Archives par mot-clé : horreur

Frankenstein


Auteur: Mary Shelley
Maison d’édition: Jeunesse
Année de parution: 2014

Résumé


Frankenstein de Mary Shelley est un roman gothique qui raconte l’histoire d’un jeune scientifique qui se nomme Victor Frankenstein. Celui-ci est obsédé par la création de la vie. Après de nombreuses heures d’études et de travail, il réussit un miracle: donner vie à une créature. Mais, horrifié par son apparence, il l’abandonne. La créature, rejetée par la société et par son créateur, cherche à tout prix vengeance contre ce dernier. Le récit explore les thèmes de l’ambition démesurée, de la responsabilité et de l’aliénation.

Critique

Frankenstein est une oeuvre captivante qui transcende les limites du genre gothique. En effet, Mary Shelley offre une méditation profonde sur la responsabilité morale de l’homme envers ses créations. L’ambivalence morale de Victor Frankenstein, partagée entre son ambition scientifique et le rejet de sa création, soulève des questions pertinentes sur les limites de la connaissance et les conséquences de nos actes en tant qu’humain. De plus, la créature, souvent perçue comme un monstre, incarne en réalité la quête désespérée d’acceptation et d’amour. La narration à plusieurs voix donne une richesse psychologique aux personnages, permettant au lecteur de comprendre leurs motivations complexes. L’atmosphère sombre et oppressante présente lorsque le monstre est dans les parages renforce le sentiment d’angoisse tout au long du récit. Cependant, certains pourraient critiquer le rythme parfois lent de l’intrigue, ainsi que les longs passages philosophiques. Néanmoins, je pense que ce sont ces éléments qui ont contribué à mon appréciation de l’œuvre et à offrir de la profondeur thématique à ce roman. En conclusion, Frankenstein de Mary Shelley demeure une œuvre intemporelle qui interroge les notions d’identité, de responsabilité et de compassion. Offrant des réflexions profondes sur la nature humaine et les dangers de la quête de pouvoir sans limite. C’est un incontournable de la littérature qui continue de fasciner et de stimuler la réflexion des lecteurs à travers les générations.

Rédigé par Samy Dalibey, le 2 mars 2024.

Oniria

Auteur : Patrick Senécal

Maison d’édition : Alire

Année de parution : 2004


Résumé :

Oniria fait l’histoire de quatre prisonniers meurtriers: Éric, Loner, Jef et Dave, en pleine évasion du pénitencier situé à Donnacona dans le coin de Québec. Nos quatre protagonistes vont se loger, la nuit de leur évasion, dans une villa nommée Oniria. Cette villa appartient à Vivianne Léveillé qui est aussi la psychiatre du pénitencier de Donnacona. Les criminels vont alors faire la rencontre du mari de la psychiatre, nommé Angus Zorn, mais également la secrétaire/bonne de l’endroit, qui, elle, s’appelle Éva. Le quatuor va rapidement se rendre compte que quelque chose est louche dans cette villa…

Critique : 

Ce Patrick Senécal, nous savons déjà à quoi nous attendre en termes d’écriture, d’histoire et d’intrigue. N’est-ce pas fou comment une personne peut devenir une si grande figure dans la littérature québécoise ? Ce Patrick Senécal ne peut pas décevoir, c’est tout simplement impossible! Encore une fois, cet écrivain a fait un chef d’œuvre. Oniria est de loin un des meilleurs romans d’horreur que j‘ai eu la chance de lire dans ma vie. Premièrement, tout au long de l’histoire, l’intrigue est incroyable et écrite de façon exceptionnelle, c’est-à-dire que le lecteur aura toujours l’envie de tourner la page pour connaître la suite de l’histoire. Par exemple, quand Jef descend dans le sous-sol de la villa tout seul et découvre des choses étranges et effroyables se cachant dans celui-ci. J’ai trouvé personnellement que l’histoire était très bien réfléchie et élaborée. Ce n’est pas tous les jours que nous trouvons un roman d’horreur avec des  cobayes endormis et branchés sur des machines pouvant simuler leurs rêves et les transformer en réalité. Honnêtement, j’ai adoré ce roman et je le recommanderais à n’importe qui voulant lire un bon roman d’horreur, intéressant, facile à lire, effrayant pour les plus sensibles. De plus, Patrick Senécal est un écrivain québécois et selon moi, nous devons promouvoir les œuvres venant du Québec, car elles sont trop sous estimées à mon avis. Au final, une très belle œuvre que j’ai personnellement aimé: je lui donnerai presque la note parfaite!

Rédigée par Emrick Jean-Paul, le 1er mars 2021.

Anna Caritas 1. Le sacrilège

Auteur : Patrick Isabelle

Maison d’édition : Édition les malins

Date de parution : 2018


Résumé :

Le retour de Marianne Roberts au collège Anna Caritas semble avoir entraîné une pluie événements étranges dans la petite ville de St-Hector. William Walker n’a jamais cru à ce genre de chose. Cependant, lorsque lui et d’autres jeunes cherchent des réponses dans l’au-delà et qu’ils réveillent quelque chose dans la maison de Sabrina, William ne peut qu’y croire. Lorsque cette force surnaturelle commence à les éliminer un à un, William accompagné de ses fidèles complices : Gabrielle et Anthony, n’aura d’autres choix que de se tourner vers la seule personne qu’il cherchait à éviter : Marianne.

Critique :

Anna Caritas est un roman d’horreur québécois que j’ai énormément apprécié. En effet, les personnages, l’intrigues et la fin sont absolument géniaux. Pour commencer, j’ai préféré les personnages de Marianne et William. En effet Marianne Robert est un personnage qui m’a intrigué dès le début grâce à son histoire plutôt mystérieuse et son côté rebelle. Quant à William, c’est un personnage courageux et débrouillard qui se retrouve coincé plutôt malgré lui dans une histoire de paranormal et qui essaie tant bien que mal de découvrir ce qui lui arrive réellement. Ensuite, j’ai trouvé que l’intrigue de ce roman nous tient en haleine jusqu’à la fin de notre lecture. En effet, plus l’histoire avance et plus de nouvelles questions apparaissent, ce qui donne envie de continuer à lire sans s’arrêter. En parlant de fin, l’auteur de ce livre en a écrit une qui nous donne envie de plonger immédiatement dans le deuxième tome. Bref, la série Anna Caritas débute très bien avec ses deux premiers tomes que j’ai dévorés en quelques jours.

Rédigé par Rosalie Robichaud, le 23 mai 2019

Ça, tome 2

Auteur: Stephen King

Maison d’édition: livre de poche

Année de parution: 1986


Résumé :

De retour, après vingt-sept années dans leur petite ville de Derry, les membres du « club des ratés » doivent affronter leurs plus terrifiants souvenirs brutalement resurgis. Ça: nul ne sait nommer autrement la chose inconnue qui semble devoir se réveiller cycliquement dans les entrailles de la ville, pour semer la mort et l’épouvante.

Critique :

Je suis de retour avec une critique concernant le deuxième et dernier tome de cette série de Stephen King, le roi de l’horreur. J’ai beaucoup plus apprécié ce livre que le premier tome (que j’adorais déjà!) parce qu’il y avait beaucoup plus d’actions. L’auteur a fait en sorte de nous mettre dans un univers beaucoup plus vaste que celui qu’offrait le tome précédent. La joie, la peur et la détermination était un réel délice aux yeux et à l’esprit. Bien sûr, je dois préciser que notre cher auteur n’a pas mis de côté les scènes explicites, alors je tiens à vous avertir avant la lecture! Les personnages ont conservés leur caractéristiques dominantes, mais nous voyons que le fait qu’ils reviennent tous à Derry, en étant adultes, leurs font retrouver leurs âmes d’enfance. Le clown machiavélique est toujours présent, aussi imposant et cruel qu’au tome 1. Les ratés réussiront-ils à enfin détruire le monstre qui hante depuis si longtemps la ville? Une seule manière pour le découvrir; lisez le livre!

Je donnerais clairement une note de 10/10 à ce bouquin. Je recommanderais cette lecture à des lecteurs avancés, puisque c’est un livre très long et parfois difficile à comprendre.

Rédigé par Syndy Jetté, le 7 avril 2018

Le silence des agneaux

Auteur : Thomas Harris

Maison d’édition : Albin Michel

Année de parution : 1988


Résumé :

Clarice Starling, une jeune et nouvelle étudiante au FBI à Quantico, se met à investiguer sur le cas d’un psychopathe, tâche qui lui a été concédée par son supérieur, Jack Crawford. Le psychopathe est connu par le public sous le pseudonyme de Buffalo Bill. Celui-ci avait déjà cinq victimes à son effectif, victimes qui sont reconnaissable par la touche de Bill qui est d’écorcher leur peau. Pour arriver à retrouver Buffalo Bill, Clarice demande l’aide au Dr Hannibal Lecter, psychiatre emprisonné à vie pour avoir commis multiples meurtres cruels. En échange de l’aide fournie, il demandera à Clarice de lui raconter plusieurs moments de sa vie.

Critique :

Ce livre est sans aucun doute le meilleur roman policier que j’ai lu. J’ai été, tout au long du roman, agrippé par son suspense et son imprévisibilité. Hannibal Lecter, qui est mon personnage préféré de l’histoire, a su être extrêmement intriguant et utilise la psychologie d’une manière que je n’avais jamais vue auparavant et ce en étant emprisonné dans une cellule. La manière dont l’investigation se développe et voir l’intensité de la situation monter me donnait l’impression que je faisais moi-même parti de l’enquête. La fin du livre donne juste assez d’information pour être satisfaisante, mais tout en laissant aussi beaucoup d’espace à l’imagination. C’est donc finalement un livre que, selon moi, tous les mordus de romans policier doivent absolument lire au moins une fois dans leur vie pour l’histoire, le style d’écriture et, bien évidemment, le Dr Lecter.

Rédigé par Bilal Tadjer, 15 avril 2018.

Ça

Auteur: Stephen King

Maison d’édition: Le livre de poche

Année de parution: 1986


Résumé:

Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du « Club des ratés », comme ils se désignaient, ont été confrontés à l’horreur absolue : ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans…

Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité.

Entre le passé et le présent, l’enfance et l’âge adulte, l’oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l’auteur de Sac d’os nous convie à un fascinant voyage vers le Mal, avec une de ses œuvres les plus amples et les plus fortes.

Critique:

Stephen King possède son propre univers, ce qui lui a permis de se classer dans les meilleurs auteurs mondialement. Dans cette œuvre, il a su nous transporter dans ses mots, comme toujours. Certains diront que ses livres possèdent beaucoup trop de détails. Pour ma part, j’ai particulièrement apprécié son souci de précision. Je dirais donc que son écriture est jugée différemment selon le type de lecteur que vous êtes. J’adore la façon dont il mêle l’enfance à la période adulte. Ses personnages sont particulièrement attachants, et chacun possèdent leur propre personnalité. Je conseille ce livre à ceux et celles qui n’apprécient pas l’horreur. Celui-ci possède aussi plusieurs scènes obscènes, donc à vous de juger!

Rédigé par Syndy Jetté, lundi 5 mars 2018

 

King’s game

kings gameAuteur : Nobuaki Kanazawa

Maison d’édition : Lumen

Année de parution : 2009


 

Résumé :

Au Japon, une classe de 32 élèves est mise au défi de jouer à un jeu morbide; le jeu du roi. Ce roi communique avec les lycéens grâce au SMS. Le roi envoie des ordres mettant au défi certains élèves de la classe. Certains défis ne sont pas mortels, mais en cas de désobéissance, la sanction le sera. En effet, si les élèves sélectionnés par le roi n’exécutent pas l’ordre dans les 24heures qui suivent, ils seront condamnés à mort. Le châtiment est décidé par le roi. Arrêt cardiaque, pendaison, noyade, démembrement, vieillissement accéléré, décapitation, le roi est sans scrupule. Les élèves de la classe se demandent bien qui est le roi. Est-il humain? Si oui, comment fait-il pour savoir exactement quand les élèves ont réussi l’ordre? Est-il inhumain? Mais s’il l’est, comment fait-il pour envoyer ces messages textes? Toutes ces idées font frémir de peur la classe dont le nombre d’élèves diminue selon les ordres du roi.

Critique :

J’ai adoré ce livre! J’aime le mystère qui règne dans ce roman, le côté sadique et l’originalité de l’auteur. Nobuaki a réussi à imprégner une atmosphère de peur et de suspense dans ce roman . Par contre, puisque c’est un roman inspiré de Manga, les prénoms sont tous japonais. Puisqu’il y a plus de 32 prénoms, c’est parfois difficile de se rappeler qui est qui. Par chance, au début du roman, on peut y trouver une liste avec tous les prénoms et le sexe des lycéens. Ça m’a été très pratique! Ce livre a 373 pages, mais l’écriture est plutôt grosse. On a tellement envie de savoir le prochain ordre et comment les élèves vont réagir! Je classerais ce roman dans peur et science-fiction. En effet, c’est un roman de science-fiction, mais Nobuaki Kanazawa a réussi à intégrer beaucoup de relations entre les personnages, ce qui rend ce roman encore plus intéressant. En somme, j’ai beaucoup aimé ce roman et je suis très contente qu’il possède deux suites! (Je le conseille aux filles et garçons de plus de 13 ans)

Rédigé par Élodie Roy, 5 décembre 2015

Aliss

Aliss

Auteur : Patrick Senécal

Maison d’édition : Alire

Année de publication : 2000


Résumé

Alice, jeune femme brillante de Brossard, décide de quitter le cocon familial pour se propulser dans la grande métropole. En quête de sensations fortes et d’un besoin de s’affirmer, elle aboutit sur la rue Saint-Denis avec seulement une valise et quelques dollars. N’ayant pas encore les habitudes des gens urbains, elle suit un homme jusque dans le métro pour lui redonner le portefeuille qu’il avait laissé tomber. Arrivée au bout de la ligne verte, elle remarque quelque chose d’étrange : il n’y a qu’une sortie, qui débouche sur un quartier pour le moins particulier. Ayant décidé de ne reculer devant rien, elle s’installe donc dans cet endroit peuplé d’individus étranges et parfois plutôt inquiétants. Et bien sûr, elle devra trouver la bonne question…

Critique :

Âmes sensibles, s’abstenir. Senécal a réellement compris comment manipuler les charmes de l’horreur. Il ne tombe jamais dans le ridicule, erreur trop souvent commise par les auteurs qui exploitent ce style. Spécialement avec un roman comme Aliss, inspiré du compte original de Lewis Carroll Les Aventures d’Alice au Pays des Merveilles (1865), il aurait été facile de rendre les personnages trop caricaturaux et enfantins. Mais j’ai toujours voulu savoir jusqu’où Aliss irait pour trouver la bonne question. J’ai toujours voulu savoir quel prochain personnage du conte viendrait à être transformé par Senécal, et surtout comment il le serait. Les pages se tournaient toutes seules. Pour qu’un roman d’horreur soit réussi, il faut qu’on y croie. Or, même si nous savons tous très bien que ce quartier étrange de Montréal, alias le « Pays des merveilles », n’existe pas, on ne peut s’empêcher de penser qu’il pourrait exister. Il est encore plus intéressant de lire Aliss lorsqu’on a lu le conte original de Carroll, puisque tous les personnages s’y trouvent.La différence c’est qu’ils sont Montréalais et bien sûr, fous. L’auteur décrit si bien l’état d’esprit dans lequel évolue Alice qu’il est impossible de lâcher le livre. Suspense, tension, personnages particuliers, péripéties perturbantes, psychologie et morale, même un cours de philosophie (ou presque)… la recette parfaite du roman d’horreur est là.

Rédigé par Marianne Hamiaux

Aliss

AlissAuteur : Patrick Senécal

Maison d’édition : Alire

Année de parution : 2000


Résumé :

Alice est une jeune fille qui vit à Brossard, elle a soif d’aventure et de nouveau. Alors, un jour elle annonce à ses parents qu’elle a décidé d’arrêter ses études pour aller vivre à Montréal. Ses parents furent tellement choqués qu’ils la mirent à la porte. Arrivée à Montréal, elle se chercha un appartement puis, elle aperçut un homme qui avait échappé son portefeuille. Elle se lança à sa poursuite dans le métro afin de lui redonner. Elle atterrit dans un quartier de Montréal qu’elle ne connaissait pas du tout, Lutwidge Elle fît la rencontre de personnages très étranges et excentriques comme Verrue, Charles ou encore Bone et Chair. Tout le monde lui semble bizarre et dérangé. Aliss vivra des aventures déroutantes et elle apprendra que la logique n’est pas toujours la même pour tout le monde…

Critique :

En premier lieu, je n’ai pas apprécié ce livre contrairement aux autres ouvrages de Patrick Senécal, car j’ai trouvé le style d’écriture de celui-ci beaucoup plus difficile à comprendre ce qui pourrait ne pas convenir à tous les niveaux de lecteurs. De plus le sujet de ce livre était trop étrange ce qui m’a déplu, effectivement : ‘’ Elle est l’anti-logique! Celle qui mènera au chaos, au chaos, au chaos«  je n’ai pas compris ce que les personnages essayaient d’exprimer… En second lieu, je n’ai pas aimé les émotions que m’a procuré ce livre c’est-à-dire de l’effroi et du dégoût, ‘’Qu’est-ce que… Une femme! Je hurle, en échappe presque mon briquet. Mais oui, c’est une femme, suspendue par les pieds au plafond! Ou plutôt un cadavre de femme, car elle est morte c’est sûr! Elle est en sang, son visage en bouillie, sa peau lacérée, et ses bras pendants ont la peau arrachée, l’os à nu… «  Effectivement, dans ce roman j’ai eu l’impression que toutes les scènes du livre étaient beaucoup plus détaillées, ce qui parfois pouvait être intéressant tout en étant parfois un peu dégoutant si vous avez l’imagination fertile. Je vous conseille ce livre si vous êtes amateur de frissons et de livres déroutants

Rédigé par Magalie Foucault, le 6 mars 2015