L’enfant de la nuit

Auteur : Cate Tiernan

Maison d’édition : Éditions ADA

Année de parution : 2014


Résumé :

Dans ce dernier tome de la série Sorcière, nous avons la chance de voir les évènements de points de vue différents. En effet, on peut voir ce qu’il se passe selon Morgane et Moira, sa fille. Tout commence avec une demande en mariage. Hunter demande finalement la main de Morgane, mais, très peu de temps après, son cher fiancé disparait dans un mystérieux naufrage de traversier… On ne retrouve jamais les corps des personnes qui étaient à bord. Une vingtaine d’années plus tard, on retrouve Morgane en Irlande où celle-ci a refait sa vie. Elle travaille comme guérisseuse et va bientôt être nommée grande prêtresse de son cercle, les Belwicket. Morgane, qui vient de perdre son mari depuis peu, vit avec Moira, sa fille de 15 ans. Depuis quelque temps, Morgane est attaquée et tourmentée par son passé mouvementé empli de tristesse. Elle soupçonne une sorcière d’un cercle voisin d’être la cause de ses tourments. De plus, sa fille Moira, qui développe de grands pouvoirs rapidement, est très intéressée par le livre des ombres de sa mère, ce qui inquiète énormément celle-ci. Alors que Morgane essaie de préserver sa fille de son passé, quelqu’un refait alors surface après des années de disparition…

Critique :

Ce dernier tome de la série Sorcière est haut en couleur et en émotions! Alors qu’environ 2 ans s’écoulent en 14 tomes, un peu plus de vingt ans sont entassés dans ce dernier tome. Tout va très vite, mais cela permet de donner une dynamique particulière au livre qui nous pousse à continuer notre lecture. Le début un peu tragique du roman est très rapidement effacé par la joie de vivre des autres personnages. Puisque notre lecture débute quelques années après la fin du quatorzième tome, la mise en contexte nous permet de bien nous situer, ce que j’ai bien apprécié.  Par la suite, j’ai trouvé intéressant le changement de perspective au cours du roman. Cela m’a permis d’apprendre à connaitre la fille de Morgane et de m’attacher à elle. Ce dernier tome est très touchant et cloître bien cette série. L’«Happy End» à l’américaine qu’on retrouve dans les dernières pages de cette magnifique série plaira à tous les fans. Une lecture que je conseille vivement à tous les lecteurs en recherche d’une série coup de cœur.

Rédigé par Magalie Foucault, 27 février 2017

Au coeur de Wildewood

Auteur : Gillian Summers

Maison d’édition : Éditions ADA

Année de parution : 2009


Résumé :

Dans ce deuxième tome de la trilogie des gens de la foire médiévale, nous retrouvons Keelie dans la foire de la Renaissance de Wildewood. Alors qu’elle vient de finir de mener un combat féroce contre des forces maléfiques, celle-ci se retrouve de nouveau au cœur d’un combat sans pitié. Alors qu’elle vient d’arriver dans sa nouvelle demeure, qui est une caravane que son père a lui-même confectionnée, la seule chose à laquelle elle aspire est un peu de calme, de bon temps, un nouveau cellulaire et beaucoup de magasinage. Pourtant, rien ne se passe comme prévu. Son père ne veut pas lui montrer à conduire, elle est prise dans la caravane en bois minuscule de celui-ci, sa nouvelle amie Raven est loin et, surtout, elle recommence à voir d’étranges choses… Lors de sa première nuit dans la foire de la Renaissance de Wildewood, Keelie rencontre une licorne. Cette rencontre va à jamais changer sa vie.

Critique :

Dans ce deuxième tome, nous retrouvons toute la magie et la fantaisie qui étaient présentes dans le premier roman. J’ai adoré les péripéties de l’histoire, qui sont, les unes après les autres, plus divertissantes. J’aime vraiment le développement psychologique qu’on peut observer chez les personnages principaux, en particulier chez Keelie. Malgré le fait que sa mère ne soit morte que depuis quelques mois, elle fait preuve d’une très grande maturité et on peut voir à quel point elle est forte psychologiquement et robuste. Après tout ce qu’elle a traversé, elle fait preuve de beaucoup de responsabilité pour son jeune âge. Comme pour le tome précédent, les touches d’humour qu’on retrouve un peu partout allègent l’atmosphère et rendent le livre d’autant plus amusant à lire. On s’attache encore plus aux personnages, qui sont de plus en plus farfelus et rigolos. Tout au long de ma lecture, j’ai trouvé que le style de l’auteure était simple et parfait pour tous les groupes d’âge. En effet, c’est une lecture facile et divertissante qui peut convenir aux plus jeunes comme aux plus vieux. Tout comme le premier tome, je le recommande à tous les amateurs de lecture fantastique.

Rédigé par Magalie Foucault, 22 février 2017

La fille du berger des arbres

Auteur : Gillian Summers

Maison d’édition : Éditions ADA

Année de parution : 2008


Résumé :

Keelie Heartwood est une fille plutôt normale, possédant une oreille pointue et habitant la Californie. Par contre, elle possède une allergie des plus étranges : elle est allergique au bois. En effet, lorsqu’elle approche le bois, elle commence à entendre un étrange bourdonnement des plus dérangeants ! Lorsque sa mère décède, celle-ci doit quitter sa ville natale afin d’aller vivre avec son père, un étrange nomade travaillant dans les foires médiévales du Colorado. Keelie déteste cette situation ; pour une jeune fille de 15 ans, aller vivre dans une foire médiévale est un cauchemar des plus atroces. C’est pourquoi elle va essayer, par tous les moyens, de quitter cet endroit. De plus, elle connait à peine son père, alors pourquoi aurait-elle à vivre avec celui-ci ? Lors de son arrivée sur les lieux, elle est totalement déboussolée par l’atmosphère de la forêt et l’énergie qu’ont les gens. Tout le monde agit réellement comme au Moyen-âge. En effet, ils s’habillent, mangent, parlent et vivent comme les habitants de cette époque et il y a même des joutes ! Peu de temps après son arrivée, Keelie commence à avoir des conversations avec les arbres, à voir de petites créatures ailées et à apercevoir un chat avec des bottes… Celle-ci se pose de plus en plus de questions et est prête à tout pour obtenir des réponses, même si elle doit y risquer sa vie…

Critique :

Ce livre est le premier roman d’une magnifique trilogie. C’est un merveilleux roman rempli de moments féériques et de magie. J’ai trouvé ce bouquin envoûtant du début jusqu’à la fin. J’ai adoré l’atmosphère qui était présente. Le livre peut parfois être dramatique, mais les petites touches d’humour allègent tout le temps les moments un peu plus tristes. Les personnages sont très attachants et naturels. On peut facilement s’identifier à eux et leurs sentiments se lisent très facilement. L’histoire est très particulière : je n’ai jamais lu quelque chose de semblable. En effet, le concept médiéval est des plus rafraichissants et ce livre est d’autant plus original, car il mélange fantastique et réel, passé et présent, magie et rationalité. C’est une lecture facile et divertissante que je conseille à tous les adeptes de fantaisie. J’ai très hâte de me procurer la suite et de poursuivre la lecture de cette merveilleuse trilogie !

Rédigé par Magalie Foucault, 18 février 2017

Morgane 1. La Fée urbaine

Auteur : Annie Lavigne

Maison d’édition : Les Éditions des Intouchables

Année de parution : 2010


Résumé :

L’histoire racontée est celle de Morgane, une jeune étudiante parisienne, passionnée par la vie et possédant une soif inextinguible pour l’aventure. C’est le début de l’automne, le temps de retourner à l’école. Pour elle, c’est la dernière année de lycée avant d’obtenir son baccalauréat en littérature; pour Julien, c’est le départ en Italie. Julien était son compagnon de vie, son ami, son confident, son amoureux. Après son départ, Morgane s’est retrouvée seule face à elle-même, avec un vide dans l’âme qui lui semblait impossible à combler. C’est alors qu’elle avait touché le fond qu’elle rencontra Alexandre, qui semblait beaucoup s’intéresser à elle. Qui choisir : Julien, le passionné, ou Alexandre, l’irrésistible?

Critique :

Selon moi, « Morgane : Fée urbaine » est le premier tome d’une trilogie qui se démarque, entre autres par le thème de l’amour, qui est dépeint par l’auteure avec un style qui fait mouche, et la passion, le goût pour l’aventure qu’il nous fait ressentir.

Tout d’abord, dans ce roman, le thème de l’amour nous est présenté d’une façon unique, car l’auteure nous montre les deux côtés de la médaille. En effet, Morgane est une jeune femme qui a vécu beaucoup de choses pour son âge, dont plusieurs relations amoureuses, qui ne se sont pas toujours bien terminées. On le comprend à travers les pages de son « carnet d’inspiration », dans lequel elle écrit de la poésie et parle de ses états d’âme. Par exemple, lorsqu’elle écrit « Allez! Tout le monde dehors! Arrêtez de chercher, ce n’est pas ici qu’il se cache! Vous ne trouverez rien d’autre que des maux de tête et des pleurs. Des rires qui sonnent faux et des cœurs vides de sentiments. Des baisers pleins d’arrière-pensées et des corps sans chaleur (…) ». Le cœur de Morgane est une montagne russe et c’est, entre autres, ce qui rend le roman si intéressant.

Ensuite, la passion pour la vie qui émane de cette jeune lycéenne est telle qu’elle nous donne, à notre tour, le goût de vivre, d’aimer, de voyager et de profiter de chaque petit instant, aussi anodins soient-ils. Effectivement, à la fin du roman, Morgane en a assez de sa vie à Paris. Elle décide donc de partir à l’aventure : « Je suis prête pour la grande aventure, pour le mystère, la découverte. Je suis prête à partir à la découverte de moi-même… » . Un autre extrait de son carnet, qui nous fait réfléchir au sens de notre vie. La réussite scolaire, le travail, le stress : cela en vaut-il vraiment la peine? Ne devrions-nous pas seulement nous laisser emporter, nous aussi, par les mystères de la vie?

Bref, je recommande assurément ce roman, car c’est une œuvre inspirante qui nous offre une nouvelle perspective sur le monde.

Rédigé par Elsa Clément, 25 février 2017.

Mercure

Auteur : Amélie Nothomb

Maison d’édition : Les Éditions Albin Michel

Année de parution : 1998


Résumé :

Le 2 mars 1923, Françoise Chavaigne, la meilleure infirmière de l’hôpital de Nœud, est envoyée par sa patronne sur l’île de Mortes-Frontières pour soigner le Capitaine, un vieil homme qui vit seul sur son lopin de terre, isolé du reste du monde. Lorsqu’elle met pied sur l’île, elle est fouillée et pénètre dans l’immense manoir de l’homme. Elle apprend que, en fait, ce n’est pas le Capitaine qui est malade, mais bien Hazel, sa jeune protégée qu’il cache sur l’île depuis déjà cinq ans. L’infirmière, après avoir examiné la jeune fille, se rend bien compte qu’elle n’a rien de grave, mais décide de mentir au vieil homme et à sa patronne dans le but de continuer à voir Hazel. Le mystère plane sur Mortes-Frontières : que cache le capitaine? Pourquoi ne veut-il pas qu’Hazel quitte l’île?

Critique :

À mon avis, « Mercure », d’Amélie Nothomb, est un excellent roman, à cause de l’ambiance de mystère qui nous suit tout au long de notre lecture et du thème du mensonge, qui est abordé habillement par l’auteure.

Premièrement, ce roman est un roman de mystère, avec une pareille ambiance qui plane tout au long de notre lecture. En effet, on se pose beaucoup de questions, auxquelles nous n’obtenons réponse que vers la fin du livre. De plus, l’auteure sait comment créer une ambiance et le fait avec une aisance assez surprenante : « Pour habiter cette île, il faut avoir quelque chose à cacher. Je suis sûre que le vieux a un secret. Je n’ai aucune idée de ce que ce pourrait être ; si j’en juge d’après les précautions qu’il prend, ce doit être grave. » Cet aspect de l’œuvre de Nothomb nous intrigue, ajoute du suspense et nous donne envie de poursuivre notre lecture jusqu’à la toute fin.

Deuxièmement, le thème principal de ce roman, soit le mensonge, est très bien dépeint par l’auteure. Effectivement, on le voit dès le début de l’histoire, lorsque Françoise, l’infirmière, ment à propos de l’état de santé d’Hazel. Plus l’histoire avance, plus cette dernière s’enfonce dans son mensonge dans le but de continuer à voir Hazel : elle ment à sa patronne, au Capitaine et même à Hazel, à un certain point. Cet aspect du roman reflète, en quelque sorte, la réalité, puisque le mensonge en fait partie intégrale. Nous mentons, chaque mois, chaque semaine, chaque jour de notre existence, dans le but d’échapper à quelque chose qui, tôt ou tard, finira toujours par nous rattraper.

En résumé, je recommande ce roman à tous, car il est rempli de mystères et reflète bien la réalité.

Rédigé par Elsa Clément, 26 février 2017.

Gatsby le magnifique

Auteur : F. Scott Fitzgerald

Maison d’édition : Éditions du Sagittaire et Éditions Bernard Grasset

Année de parution : 1946


Résumé :

Nous sommes au printemps de l’an 1922. Nick Carraway, un jeune homme dans la trentaine, emménage dans une modeste demeure dans le quartier de West Egg, là où on retrouve les nouveaux riches, à Long Island, New York. Nick, quant à lui, n’est qu’un pauvre agent de change à la bourse qui, à tout hasard, s’est trouvé à être le voisin d’un homme mystérieux, habitant dans une immense villa aux allures de château victorien. Cet homme se prénomme Jay Gatsby et c’est son histoire que nous découvrons, sous les yeux objectifs de Nick, qui commence son récit en rappelant les paroles de son père : « Quand tu auras envie de critiquer quelqu’un, songe que tout le monde n’a pas joui des mêmes avantages que toi. »

Critique :

À mon avis, cet ouvrage est un chef-d’œuvre, car l’auteur nous démontre le « vide » de la classe supérieure, le thème principal, avec une aisance étonnante et nous laisse dans toute une gamme d’émotions avec une fin qui marque l’esprit à tout jamais.

Tout d’abord, tout au long du récit, l’auteur nous dépeint une société superficielle et matérialiste, composée de gens égoïstes dépourvus de valeurs morales. En effet, c’était dans cette réalité que vivaient les gens de la classe supérieure durant la décennie des années 20, aux États-Unis. Le narrateur, Nick Carraway, ne faisait pas partie de cette catégorie de gens, mais le réalise à force de côtoyer sa cousine Daisy et son mari Tom Buchanan, membres de l’élite new-yorkaise vivant à East Egg, de l’autre côté de la rive. À la toute fin du récit, Nick pense à tout ce qui s’est passé et dit que « c’étaient des gens négligents – Tom et Daisy – ils brisaient choses et êtres, pour se mettre, ensuite, à l’abri de leur argent ou de leur vaste négligence, ou, quelle que fût la chose qui les tenait ensemble, en laissant à d’autres le soin de faire le ménage… » (p. 221)  Cet aspect de la société que Fitzgerald aborde dans son œuvre nous fait voir la vrai nature des gens et rend l’histoire encore plus réaliste et touchante.

Ensuite, ce roman raconte l’histoire d’un homme, Jay Gatsby, qui a consacré sa vie à sa reconnaissance, à sa réputation et qui, durant cinq ans, a poursuivi un rêve, un amour de jeunesse, inatteignable. Cet aspect du roman va dans le même sens que le rêve américain, si légendaire durant les années 20, mais qui s’est terminé tragiquement avec la crise économique des années 30. Comme l’auteur a voulu nous le démontrer, tout rêve a une fin et celui de Gatsby ne fait pas exception. Cette œuvre nous laisse avec un goût amer en bouche, un dégout profond pour des gens insouciants et égoïstes. La fin, si inattendue, est décrite avec un style impeccable et des mots poignants qui renferment toute la tristesse de cette histoire.

Bref, je recommande fortement ce roman, car c’est un classique qu’il faut lire au moins une fois dans sa vie.

Rédigé par Elsa Clément, 3 février 2017.