Gamer 1. Nouveau Port

Auteur : Pierre-Yves Villeneuve

Maison d’édition : Éditions Les Malins

Année de parution : 2016


Résumé :

C’est l’histoire de Laurianne qui déménage en ville avec son père. Venant de la campagne, elle doit s’habituer à un tout nouvel environnement, loin de son ancienne école et de son meilleur ami Sam. Heureusement, elle peut encore jouer à son jeu vidéo favori : La ligue des mercenaires où elle est connue sous le nom de Stargrrrl. Dans sa nouvelle école, elle tente de ne pas attirer trop d’attention, plan qui tombe à l’eau dès son premier jour quand elle arrive à se mettre à dos Sarah-Jade et sa gang et en se faisant des amis sans le vouloir. L’année scolaire s’annonce mouvementée!

Critique :

Ça a l’air drôle comme ça mais ce que j’ai particulièrement aimé dans ce roman c’est que le personnage principal est une fille. Je sais que c’est de moins en moins en vigueur mais la pensée que les jeux vidéo c’est pour les gars reste tout de même présente et ça m’a fait plaisir que Laurianne joue à ces jeux et qu’elle soit au même niveau que les autres garçons avec qui elle joue. Laurie est une fille forte qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et dans plusieurs situations dans le livre elle défend son égalité avec les garçons ce qui touchait mon petit côté « girl power ». C’est aussi tellement réaliste comme histoire parce qu’il n’y a rien d’exagéré et ça reflète bien la réalité. Je crois que tout ce qui se passe dans le roman pourrait arriver dans la vraie vie et on peut même s’identifier à certains personnages et trouver qu’on leur ressemble ou qu’on pense pareil. Définitivement une série que je vais continuer de lire.

Rédigé par Pénélope Stuyck, 14 mai 2018

La Sélection

Auteur : Kiera Cass

Maison d’édition : Éditions Robert Laffont

Année de parution : 2012


Résumé :

Citoyenne d’Illeá, un pays né des ruines des États-Unis, America Signer reçoit une lettre d’invitation à la Sélection, une compétition où trente-cinq jeunes filles se disputeront la place dans le cœur du prince Maxon et ainsi être sacrée princesse d’Illeá. Dans un système de caste où les castes inférieures vivent dans la misère, cette lettre représente pour elle et sa famille de caste cinq une chance d’accéder à une nouvelle vie. Après une proposition intéressante, America accepte de s’inscrire, croyant n’avoir aucune chance. Pourtant après quelques semaines, elle se retrouve entre les murs du palais royal où elle se fait de bonnes amies mais aussi des ennemies féroces dans une compétition où une seule remportera la couronne.

Critique :

Honnêtement, quand j’ai commencé cette série je ne savais pas trop quoi penser. Comme c’est une histoire de princesse je pensais que ce serait très cliché où c’est un peu le coup de foudre instantanée et finalement il n’y a pas vraiment de développement. En fait ce n’est pas du tout comme ça. Dans l’histoire, il y a certains obstacles qui font que même America elle-même ne cherche pas à ce que ça fonctionne avec le prince. De son côté, Maxon doit prendre en considération plusieurs points dont l’avis du peuple et de sa famille ainsi que les compétences que sa future épouse doit posséder puisque celle-ci va gouverner le royaume à ses côtés. Les autres sélectionnées ont toutes leur petit quelque-chose, elles n’ont donc pas moins de chances qu’America de gagner ce qui fait d’elles de vraies rivales. Tout ceci mène à plusieurs problématiques et rebondissements et c’est ce qui rend ce roman si intéressant. Je voulais toujours savoir la suite, ce qui se passe avec les autres sélectionnées, qui est éliminé, qui reste, c’était impossible d’arrêter de lire!

Rédigé par Pénélope Stuyck, 13 mai 2018

Ça, tome 2

Auteur: Stephen King

Maison d’édition: livre de poche

Année de parution: 1986


Résumé :

De retour, après vingt-sept années dans leur petite ville de Derry, les membres du « club des ratés » doivent affronter leurs plus terrifiants souvenirs brutalement resurgis. Ça: nul ne sait nommer autrement la chose inconnue qui semble devoir se réveiller cycliquement dans les entrailles de la ville, pour semer la mort et l’épouvante.

Critique :

Je suis de retour avec une critique concernant le deuxième et dernier tome de cette série de Stephen King, le roi de l’horreur. J’ai beaucoup plus apprécié ce livre que le premier tome (que j’adorais déjà!) parce qu’il y avait beaucoup plus d’actions. L’auteur a fait en sorte de nous mettre dans un univers beaucoup plus vaste que celui qu’offrait le tome précédent. La joie, la peur et la détermination était un réel délice aux yeux et à l’esprit. Bien sûr, je dois préciser que notre cher auteur n’a pas mis de côté les scènes explicites, alors je tiens à vous avertir avant la lecture! Les personnages ont conservés leur caractéristiques dominantes, mais nous voyons que le fait qu’ils reviennent tous à Derry, en étant adultes, leurs font retrouver leurs âmes d’enfance. Le clown machiavélique est toujours présent, aussi imposant et cruel qu’au tome 1. Les ratés réussiront-ils à enfin détruire le monstre qui hante depuis si longtemps la ville? Une seule manière pour le découvrir; lisez le livre!

Je donnerais clairement une note de 10/10 à ce bouquin. Je recommanderais cette lecture à des lecteurs avancés, puisque c’est un livre très long et parfois difficile à comprendre.

Rédigé par Syndy Jetté, le 7 avril 2018

Le tour du monde en 80 jours

Auteur : Ernest Cline

Maison d’édition : Toulouse

Année de parution : 2014


Résumé :

Phileas Fogg était un gentleman riche mais ne savait pas pourquoi il était si riche que ça. Il avait toujours une routine journalière. Un jour, il alla au reform club pour jouer au whist. Après avoir rencontré son majordome, un français du nom de Passepartout, il fit un pari avec les membres du club. S’il réussissait à faire le tour du monde en 80 jours, il serait encore plus riche. Il décida donc de partir pour cette aventure avec son compagnon Passepartout. Mais, il ne savait pas que Fix faisait partie de la police de Londres et soupçonne Fogg d’être le voleur d’une banque d’Angleterre.

Critique :

Je trouve que ce livre est excellent à cause de son histoire. Il y a des personnages intéressant à connaître. Chaque personnage a son propre but. Fogg doit gagner son pari, Passepartout veut soutenir Fogg jusqu’au bout et Fix veut réussir à trouver le coupable du vol de la banque. Cette histoire nous dit de ne jamais abandonner même si c’est peine perdue. Il faut continuer et persévérer jusqu’au bout. Je vous conseille ce livre pour vivre le tour du monde. Le vocabulaire est plus difficile mais vous allez surement comprendre avec le temps. L’argent s’y compte en livres et les distances s’y comptent en miles. Comme je vous l’avais dit, il ne faut jamais abandonner. Maintenant, lisez ce livre et appréciez-le!

Rédigé par Aymane Laghrieb, le 10 mai 2018

Player One

Auteur : Ernest Cline

Maison d’édition : Michel LAFON

Année de parution : 2011


Résumé:

Player One est un roman de science-fiction où l’on retrouve l’attachant Wade Watts. Le protagoniste vit aux alentours de 2044, aux États-Unis, où le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui n’est plus qu’un vague souvenir. L’OASIS, un monde virtuel créé par Johnny Halliday est maintenant la porte de sortie de biens des habitants de ce monde agonisant. Après sa mort, Halliday laissera comme héritage une chasse au trésor où geeks et multinationale se combattront dans cette quête haute en émotions et en aventures.

Critique:

À mon avis, Player One est un incontournable de la science-fiction qui sait rallier jeunes et moins jeunes dans ce monde futuriste où l’univers geek des années 80 règne en maître. Le personnage principal est un jeune homme banal dans lequel tout le monde y trouve son compte avec des réactions humaines et pas toujours parfaites, ce qui le rend plus près du lecteur. L’auteur sait manier l’art de la description ce qui fait que, même sans connaitre les aspects de la culture geek de l’époque, nous arrivons à bien saisir ce que Wade vit.

L’histoire est captivante et ne nous laisse pas de répit bien longtemps. Dans cette œuvre où chaque détail compte, l’action se fait parfois plus discrète mais toujours de mise et les relations amicales dues à l’OASIS se révèlent être une partie non-négligeable de ce roman captivant. On y démontra la force du nombre et la solidarité de gens aux mêmes aspirations, tout au fil des chapitres.

La notion des bons et des méchants est, de plus, très bien maîtrisée par Cline. On retrouvera I.O.I, multinationale profondément détestée des utilisateurs du monde virtuel, au sein d’un conflit incontrôlable avec Wade, ses amis et l’OASIS entière. Le réalisme rendu par l’auteur à ces altercations pourtant futuristes au milieu d’un monde où les technologies sont bien loin des nôtres, donne ce petit je-ne-sais-quoi à l’action principale et complète ce roman unique.

Rédigé par Marie-Pierre Michaud, 5 mai 2018

Comment disparaître

Auteur : Sharon Huss Roat

Maison d’édition : Hugo Roman New Way

Année de parution : 2017


Résumé: 

Entrons dans l’univers de Vicky, adolescente réservée et renfermée qui se cache derrière sa meilleure amie de toujours. À la suite du déménagement de cette dernière, elle se retrouve complètement seule et désemparée. Vicurieuse voit alors le jour. Ce compte Instagram qui prend part à une popularité fulgurante dans un temps record nous présente une jeune femme à la perruque bicolore et aux vêtements déjantés qui apparaît sur des tapis rouges, des films cultes, des groupes rock ou encore même ses abonnés grâce à Photoshop. En somme, tout l’inverse de Vicky Decker.

Critique: 

Comment disparaître est, selon moi, un livre pour adolescents avec un message fort et important à véhiculer. Dans cet œuvre, on aborde le sujet du mal être, de la peur du jugement, de la différence, de la solitude et de bien d’autres maux des adolescents d’aujourd’hui dans cette époque de médias sociaux à laquelle nous faisons face. Ce bouquin fait réfléchir sur nos actions et sur leurs répercussions sur les autres.

Tout le long de la lecture, on suit Vicky dans son cheminement. Sa meilleure amie qui part vivre loin puis le moment venu où elles se disputent et cessent les communications. On la suit dans comment elle vit tout ça et Vicurieuse est l’une de ces façons, à travers ce compte Instagram devenu viral qui lui permet de se sentir un peu mieux mais surtout d’aider ceux qui se sentent seuls et malheureux. C’est ce qui rend ce récit si vrai et touchant. Vicky devient vraie le temps d’une lecture et l’auteure lui donne une sensibilité et un humanisme rare. C’est un livre qui fait du bien.

En plus de nous faire réfléchir, ce livre nous fait vivre des moments beaux, touchants, marrants ou même tristes. Bref, un éventail d’émotions en 358 pages.

Rédigé par Marie-Pierre Michaud, 5 mai 2018

Mercy Thompson 1: L’Appel de la Lune

Auteur: Patricia Briggs

Maison d’édition: Milady

Année de parution: 2006 en anglais et 2008 en français


Résumé:

Mercedes Thompson, ou plutôt Mercy Thompson, est une mécanicienne spécialisée en Volkswagen. À première vue, elle semble tout à fait normale. Elle conduit une vieille Golf, a un diplôme en histoire, habite dans un vieux mobil-home avec sa chatte et travaille dur pour gagner sa vie. Son voisin est un homme colérique maniaque de contrôle qu’elle adore faire sortir de ses gonds. Rien de plus normal, n’est-ce pas? Et bien non. Cette femme a la capacité
de se changer en coyote, elle s’est fait élevée dans une meute de loups-garous, son ancien patron est un fae, un de ses amis est un vampire et, en plus, son cher voisin colérique est lui-même un loup-garou. Un Alpha, pour être plus précise. Comment la vie pourrait-elle être plus « normale » que cela?

Critique: Tout d’abord, j’adore le style d’écriture de l’auteure. Puisque c’est à travers les yeux de Mercy, le personnage principal, que nous suivons les intrigues, nous avons l’impression de les vivre personnellement. Dotée d’un humour parfois ironique et d’une force de caractère certaine, on s’attache facilement à elle. Les côtés psychologiques et émotionnels sont des aspects assez importants dans le livre qui nous permettent de mieux comprendre notre héroïne et les autres personnages secondaires. Aussi, nous n’avons pas l’impression, même si Mercy met parfois l’accent dessus, que certains personnages sont invincibles, ce qui ajoute du réalisme au côté surnaturel et une sensation de danger. Il arrive que des événements de la vie quotidienne (notamment travailler pour gagner de l’argent) soient mis en valeur pour nous rappeler que malgré tout ce qui se passe, la vie continue, un autre moyen d’inclure du réalisme. Le suspense est bien présenté, assez pour nous mettre dans l’ambiance. Tout est bien détaillé, ce qui nous donne une image claire d’une scène et de l’aspect général de différents éléments. C’est une lecture que je recommande fortement.

Rédigé par Chloé Leblond, 30 avril 2018.

L’Alchimiste

Auteur : Paulo Coelho

Maison d’édition : J’ai lu

Année de parution : 1988


Résumé :

À la suite d’un rêve prometteur, Santiago, un jeune berger, décida d’entreprendre un long voyage. Son rêve lui indiqua qu’il se trouvait un trésor caché autour des pyramides d’Égypte. Il entreprit donc son voyage qui consistait de partir de l’Andalousie pour aller jusqu’aux pyramides de Gizeh en Égypte. Tôt dans l’histoire, Santiago rencontre un vieil homme sage lui racontant qu’est-ce que la Légende Personnelle et comment aboutir à celle-ci. Tout au long de son voyage, le jeune berger fera d’autres rencontres toutes aussi significatives les unes des autres pour tenter d’aboutir à sa Légende Personnelle.

Critique :

L’Alchimiste est un conte philosophique qui m’a amené, et qui a aussi amené beaucoup d’autres personnes, à réfléchir sur ce que nous voulons réellement faire au cours de notre vie. L’écriture de Paulo Coelho dans cette œuvre nous absorbe dans le même magnifique voyage de Santiago à travers le désert. L’interaction entre Santiago et les autres personnes qu’il rencontre, la manière dont Santiago apprends d’eux et dont il enseigne à ces derniers et la façon dont le personnage de Santiago évolue sont tous les aspects magnifiques du livre. L’Alchimiste est un livre qui nous parle beaucoup plus du chemin pour atteindre un but que son résultat. Ce livre nous pousse à toujours voir plus loin et ne pas avoir peur d’hésiter à explorer le monde ou à réaliser nos rêves qui nous semblent impossibles à atteindre. C’est pour toutes ces raisons que j’ai adoré ce livre.

Rédigé par Bilal Tadjer, 15 avril 2018.

Le silence des agneaux

Auteur : Thomas Harris

Maison d’édition : Albin Michel

Année de parution : 1988


Résumé :

Clarice Starling, une jeune et nouvelle étudiante au FBI à Quantico, se met à investiguer sur le cas d’un psychopathe, tâche qui lui a été concédée par son supérieur, Jack Crawford. Le psychopathe est connu par le public sous le pseudonyme de Buffalo Bill. Celui-ci avait déjà cinq victimes à son effectif, victimes qui sont reconnaissable par la touche de Bill qui est d’écorcher leur peau. Pour arriver à retrouver Buffalo Bill, Clarice demande l’aide au Dr Hannibal Lecter, psychiatre emprisonné à vie pour avoir commis multiples meurtres cruels. En échange de l’aide fournie, il demandera à Clarice de lui raconter plusieurs moments de sa vie.

Critique :

Ce livre est sans aucun doute le meilleur roman policier que j’ai lu. J’ai été, tout au long du roman, agrippé par son suspense et son imprévisibilité. Hannibal Lecter, qui est mon personnage préféré de l’histoire, a su être extrêmement intriguant et utilise la psychologie d’une manière que je n’avais jamais vue auparavant et ce en étant emprisonné dans une cellule. La manière dont l’investigation se développe et voir l’intensité de la situation monter me donnait l’impression que je faisais moi-même parti de l’enquête. La fin du livre donne juste assez d’information pour être satisfaisante, mais tout en laissant aussi beaucoup d’espace à l’imagination. C’est donc finalement un livre que, selon moi, tous les mordus de romans policier doivent absolument lire au moins une fois dans leur vie pour l’histoire, le style d’écriture et, bien évidemment, le Dr Lecter.

Rédigé par Bilal Tadjer, 15 avril 2018.

Oublie la nuit

Auteur: Agnès Ruiz

Maison d’édition: À l’étage

Année de parution: 2016


Résumé : Le livre traite d’un couple qui a perdu leur fils Pacôme, âgé d’à peine 6 ans, aux mains de la rivière. Le pire est que Pacôme était en sortie avec un couple d’amis de ses parents lorsque leur embarcation a chaviré. Ses parents ont été impuissants face à cette situation. Bref, le couple se sépare à cause de chicane récurrente et Gabriel, le père, tombe dans l’alcool. Nous suivons en parallèle l’enquête de deux policiers pour un meurtre. Les enquêtes vont nous mener aux secrets les plus intimes des personnages. L’écrivaine nous tient en haleine jusqu’aux dernières lignes de ce palpitant roman.

Critique : Je commencerais par dire que j’ai adoré ce livre du début à la fin. Les personnages sont très bien développés et le livre très bien écrit. De plus, Agnès Ruiz parle d’un sujet actuel et très touchant, soit la mort d’un jeune enfant. L’auteure utilise très bien les mots au point où lorsqu’ il y avait une chicane entre Gabriel et Audrey, la mère, je ressentais l’émotion et je pouvais m’imaginer très bien la scène dans ma tête.

Je lui donnerais une note de 4.5/ 5 car c’est un excellent livre mais je n’étais pas totalement satisfait de la finale (dernière page). Elle laissait place à des questionnements qui n’auront pas de réponses car il n’y aura pas de suite.

Rédigé par Samuel Dumas, le 4 avril 2018