Archives par mot-clé : Divine Lutete-Khonde

Les misérables

Auteur : Victor Hugo

Maison d’édition : Albert Lacroix et Cie

Année de parution : 1862 (parution de l’oeuvre originale)


Résumé :

Jean Valjean n’a seulement que 27 ans lorsqu’il est arrêté et condamné à 5 ans de prison pour le vol de pain qu’il avait l’intention de ramener à sa famille une soirée d’hiver. Sa peine fut prolongée de 19 ans à cause des nombreuses tentatives de fuites qu’il essaya de faire. À sa sortie de prison, il est ostracisé par la société tout entière pour être un ancien prisonnier et fini très bientôt à ressentir du mépris pour une société qu’il trouvait trop injuste. Il erra dans les rues jusqu’à ce qu’un évêque l’accueille une nuit dans sa maison. Touché par cette bonté non mérité, Jean Valjean va entreprendre un très long périple vers la repentance où il fera la connaissance d’autres misérables qui demandent de l’aide sans pousser de cris.

Critique :

Pour moi, il n’y a aucun doute : « Les misérables » est le plus grand chef d’œuvre de Victor Hugo et les nombreux films, séries et bandes dessinées ne pourront jamais remplacer les belles lettres que cet écrivain a mises sur papier. L’une des choses que j’ai le plus appréciée est le fait que l’histoire n’arrête jamais de se développer et d’évoluer sans que les revirements de situations paraissent redondants ou indiquent une paresse de l’auteur. Lorsque Jean Valjean, le héros de l’histoire, décide de prendre un nouveau chemin, il continue de le suivre jusqu’à la fin, mais l’auteur n’hésite pas à éprouver et faire chavirer la détermination du personnage principal, ce que j’ai aimé. Le livre nous immerge dans un contexte historique intéressant et réussit à décrire la vie en France au début du 19e siècle de façon brillante. Outre Jean Valjean, les autres personnages de l’histoire, Fantine et Marius, réussissent à diversifier l’intrigue et la rendre encore plus captivante. Les aventures qui y sont racontées sont intemporelles et gardent toujours une dose d’humanité et d’humilité. Le style d’écriture est loin de ce qu’on peut s’imaginer en tant que jeune. Il est simple et soutenu. Aucun mot n’est de trop et toutes les phrases se complètent. Victor Hugo a réussi à faire, dans cet ouvrage, ce que peu d’écrivains ont pu accomplir : écrire un livre immuable capable d’expliquer et démasquer la misère d’un peuple sans la rabaisser, le tout avec un vrai récit de qualité. Je recommande donc fortement ce livre à tous les passionnés de la lecture.

Rédigé par Divine Lutete-Khonde, le 14 avril 2019.

Le meilleur des mondes

Auteur : Aldous Huxley

Maison d’édition : Chatto & Windus

Année de parution : 1932


Résumé : 

Bernard Marx est un psychologue travaillant pour l’institut le plus prestigieux de Londres, le Centre d’incubation et de conditionnement de Londres-Central. Son titre et sa position sont réputés et admirés cependant, Bernard souffre d’un manque important, il n’est pas parfait et en tant que membre de la caste Alpha, ceci n’est pas acceptable. En effet, dans cette société où le concept de parents et de familles n’existe plus et où la population est fabriquée et modéliser aux désirs des plus hauts dirigeants, Bernard devient opprimé non seulement par ses collègues mais aussi par lui-même. Mais lorsque que la belle Lénina l’invite à un voyage dans une réserve, Bernard fait la rencontre de John, un sauvage en qui il retrouvera une chance de se venger de la société.

Critique : 

Le seul mot qui pourrait selon moi décrire le livre : poignant ! Le meilleur des mondes est, pour moi, l’archétype même de la dystopie en littérature. Pour ceux qui arrivent à compléter les deux premiers pénibles chapitres d’explication, ils sont récompensés avec une intrigue qui marque l’esprit et donne lieu à une vraie réflexion sur notre façon de penser et de vivre en société. Chaque personnage avait un rôle et des caractéristiques bien identifiables et facile à reconnaître même dans notre société d’aujourd’hui. Je pense là au désir de liberté de John contre le réalisme de Mustapha. Des dilemmes très important sont aussi apportés dans le roman, notamment celui de la liberté et la conscience individuelle contre la stabilité et l’unité de la vie en société. Bien que j’aie trouvé le livre un peu long à certains moments (je suis une lectrice très impatiente), il m’a semblé, vers la fin, qu’il était trop court. Le message était beaucoup plus important que je pensais qu’il allait être et il arrive à être délivré en tellement de formes différentes que c’en est choquant. C’est aussi l’un de ces livres qui engage à la discussion et aux débats, ce qui peut être un briseur de glace avec d’autres jeunes qui l’ont lu… ou peut-être pas ! Dans tous les cas, je recommande fortement ce livre aux jeunes de mon âge et j’espère vraiment qu’il deviendra l’un de vos coups de cœurs.

Rédigé par Divine Lutete-Khonde, le 1er avril 2019.

Le malade imaginaire

Auteur : Molière

Maison d’édition : Bordas

Année de parution : 1673 (parution de l’oeuvre originale)


Résumé : 

Argan, un vieil homme souffrant d’hypocondrie, la peur constante de tomber malade, est obsédé par les traitements et les remèdes. Il ne manque aucun de ses traitements et n’écoute plus les conseils de son médecin que ceux de sa fille, Angélique, qui recherche un moyen de marier son amant, Cléante. Avec l’aide de Toinette, la servante de la famille et Béralde, son oncle, Angélique essaie d’annuler son futur mariage avec Thomas Diafoirus, fils de médecin et gendre choisi personnellement pas Argan. Pendant ce temps, la seconde femme d’Argan cherche à s’emparer des possessions de son mari.

Critique : 

C’est dans cette situation aussi compliquée et bordélique qu’intrigante que va naître l’une des meilleures comédies de l’histoire de la littérature française. Bien que les pièces de théâtre et les ouvrages qu’on pourrait maintenant considérer comme anciens ne sont pas les plus attirants pour les jeunes, si nous prenons le temps de le lire, on comprend vite pourquoi il est aussi célèbre. Cette comédie est vraiment hilarante ! L’histoire en elle-même d’un hypocondriaque qui est obsédé par sa santé donne plusieurs occasions à des scènes absurdes. Comme la scène VI de l’acte I où un jeu du chat et de la souris se produit imprévisiblement. Le fait que ce soit une pièce de théâtre laisse aux lecteurs beaucoup de visualisations mentales de la pièce, ce qui représente pour moi un avantage. Le style d’écriture est beaucoup moins lourd qu’on pourrait l’anticiper a priori. Je recommande donc ce livre à tous ceux qui sont intéressés à avoir une belle introduction aux pièces comiques et aux drames d’antan.

Rédigé par Divine Lutete-Khonde, le 12 avril 2019

La Sélection

Auteur : Kiera Cass

Maison d’édition : HarperCollins

Année de parution : 2012


Résumé :

La Sélection. Le procédé par lequel le prince héritier du royaume d’Illéa, Maxon Schreave, choisit et épouse l’une des 35 jeunes filles pigées au hasard dans la population. Elle représente, pour la majorité de la gente féminine, la seule chance de s’élever au-dessus de la caste que cette monarchie leur a imposée dès leur naissance. Pour certaines, la chance de vivre dans le palais et devenir la reine est le seul désir de leur vie. Mais pour America Singer, venant d’une famille pauvre et brimée par les castes plus élevées, cette opportunité est de loin un de ses pires cauchemars. Non seulement la Sélection la projettera au-devant des projecteurs et du regard des aristocrates, mais aussi la séparera de sa famille et de son amour interdit, Aspen Leger. Mais, lors de sa rencontre avec le prince, sa perception de la couronne va très vite changer…

Critique:  

La Sélection est un roman alliant science-fiction et dystopie, considérant son contexte futuriste, son système de castes ainsi que la romance avec les différentes histoires d’amours des personnages principaux. Ce sont deux genres qui sont très différents et distants l’un de l’autre et pourtant, Kiera Cass a sublimement réussi à les agencer et à créer une fantaisie qui m’a enchanté dès les premiers chapitres ! Il est très facile pour chaque lecteur de tomber sous le charme d’America, la personnage principale. Malgré son courage et sa détermination vers son but, elle reste aussi vulnérable et sensiblement consciente tout au long de la lecture, même si son comportement peut se faire très cliché à certains moments. Je pense que La Sélection va faire naître en chaque lecteur un sentiment d’attachement aux personnages et à l’histoire, sentiment qui continuera de grandir avec les deux autres livres de la série. Je pense aussi que bien que nous voyions le système des castes à travers les sélectionnés, il aurait été intéressant de le voir à travers la population aussi. Mais ceci ne représente que de petits bémols comparés au reste de l’histoire. À chaque moment et à chaque revers, l’intrigue s’intensifie et crée un dénouement qui surprend. Donc, je peux affirmer que La Sélection de Kiera Cass est un livre que je recommande aux jeunes ados.

Rédigé par Divine Lutete-Khonde, le 10 avril 2019.