Archives par mot-clé : roman

Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens

Auteur : Becky Albertalli
Maison d’édition : Hachette Livre
Année de parution : 2017


Résumé :

Simon Spier est un jeune homme vivant dans une banlieue d’Atlanta. On le voit vivre ses péripéties en compagnie de ses trois meilleurs amis, Nick, Leah et Abby. Pourtant, ceux-ci ne savent pas quel est son secret. Il est gay, et il ne sait pas comment faire avec. Non qu’il en ait honte, au contraire! Il a seulement peur du jugement, plus particulièrement celui de ses proches, à qui il ne voudrait pas décevoir. Une chance qu’il a Blue, un garçon homosexuel qu’il a rencontré sur Tumblr. Ils vont à la même école, mais ils ne se connaissent pas. Qui peut bien se cacher derrière ce profil? Entre Oréos, références sur Harry Potter et théâtre, vous découvrirez comment Simon s’est ouvert au monde.

Critique :

J’ai adoré comment l’auteure a pu mettre en écrit un sujet qui est encore mis dans l’ombre dans notre société. Simon est un personnage attachant avec plusieurs qualités. Le fait que nous puissions « être dans sa tête » m’a beaucoup plu, puisqu’il démontre à quel point l’attirance envers un certain sexe ne change pas notre mentalité. Simon nous fait rire, nous remet en question. Il est parfois perdu, mais ses amis sont toujours là pour lui. Sans oublier Blue! Nous ne connaissons peut-être pas son vrai prénom, mais nous pouvons clairement dire qu’il a une place importante dans ce livre. Il aide Simon à s’accepter et à faire son fameux coming out. Lorsque j’ai commencé à lire le livre, je ne l’ai pas lâché tant que je ne l’ai pas terminé! Il est vrai que les premières pages ne m’ont pas accrochées, mais vous pouvez être certain que je n’ai pas regretté d’avoir continué ma lecture! De plus, les références aux livres Harry Potter m’ont beaucoup plu, tout en donnant une plus grande crédibilité au roman en démontrant des aspects de la vie réelle. En fait, je me demandais parfois si Simon existait vraiment, tellement que tout ce qui lui arrivait était bien expliqué. C’est une lecture fluide qui fait plaisir à entreprendre. L’oeuvre met en avant des personnages crédibles qui ne tombent pas dans des clichés. Ils sont originaux, attachants et intéressants.

Je donne une note de 8,7/10 à ce roman, que je vous conseille bien entendu!

Rédigé par Syndy Jetté, 9 novembre 2017

Oscar et la dame rose

Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt

Maison d’édition : Albin-Michel

Année de parution : 2002


Résumé :

Oscar est un jeune enfant de seulement 10 ans qui vit à l’hôpital, car il est atteint de leucémie. Un jour, il rencontra la dame rose, qui, elle est une bénévole du lieu. Elle se présente au jeune malade sous le rôle d’une ex-catcheuse professionnelle et lui raconte ses supposés combats, ce qui redonne de la joie au jeune garçon. Cette même madame, lui propose décrire des lettres a Dieu chaque jour et de faire comme si 24 heures représentaient 10 ans de sa vie. Oscar aura donc eu l’impression d’avoir vécu toute sa vie comme toute personne en santé. Devenant donc adulte très vite, Oscar tombe amoureux d’une autre enfant malade qui se nomme Peggy Blue et ils se marient ensemble. Bien évidemment, la maladie est plus forte que le jeune garçon et il est retrouvé mort dans sa chambre d’hôpital avec un mot mystérieux à ses côtés.

Critique :

Oscar et la dame rose est un très petit roman d’une centaine de pages, il se lit donc assez vite. Dans ce livre, une histoire triste, touchante, mais à la fois humoristique grâce à la dame rose est présente, ce qui rend le livre très agréable à lire. Bien sûr, plusieurs personnes vont pleurer lorsqu’ils vont apprendre que le jeune garçon plein de bonheur que l’on avait tant appris à aimer lors de la lecture meurt d’une façon si mystérieuse. Malgré la longueur du livre, je pense qu’il peut s’adresser à tout le monde, car il nous fait réfléchir et nous apprend une leçon sur la vie. Il est très facile de s’imaginer les lieux et les personnages du livre à cause des détails présents, mais aussi grâce au film sorti en 2009. L’histoire émouvante m’a donné très envie de découvrir les autres œuvres écrites par Eric-Emmanuel Schmitt. Je vous suggère amplement de lire ce roman dans vos temps libres et de vous le procurer le plus vite possible !

Rédigé par Marc-Antoine Nadeau

Nate imbattable


Auteur : Lincoln Peirce
Maison d’édition : Scholastic
Année de parution : 2014


Résumé :

Dans ce sixième tome des aventures de Nate le très peu de chance que Nate a semble l’abandonner. Premièrement, dans un geste de frustration il va lancer une bouteille vide sur la poubelle qui va rebondir sur le proviseur. Deuxièmement, le groupe de musique de Nate a été désigné pour se produire sur scène devant toute l’école, après une chicane avec Arthur, Nate est désigné comme nouveau chanteur du groupe. Le jour du spectacle Nate oublie les paroles de la chanson qu’ils avaient rédigées, il deviendra la risée de l’école. Mais avec un petit coup de pouce de la part de Chad, Nate deviendra « un homme à tout faire ».

Critique :

Fou rire, divertissement et amusement, tout y était pour le sixième tome des aventures de Nate. Une fois de plus Nate se mettra les pieds dans le trouble comme d’habitude il réussira à se tirer d’affaire mais cette fois-ci il le fera grâce a un objet en particulier qui lui portera chance: un pied en plastique. L’originalité, voilà ce que j’ai le plus aimé de ce livre. L’auteur a été très original en ne prenant pas un objet cliché comme porte bonheur tel un trèfle à quatre feuilles ou une patte de lapin. Pour tout ceux qui ont aimé l’amusante collection intitulé Journal d’un dégonflé, cette collection est faite pour vous.

Rédigé par Rivaldi Maitre, le 16 octobre 2016

Morgane 1. La Fée urbaine

Auteur : Annie Lavigne

Maison d’édition : Les Éditions des Intouchables

Année de parution : 2010


Résumé :

L’histoire racontée est celle de Morgane, une jeune étudiante parisienne, passionnée par la vie et possédant une soif inextinguible pour l’aventure. C’est le début de l’automne, le temps de retourner à l’école. Pour elle, c’est la dernière année de lycée avant d’obtenir son baccalauréat en littérature; pour Julien, c’est le départ en Italie. Julien était son compagnon de vie, son ami, son confident, son amoureux. Après son départ, Morgane s’est retrouvée seule face à elle-même, avec un vide dans l’âme qui lui semblait impossible à combler. C’est alors qu’elle avait touché le fond qu’elle rencontra Alexandre, qui semblait beaucoup s’intéresser à elle. Qui choisir : Julien, le passionné, ou Alexandre, l’irrésistible?

Critique :

Selon moi, « Morgane : Fée urbaine » est le premier tome d’une trilogie qui se démarque, entre autres par le thème de l’amour, qui est dépeint par l’auteure avec un style qui fait mouche, et la passion, le goût pour l’aventure qu’il nous fait ressentir.

Tout d’abord, dans ce roman, le thème de l’amour nous est présenté d’une façon unique, car l’auteure nous montre les deux côtés de la médaille. En effet, Morgane est une jeune femme qui a vécu beaucoup de choses pour son âge, dont plusieurs relations amoureuses, qui ne se sont pas toujours bien terminées. On le comprend à travers les pages de son « carnet d’inspiration », dans lequel elle écrit de la poésie et parle de ses états d’âme. Par exemple, lorsqu’elle écrit « Allez! Tout le monde dehors! Arrêtez de chercher, ce n’est pas ici qu’il se cache! Vous ne trouverez rien d’autre que des maux de tête et des pleurs. Des rires qui sonnent faux et des cœurs vides de sentiments. Des baisers pleins d’arrière-pensées et des corps sans chaleur (…) ». Le cœur de Morgane est une montagne russe et c’est, entre autres, ce qui rend le roman si intéressant.

Ensuite, la passion pour la vie qui émane de cette jeune lycéenne est telle qu’elle nous donne, à notre tour, le goût de vivre, d’aimer, de voyager et de profiter de chaque petit instant, aussi anodins soient-ils. Effectivement, à la fin du roman, Morgane en a assez de sa vie à Paris. Elle décide donc de partir à l’aventure : « Je suis prête pour la grande aventure, pour le mystère, la découverte. Je suis prête à partir à la découverte de moi-même… » . Un autre extrait de son carnet, qui nous fait réfléchir au sens de notre vie. La réussite scolaire, le travail, le stress : cela en vaut-il vraiment la peine? Ne devrions-nous pas seulement nous laisser emporter, nous aussi, par les mystères de la vie?

Bref, je recommande assurément ce roman, car c’est une œuvre inspirante qui nous offre une nouvelle perspective sur le monde.

Rédigé par Elsa Clément, 25 février 2017.

Mercure

Auteur : Amélie Nothomb

Maison d’édition : Les Éditions Albin Michel

Année de parution : 1998


Résumé :

Le 2 mars 1923, Françoise Chavaigne, la meilleure infirmière de l’hôpital de Nœud, est envoyée par sa patronne sur l’île de Mortes-Frontières pour soigner le Capitaine, un vieil homme qui vit seul sur son lopin de terre, isolé du reste du monde. Lorsqu’elle met pied sur l’île, elle est fouillée et pénètre dans l’immense manoir de l’homme. Elle apprend que, en fait, ce n’est pas le Capitaine qui est malade, mais bien Hazel, sa jeune protégée qu’il cache sur l’île depuis déjà cinq ans. L’infirmière, après avoir examiné la jeune fille, se rend bien compte qu’elle n’a rien de grave, mais décide de mentir au vieil homme et à sa patronne dans le but de continuer à voir Hazel. Le mystère plane sur Mortes-Frontières : que cache le capitaine? Pourquoi ne veut-il pas qu’Hazel quitte l’île?

Critique :

À mon avis, « Mercure », d’Amélie Nothomb, est un excellent roman, à cause de l’ambiance de mystère qui nous suit tout au long de notre lecture et du thème du mensonge, qui est abordé habillement par l’auteure.

Premièrement, ce roman est un roman de mystère, avec une pareille ambiance qui plane tout au long de notre lecture. En effet, on se pose beaucoup de questions, auxquelles nous n’obtenons réponse que vers la fin du livre. De plus, l’auteure sait comment créer une ambiance et le fait avec une aisance assez surprenante : « Pour habiter cette île, il faut avoir quelque chose à cacher. Je suis sûre que le vieux a un secret. Je n’ai aucune idée de ce que ce pourrait être ; si j’en juge d’après les précautions qu’il prend, ce doit être grave. » Cet aspect de l’œuvre de Nothomb nous intrigue, ajoute du suspense et nous donne envie de poursuivre notre lecture jusqu’à la toute fin.

Deuxièmement, le thème principal de ce roman, soit le mensonge, est très bien dépeint par l’auteure. Effectivement, on le voit dès le début de l’histoire, lorsque Françoise, l’infirmière, ment à propos de l’état de santé d’Hazel. Plus l’histoire avance, plus cette dernière s’enfonce dans son mensonge dans le but de continuer à voir Hazel : elle ment à sa patronne, au Capitaine et même à Hazel, à un certain point. Cet aspect du roman reflète, en quelque sorte, la réalité, puisque le mensonge en fait partie intégrale. Nous mentons, chaque mois, chaque semaine, chaque jour de notre existence, dans le but d’échapper à quelque chose qui, tôt ou tard, finira toujours par nous rattraper.

En résumé, je recommande ce roman à tous, car il est rempli de mystères et reflète bien la réalité.

Rédigé par Elsa Clément, 26 février 2017.

La vie compliquée de Léa Olivier tome 6 : Tornades

tornades

Auteur : Catherine Girard-Audet

Maison d’édition : Les Malins

Année de parution : 2014


 

Résumé :

Le sixième tome de cette série commence par le départ de la famille Olivier vers Varadero, à Cuba, pour les vacances de Noël. Pendant son voyage, elle rencontrera une petite fille de 10 ans qui la suivra à chacun de ses pas, un garçon dont elle tombera amoureuse et une maladie qui restera avec elle pendant une semaine. L’arrivée de la nouvelle année l’amènera à faire de nouvelles résolutions. Elle devra tout de même confronter l’école, les nunuches, l’ami de son frère et pire encore. Durant ses derniers mois de 15 ans, elle décidera de ne plus penser qu’à elle et de laisser une deuxième chance aux personnes qui l’ont déçue auparavant.

Critique :

J’ai bien aimé ce livre, car il a un style d’écriture de ‘’journal intime’’ moderne. La jeune fille, Léa, n’écrit pas dans un journal, mais envoie plutôt des courriels et des messages textes qui nous parlent de ce qu’elle vit à Montréal à sa meilleure amie qui habite à Québec. Dans cette série, il n’y a pas un narrateur, mais plusieurs car Léa envoie des messages et ses amis lui répondent. Peu importe ce qu’il se passe, il faut toujours passer par les réseaux sociaux. Personnellement, j’ai lu ce roman assez vite, puisque l’auteur de la série écrit dans le genre de langage avec lequel les jeunes d’aujourd’hui s’expriment. L’introduction de nouveaux personnages se fait une manière particulière et comique. La façon dont Léa décrit son voyage est aussi drôle qu’intéressante. Dans chacun des tomes, on peut apprendre quelques leçons de la vie. Le sixième tome nous montre qu’il faut toujours laisser une deuxième chance à une personne qu’on connait peu.

 

Rédigé par Marilyne Nguyen, 22 octobre 2015

La vie compliquée de Léa Olivier tome 7 : Trou de beigne

trou de beigne

Auteur : Catherine Girard-Audet

Maison d’édition : Les Malins

Année de parution : 2015


 

Résumé :

Les 16 ans de Léa commençaient pourtant bien. Comblée d’amour par son petit ami, elle file le parfait bonheur…ou presque! Elle voudrait intégrer Olivier au reste de sa bande d’amis. L’année scolaire de Léa tire à sa fin et se trouver un boulot à temps plein pendant les vacances n’était pas aussi facile qu’elle le croyait. Elle a dû traverser une multitude d’obstacles avant de décrocher un emploi qui n’est pas à son goût. Avec son petit copain qui ne trouve plus de temps pour elle à cause son emploi, sa meilleure amie qui est en peine d’amour, les nunuches qui continuent de se moquer d’elle dû à son boulot et de l’uniforme affreux, l’été de Léa sera mouvementé!

Critique :

Pour ce septième tome, j’ai bien aimé le début, car je mourrais d’impatience de savoir ce qui s’est passé avec le suspense dans lequel le sixième tome nous a laissé. Plus on avançait, de plus en plus on voulait savoir ce qui se passait. La façon dont l’auteur décrit les péripéties de Léa lorsqu’elle travaille était amusante. J’ai apprécié lorsque la meilleure amie de Léa a continué de persévérer malgré la situation qu’elle venait de vivre. Lorsque les nunuches humilient Léa, celle-ci est toujours prête à se défendre et à les humilier avec des répliques cinglantes tout en les mettant bouche bée. Je conseille ce roman aux passionnés de romans de genre « journal intime ». Bref, j’ai très hâte de savoir la suite de cette série.

 

Rédigé par Marilyne Nguyen, 26 octobre 2015

La cosmétique de l’ennemi

cosmetique ennemi

Auteure : Amélie Nothomb

Maison d’édition : Albin Michel

Année de publication : 2001


Résumé

Jérôme Angust, homme d’affaires qui semble être tout ce qu’il y a de plus banal, attend son vol, assis dans les chaises inconfortables communes aux aéroports. Textor Texel, un peu moins banal, avait décidé de faire de Jérôme la victime du crime parfait. Personne n’était au courant. Pas même Jérôme. Tout ce que Textor Texel avait eu à faire, c’était de parler et d’attendre. Et plus il parlait, plus son piège se refermait sur sa victime. Plus le dialogue se poursuivait, plus l’effet d’entonnoir opérait. « J’agis en fonction d’une cosmétique rigoureuse. La cosmétique, ignare, est la science de l’ordre universel, la morale suprême qui détermine le monde. Ce n’est pas ma faute si les esthéticiennes ont récupéré ce mot admirable. Il eût été anticosmétique de débarquer en vous révélant d’emblée votre élection. Il fallait vous la faire éprouver par un vertige sacré. »

Critique

Un chef-d’œuvre. Amélie Nothomb ne manque jamais de me fasciner. Sa fluidité pour décrire des récits aussi complexes me surprend à chaque fois. Elle aborde des thèmes complexes, durs, controversés. Mais elle le fait avec tant d’adresse et en parle d’un point de vue si peu commun qu’on ne peut s’empêcher de tourner page après page, sans même s’en rendre compte. Textor Texel est certes un être abominable doublé d’un assassin, mais je n’ai pu m’empêcher de lui donner raison sur beaucoup de choses et je dois avouer qu’il m’a souvent bien fait rire. On cherche par tous les moyens de savoir si Jérôme Angust va réellement mourir, et si oui, comment. Le suspense dure jusqu’aux toutes dernières pages, qui ne déçoivent absolument pas. Un roman qui se lit très bien, qui soulève des questionnements dans notre for intérieur, qui ne laisse pas de place à l’ennui, avec une touche d’humour pour équilibrer le drame.

 

Rédigé par Marianne Hamiaux, 12 mai 2015.

La formule de Dieu

formule de dieuAuteur : José Rodrigues dos Santos

Maison d’édition : HC Éditions

Année de parution : 2012


Résumé :

Nous avons retrouvé un document inachevé d’Einstein et c’est l’Iran qui l’a en sa possession. Pourquoi l’Iran? Car elle cherche à s’approprier les secrets de la gigantesque bombe atomique qu’Einstein aurait créée avant de mourir. Le seul hic : le document est supposément codé en polonais et les Iraniens ne parviennent pas à déchiffrer ses innombrables mystères. C’est pourquoi ils font appel à Tomás Noronha, un excellent cryptologue polonais qui a pour mission de les aider à déchiffrer ce dossier scientifique. Mais une course à l’armement nucléaire n’en est pas une tant que la CIA, la religion et l’amour ne sont pas entrés en jeu. Malheureusement pour Tomás, ces derniers ont déjà jeté les dés…

Critique :

Ce livre est tout simplement fantastique, car il marie merveilleusement bien la science, la spiritualité et le suspense et ces trois éléments réunis ensemble ne pouvent être que gagnants. Tout d’abord, le contenu scientifique de l’histoire est si bien vulgarisé qu’il saura plaire à n’importe qui, même aux lecteurs les moins friands de physique et de mathématiques. En passant des lois de la relativité d’Einstein aux innombrables questionnements de l’humain concernant l’univers, vous ne verrez plus jamais le monde de la même manière après avoir fermé ce livre. Ensuite, si vous êtes persuadé que ce livre ne vous plaira pas à cause de son côté trop théorique et rationnel, vous vous trompez. Ce qui rend incroyable ce roman est la façon dont l’auteur a réussi à créer une analogie surprenante entre la religion et la science. En expliquant soigneusement comment la science et la spiritualité sont reliées ensemble, ce roman nous fait fortement réfléchir sur l’essence même de la vie sans toutefois nous faire la morale. Il est vrai qu’il a fallu que je relise plusieurs fois quelques passages pour comprendre l’essentiel du message véhiculé dans certains dialogues, mais ce n’était pas parce que le texte était écrit de façon trop laborieuse. Cette lecture n’est pas pour la détente, car, au contraire, elle nous permet de faire remuer nos méninges continuellement. Finalement, le roman nous tient en haleine du début à la fin, chaque chapitre finissant avec un suspense terrible. On ne peut plus le lâcher une fois ouvert!

Rédigé par Flavie Charbonneau, 15 avril 2015.

Candide

candideAuteur : Voltaire

Maison d’édition : Étonnants Classiques

Année de première parution : 1759


 

Résumé

 Au début de cette aventure, Candide, qui vit en Vestphalie dans le château de monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh, se fait chasser de chez lui pour avoir embrassé mademoiselle Cunégonde. À partir de ce moment, le voyage autour du monde de Candide commença. Il traversa plusieurs pays en rencontrant plusieurs personnages étranges et entre traversant plusieurs péripéties désolantes. Même dans les moments les plus difficiles, Candide croyait toujours en les enseignements du philosophe Pangloss, qui lui disait que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Critique

Candide est un livre philosophique très ancien. Il dénonce la pauvreté, la guerre qui tue plein d’innocents, la famine, la violence gratuite, etc. De plus, Candide est une satire. En écrivant cette œuvre, Voltaire utilisait l’ironie et l’humour pour transmettre ses idées à la société, de façon à ce que son livre ne soit pas censuré par l’Église ou les riches dominants. Le fait que Candide soit un livre satirique rend ce roman très drôle par moments, même si on y dénonce les maux faits par l’homme.

Louis-Philippe Bertrand, 2 janvier 2014