Archives par mot-clé : Elsa Clément

Morgane 1. La Fée urbaine

Auteur : Annie Lavigne

Maison d’édition : Les Éditions des Intouchables

Année de parution : 2010


Résumé :

L’histoire racontée est celle de Morgane, une jeune étudiante parisienne, passionnée par la vie et possédant une soif inextinguible pour l’aventure. C’est le début de l’automne, le temps de retourner à l’école. Pour elle, c’est la dernière année de lycée avant d’obtenir son baccalauréat en littérature; pour Julien, c’est le départ en Italie. Julien était son compagnon de vie, son ami, son confident, son amoureux. Après son départ, Morgane s’est retrouvée seule face à elle-même, avec un vide dans l’âme qui lui semblait impossible à combler. C’est alors qu’elle avait touché le fond qu’elle rencontra Alexandre, qui semblait beaucoup s’intéresser à elle. Qui choisir : Julien, le passionné, ou Alexandre, l’irrésistible?

Critique :

Selon moi, « Morgane : Fée urbaine » est le premier tome d’une trilogie qui se démarque, entre autres par le thème de l’amour, qui est dépeint par l’auteure avec un style qui fait mouche, et la passion, le goût pour l’aventure qu’il nous fait ressentir.

Tout d’abord, dans ce roman, le thème de l’amour nous est présenté d’une façon unique, car l’auteure nous montre les deux côtés de la médaille. En effet, Morgane est une jeune femme qui a vécu beaucoup de choses pour son âge, dont plusieurs relations amoureuses, qui ne se sont pas toujours bien terminées. On le comprend à travers les pages de son « carnet d’inspiration », dans lequel elle écrit de la poésie et parle de ses états d’âme. Par exemple, lorsqu’elle écrit « Allez! Tout le monde dehors! Arrêtez de chercher, ce n’est pas ici qu’il se cache! Vous ne trouverez rien d’autre que des maux de tête et des pleurs. Des rires qui sonnent faux et des cœurs vides de sentiments. Des baisers pleins d’arrière-pensées et des corps sans chaleur (…) ». Le cœur de Morgane est une montagne russe et c’est, entre autres, ce qui rend le roman si intéressant.

Ensuite, la passion pour la vie qui émane de cette jeune lycéenne est telle qu’elle nous donne, à notre tour, le goût de vivre, d’aimer, de voyager et de profiter de chaque petit instant, aussi anodins soient-ils. Effectivement, à la fin du roman, Morgane en a assez de sa vie à Paris. Elle décide donc de partir à l’aventure : « Je suis prête pour la grande aventure, pour le mystère, la découverte. Je suis prête à partir à la découverte de moi-même… » . Un autre extrait de son carnet, qui nous fait réfléchir au sens de notre vie. La réussite scolaire, le travail, le stress : cela en vaut-il vraiment la peine? Ne devrions-nous pas seulement nous laisser emporter, nous aussi, par les mystères de la vie?

Bref, je recommande assurément ce roman, car c’est une œuvre inspirante qui nous offre une nouvelle perspective sur le monde.

Rédigé par Elsa Clément, 25 février 2017.

Mercure

Auteur : Amélie Nothomb

Maison d’édition : Les Éditions Albin Michel

Année de parution : 1998


Résumé :

Le 2 mars 1923, Françoise Chavaigne, la meilleure infirmière de l’hôpital de Nœud, est envoyée par sa patronne sur l’île de Mortes-Frontières pour soigner le Capitaine, un vieil homme qui vit seul sur son lopin de terre, isolé du reste du monde. Lorsqu’elle met pied sur l’île, elle est fouillée et pénètre dans l’immense manoir de l’homme. Elle apprend que, en fait, ce n’est pas le Capitaine qui est malade, mais bien Hazel, sa jeune protégée qu’il cache sur l’île depuis déjà cinq ans. L’infirmière, après avoir examiné la jeune fille, se rend bien compte qu’elle n’a rien de grave, mais décide de mentir au vieil homme et à sa patronne dans le but de continuer à voir Hazel. Le mystère plane sur Mortes-Frontières : que cache le capitaine? Pourquoi ne veut-il pas qu’Hazel quitte l’île?

Critique :

À mon avis, « Mercure », d’Amélie Nothomb, est un excellent roman, à cause de l’ambiance de mystère qui nous suit tout au long de notre lecture et du thème du mensonge, qui est abordé habillement par l’auteure.

Premièrement, ce roman est un roman de mystère, avec une pareille ambiance qui plane tout au long de notre lecture. En effet, on se pose beaucoup de questions, auxquelles nous n’obtenons réponse que vers la fin du livre. De plus, l’auteure sait comment créer une ambiance et le fait avec une aisance assez surprenante : « Pour habiter cette île, il faut avoir quelque chose à cacher. Je suis sûre que le vieux a un secret. Je n’ai aucune idée de ce que ce pourrait être ; si j’en juge d’après les précautions qu’il prend, ce doit être grave. » Cet aspect de l’œuvre de Nothomb nous intrigue, ajoute du suspense et nous donne envie de poursuivre notre lecture jusqu’à la toute fin.

Deuxièmement, le thème principal de ce roman, soit le mensonge, est très bien dépeint par l’auteure. Effectivement, on le voit dès le début de l’histoire, lorsque Françoise, l’infirmière, ment à propos de l’état de santé d’Hazel. Plus l’histoire avance, plus cette dernière s’enfonce dans son mensonge dans le but de continuer à voir Hazel : elle ment à sa patronne, au Capitaine et même à Hazel, à un certain point. Cet aspect du roman reflète, en quelque sorte, la réalité, puisque le mensonge en fait partie intégrale. Nous mentons, chaque mois, chaque semaine, chaque jour de notre existence, dans le but d’échapper à quelque chose qui, tôt ou tard, finira toujours par nous rattraper.

En résumé, je recommande ce roman à tous, car il est rempli de mystères et reflète bien la réalité.

Rédigé par Elsa Clément, 26 février 2017.

Gatsby le magnifique

Auteur : F. Scott Fitzgerald

Maison d’édition : Éditions du Sagittaire et Éditions Bernard Grasset

Année de parution : 1946


Résumé :

Nous sommes au printemps de l’an 1922. Nick Carraway, un jeune homme dans la trentaine, emménage dans une modeste demeure dans le quartier de West Egg, là où on retrouve les nouveaux riches, à Long Island, New York. Nick, quant à lui, n’est qu’un pauvre agent de change à la bourse qui, à tout hasard, s’est trouvé à être le voisin d’un homme mystérieux, habitant dans une immense villa aux allures de château victorien. Cet homme se prénomme Jay Gatsby et c’est son histoire que nous découvrons, sous les yeux objectifs de Nick, qui commence son récit en rappelant les paroles de son père : « Quand tu auras envie de critiquer quelqu’un, songe que tout le monde n’a pas joui des mêmes avantages que toi. »

Critique :

À mon avis, cet ouvrage est un chef-d’œuvre, car l’auteur nous démontre le « vide » de la classe supérieure, le thème principal, avec une aisance étonnante et nous laisse dans toute une gamme d’émotions avec une fin qui marque l’esprit à tout jamais.

Tout d’abord, tout au long du récit, l’auteur nous dépeint une société superficielle et matérialiste, composée de gens égoïstes dépourvus de valeurs morales. En effet, c’était dans cette réalité que vivaient les gens de la classe supérieure durant la décennie des années 20, aux États-Unis. Le narrateur, Nick Carraway, ne faisait pas partie de cette catégorie de gens, mais le réalise à force de côtoyer sa cousine Daisy et son mari Tom Buchanan, membres de l’élite new-yorkaise vivant à East Egg, de l’autre côté de la rive. À la toute fin du récit, Nick pense à tout ce qui s’est passé et dit que « c’étaient des gens négligents – Tom et Daisy – ils brisaient choses et êtres, pour se mettre, ensuite, à l’abri de leur argent ou de leur vaste négligence, ou, quelle que fût la chose qui les tenait ensemble, en laissant à d’autres le soin de faire le ménage… » (p. 221)  Cet aspect de la société que Fitzgerald aborde dans son œuvre nous fait voir la vrai nature des gens et rend l’histoire encore plus réaliste et touchante.

Ensuite, ce roman raconte l’histoire d’un homme, Jay Gatsby, qui a consacré sa vie à sa reconnaissance, à sa réputation et qui, durant cinq ans, a poursuivi un rêve, un amour de jeunesse, inatteignable. Cet aspect du roman va dans le même sens que le rêve américain, si légendaire durant les années 20, mais qui s’est terminé tragiquement avec la crise économique des années 30. Comme l’auteur a voulu nous le démontrer, tout rêve a une fin et celui de Gatsby ne fait pas exception. Cette œuvre nous laisse avec un goût amer en bouche, un dégout profond pour des gens insouciants et égoïstes. La fin, si inattendue, est décrite avec un style impeccable et des mots poignants qui renferment toute la tristesse de cette histoire.

Bref, je recommande fortement ce roman, car c’est un classique qu’il faut lire au moins une fois dans sa vie.

Rédigé par Elsa Clément, 3 février 2017.

Qui es-tu Alaska?

alaskaAuteur : John Green

Maison d’édition : Gallimard

Année de parution : 2011


 

Résumé :

C’est l’histoire de Miles Halter, un jeune homme de 16 ans, qui a l’impression de ne pas avoir vécu beaucoup de choses pour son âge. Il décide donc de quitter le nid familial pour le pensionnat de Culver Creek, en Alabama. Il part en quête d’un «grand Peut-Être» (une citation de Rabelais). Autrement dit, il part à la recherche de nouvelles possibilités. Là-bas, il se fait de très bons amis, dont le Colonel, Takumi, Lara et Alaska, la fameuse Alaska. Alaska Young est une jeune femme drôle, intelligente et belle, mais à la fois troublante et insaisissable. Comme vous vous en doutez probablement déjà, il tombe amoureux de celle-ci dès qu’il la voit. Sauf que cette magnifique Alaska est imprévisible et cette imprévisibilité finira par causer beaucoup de tort aux gens qui l’aiment.

Critique :

J’ai vraiment adoré ce roman. Premièrement, comme les chapitres étaient marqués comme «130 jours avant», le suspense était intensément présent. 130 jours avant quoi? On ne le sait qu’au milieu du livre. J’ai commencé à me douter de ce qui allait se passer seulement un chapitre avant que l’auteur l’annonce. Je pense donc que celui-ci a su comment garder ses lecteurs en haleine pendant très longtemps et c’est une raison pour laquelle j’ai beaucoup aimé ce livre. De plus, personnellement, j’aime quand il y a du suspense dans une histoire. Je crois que ça incite les lecteurs, dont moi-même, à avoir envie de finir le livre. Un autre de mes critères pour considérer un livre comme excellent est qu’il faut que j’aie envie de verser une larme au moins une fois pendant ma lecture. En effet, je pense que, plus un livre est triste, meilleur il est. Avec ce livre, des larmes, j’en ai littéralement versées. Je ne veux pas vendre le punch, mais ce qui arrive au milieu du livre est simplement très triste. Dans la deuxième partie, les chapitres sont marqués comme «12 jours après». Je pensais que j’allais perdre l’envie de continuer ma lecture après l’évènement du milieu, mais pas du tout! Dans cette partie, il y a plus d’intrigue puisqu’il y a comme une enquête pour comprendre ce qui s’est vraiment passé. On a tellement envie de savoir ce qui est vraiment arrivé qu’on finit le livre en un rien de temps. Pour conclure, j’ai énormément aimé ce roman! Le mélange d’histoire d’amour et de tragédie avec la touche d’humour formait un parfait accord. Je recommande ce livre à tous ceux qui aiment ce genre de roman!

Rédigé par Elsa Clément, 6 mars 2015.

L’épreuve 1. Le labyrinthe

labyrintheAuteur : James Dashner

Maison d’édition : Pocket Jeunesse

Année de parution : 2012


 

Résumé :

Un jeune homme se nommant Thomas se réveille, ayant perdu toute mémoire, dans une cage qui monte vers la surface. Lorsqu’il sort de la cage, il se retrouve entouré par une trentaine de garçons, dans un lieu limité entre quatre immenses murs de pierre. Il apprend rapidement que, derrière ces murs, se trouve un labyrinthe gigantesque, qui se modifie à chaque nuit et qui est peuplé de dangereuses créatures nocturnes. Thomas, étant très curieux, fait tout pour parvenir à devenir coureur, donc pouvoir parcourir le labyrinthe chaque jour dans le but de trouver la sortie. Il aimerait tant retrouver la mémoire puisqu’il a l’impression que la clé du mystère s’y trouve. Aucun de garçons ne sait pourquoi ils sont là ni qui les a envoyés dans cet endroit, mais ils sont déterminés à le découvrir. Va-t-il retrouver la mémoire? Vont-ils s’en sortir vivants?

Critique :

Ce livre, le premier de la série, est tout simplement excellent! J’aime beaucoup les histoires de science-fiction dans ce genre et celle-ci a rempli mes attentes. C’est le film qui m’a convaincue de lire le livre et c’était un très bon choix, car il était encore meilleur! Pour commencer, l’intrigue du roman était très bien, car, tout au long de celui-ci, c’était très mystérieux. En effet, on ne savait jamais à quoi s’attendre et tout ce qui se passait était imprévisible. C’est le type de livre qu’on lit et qu’on ne peut plus arrêter, car on a trop hâte de connaître la suite. Pour poursuivre, on pouvait voir différentes émotions durant l’histoire, comme l’amitié, la haine, la peur, l’amour, etc. Personnellement, j’ai beaucoup aimé que le livre aborde plusieurs thèmes, mais je crois que c’est la petite touche de romance qui le rend encore meilleur. En effet, cela ajoutait du contenu à l’intrigue et faisait que le livre n’était pas seulement une histoire de suspense. Finalement, les personnages étaient très bien élaborés et il y avait une grande variété de personnalités. Bref, je vous recommande fortement ce roman, car il est très bon et j’ai bien hâte de lire les deux tomes qui le suivent.

Rédigé par Elsa Clément, 3 février 2015.

Reviens-moi

reviens moiAuteur : Rachel Ward

Maison d’édition : Michel Lafon

Année de parution : 2013


 

Résumé :

Carl se réveille sur la rive d’un lac. Il voit d’abord son frère Rob, sans vie, se faire enfermer dans un sac noir et se faire emporter au loin par les pompiers. Ensuite, il regarde de l’autre côté et voit une jeune inconnue, tremblante et glacée. Le jeune homme n’a aucune idée de ce qui s’est passé, il n’en a aucun souvenir. Quelques jours après le mystérieux incident qui a emporté son frère, Carl ne se souvient toujours pas de ce qui est arrivé et personne ne le sait vraiment non plus. Il veut absolument le découvrir et pour cela, il doit retrouver la fille qui était présente au lac à ses côtés, le jour du drame. Le problème est qu’il n’a aucune idée ou souvenir de l’identité de cette inconnue. Il devra donc la retrouver, tout en faisant affaire avec l’esprit tourmentant de son frère, Rob.

Critique :

J’ai beaucoup aimé ce roman! Habituellement, je ne suis pas vraiment fan des histoires abstraites et un peu difficiles à comprendre, mais, avec ce livre, c’était différent. L’auteure a exactement su comment rendre l’histoire abstraite au début, mais complètement claire à la fin. J’ai trouvé son style d’écriture unique et intéressant. Aussi, j’ai aimé le fait qu’il y ait beaucoup de suspense puisque j’en suis une grande amatrice. J’ai toujours trouvé que l’histoire est plus captivante lorsqu’on ne s’attend pas à ce qui va arriver! J’ai donc beaucoup aimé l’intrigue parce que tout était imprévisible et l’auteure m’a définitivement tenue en haleine durant tout le roman. De plus, un roman n’est rien sans une belle histoire d’amour! Pour moi, une touche de romance est un indispensable dans un roman. Dans celui-ci, l’auteure a vraiment rempli mes attentes! La petite histoire d’amour entre Carl et Neisha était très cute, selon moi. Ce n’était vraiment pas le genre «conte de fées» qu’on voit dans les films. C’était plutôt très réaliste et représentatif de la réalité de deux adolescents amoureux. C’est probablement parce que je me sentais touchée par l’histoire, en tant qu’adolescente, que j’ai trouvé le tout si adorable. Pour conclure, j’ai vraiment apprécié la lecture de ce roman! Je le recommande à tous ceux qui ont envie de lire une bonne histoire de suspense!

Rédigé par Elsa Clément, 6 mars 2015.