Starters volume 2 : Enders

endersAuteur : Lissa Price

Maison d’édition : Robert Laffont

Date de parution : 2013


 

Résumé :

Alors que Callie Woodland croit avoir retrouvé une vie normale avec son petit frère Tyler et son ami Michael, le Vieux refait surface une fois de plus. Mais ce coup-ci, il utilise une nouvelle tactique : il prend possession des Metals et réussit à les contrôler. Callie fera tout pour l’arrêter. Elle ira même jusqu’à faire équipe avec Hyden, un garçon qu’elle a rencontré dans des circonstances plutôt… étranges. Mais qui est ce Hyden? Que veut-il vraiment?

Critique :

J’ai raffolé du deuxième et dernier tome de la série Starters : Enders. Comme dans le précédent livre, Callie, le personnage principal, m’a beaucoup impressionnée par sa force de caractère et son sang-froid. En effet, la Starter est confrontée à plusieurs situations différentes la mettant en danger, mais elle sait toujours garder son calme. De son côté, Hyden, un nouveau personnage dans la série, est plutôt mystérieux. On ne sait pas qui il est vraiment et quelles sont ses véritables intentions. Les lieux présents dans l’histoire étaient parfaitement décrits : assez de détails pour bien les imaginer et pas trop pour pouvoir se tanner. Puisque l’histoire se passe dans le futur, l’aspect futuriste de gadgets était très présent dans le roman. N’étant pas très technologique, il y avait parfois des gadgets que je n’arrivais pas à m’imaginer correctement. La fin était tout simplement spectaculaire. Je ne m’y attendais pas du tout et j’ai été surprise par certaines révélations. Je suis contente du dénouement final, mais j’aurais aimé qu’il y ait un troisième tome afin de savoir comment se passe la vie de Callie désormais. Bref, j’ai adoré ce livre.

 

Rédigé par Marianne Turcotte, le 12 janvier 2014.

Sorcière tome 14 : Aboutissements

AboutissementsAuteur : Cate Tiernan

Maison d’édition : AdA

Année de parution : 2013


 

Résumé :

« Aboutissements » raconte la vie de Morgan Rowlands, une sorcière de sang. Morgan est étudiante au secondaire et ces derniers jours, elle fait plusieurs rêves étranges qui mettent en vedette un faucon aux ailes de feux. De plus, de soudaines crises de somnambulisme la mettent en danger. De son côté, Niall Hunter, son petit ami, renonce à son rôle d’investigateur, tente de s’adapter à sa nouvelle vie avec son père et est confronté à la magie noire de Patricia Pearson. Qu’adviendra-t-il de Patricia et de son fils? Hunter réussira-t-il à vaincre cette magie obscure?

Critique :

J’ai adoré le 14e tome de la série Sorcière. Contrairement au précédent, on revient au quotidien de Morgan et de Hunter. L’auteure, Cate Tiernan, a su leur créer de nouveaux obstacles avec brio. La présence d’anciens personnages rend l’histoire surprenante. Je serai toujours fascinée par le courage, le sang-froid, la force et l’étendue des pouvoirs de Morgan. Quant à Hunter, son savoir fait de lui un jeune homme très mature. J’ai beaucoup aimé le fait de changer de narrateur (Morgan ou Hunter) à chaque chapitre et d’avoir un narrateur omniscient à l’épilogue, nous permettant de ressentir les émotions des personnages en même temps. Côté textuel, j’ai buté sur plusieurs mots, car je ne savais pas ce qu’ils signifiaient, rendant la lecture moins intéressante. Bref, au final, le livre était tellement bon que j’ai dévoré les 379 pages en une seule journée et que j’attends impatiemment la suite : l’enfant de la nuit.

 

Rédigé par Marianne Turcotte, 1er janvier 2014

Unraveling Isobel

unraveling isobelAuteur : Eileen Cook

Maison d’édition : Simon Pulse

Année de parution : 2012


 

Résumé :

La vie d’Isobel est loin d’être enviable : elle n’a plus de contacts avec son père schizophrène depuis des années, sa mère se remarie avec un homme (Richard) qu’elle connaît à peine, elle doit déménager dans un manoir gothique sur une île perdue et son beau-frère (Nathaniel) est extrêmement séduisant et totalement hors d’atteinte. Alors quand des phénomènes étranges commencent à se produire, Isobel fait face à trois possibilités : soit elle est malade comme son père, soit son beau-père tente de la faire partir, car elle monopolise l’attention, soit le fantôme de la soeur de Nate, morte avec sa mère dans de mystérieuses conditions tente de lui passer un message…

Critique :

J’ai beaucoup aimé ce roman, comment il relie à la fois le surnaturel, l’enquête et les maladies mentales avec une touche de romance. Ce roman était juste assez sinistre avec une bonne dose d’humour, histoire de rétablir l’équilibre. Je me suis dépêché de le finir pour connaître le pourquoi et le comment de la fin et je n’ai pas été déçue! J’avais un peu vu venir une des surprises, mais en fait j’ai été contente de la voir dans ce roman, car ça ajoute un élément assez important dans l’intrigue. J’ai aussi aimé l’incertitude durant tout le roman, car comme Isobel je n’arrivais pas toujours à distinguer ce qui était fait par l’homme ou ce qui était fait par un élément surnaturel. J’ai aussi apprécié qu’il n’y ait pas trop de longueurs passées sur l’apitoiement de soi-même, ni pour Isobel, ni pour Nathaniel. Ce sont tout les deux des personnages qui tentent d’avancer plutôt que de se rouler en boule et de se morfondre. En somme, un bon roman bien divertissant!

Rédigé par Ruby Swan, le 7 août 2014.

The Tyrant’s daughter

tyrants daughterAuteur : J.C. Carleson

Maison d’édition : Knopf books for young readers

Année de parution : 2014


 

Résumé :

Le père de Laïla est tué dans un coup d’état, celle-ci et sa famille sont exilés aux États-Unis. Elle apprend alors que contrairement à ce qu’on lui a toujours raconté, son père n’était pas le roi, mais un dictateur et un tyran. Où Laïla est déterminée à reconstruire sa vie, sa mère ne rêve que du passé. Elle conspire avec un officier de la CIA ainsi que des rebelles opposés à la dictature maintenue par l’oncle de Laïla, l’homme ayant ordonné l’assassinat du père de celle-ci. Prise dans un filet aux mailles emmêlées, comment Laïla pourra-t-elle s’en sortir?

Critique :

Ce roman est terriblement touchant par son réalisme exceptionnel et le contexte de son histoire. Laïla attire la sympathie, tant par son désir de vivre que par son douloureux présent. L’intrigue est extrêmement bien menée, avec un déroulement imprédictible et fascinant. Pendant la lecture de ce roman, je me suis retrouvée au coeur d’un jeu de pouvoir déchirant et mortel à la place de Laïla qui découvre tout un nouveau monde auquel s’adapter. La fin m’a laissée sur ma faim. J’ai déposé le livre et je me suis dit que je devais en savoir plus. Je veux une suite, un dénouement, une explication… Je le suggère fortement, c’est un roman qui ouvre les yeux sur le monde et ses réalités dont on ne parle que très peu ou dont au contraire on parle trop.

Rédigé par Ruby Swan, le 4 août 2014.

Rouge rubis

rouge rubisAuteur : Kerstin Gier

Maison d’édition : Milan

Année de parution : 2011


 

Résumé :

Gwendolyn est une jeune londonienne de 16 ans tout à fait banale, exception faite de son étrange histoire familiale. Entre sa tante qui a d’énigmatiques visions du futur et le gène du voyage dans le passé que sa pimbêche de cousine est sensée avoir, elle a tout de même réussi à avoir une enfance normale. Sauf qu’un jour, elle a un vertige et se retrouve soudain dans le passé, elle et non pas sa cousine Charlotte… Elle réalise alors que les membres de sa famille semblent en savoir tous plus que ce qu’ils ne veulent bien l’avouer et qu’un lourd secret se cache sous la disparition de deux voyageurs dans le temps, Lucy et Paul, il y a de cela 16 ans.

Critique :

J’ai adoré ce roman, il mêle avec brio l’aventure, l’amour et le fantastique. C’est un roman très bien écrit et comme le lecteur voit l’histoire à travers les yeux de Gwendolyn, le récit est teinté d’humour, ce qui allège l’atmosphère. Je l’ai relu 3 fois (je ne relis presque jamais un roman, vous comprendrez, il y a tant de livres et si peu de temps!) et chaque fois je l’appréciais d’autant plus. J’aime moins l’aspect « ça-fait-deux-semaine-que-je-te-connaît-mais-tu-es-l’amour-de-ma-vie-pour-l’éternité ». Un peu trop court comme période de temps, mais une fois que je mets ce (minuscule) détail de côté dans ma tête tout va bien et je saute sur la suite, Vert Émeraude et Bleu Saphir. Autre détail : Un film sur le premier tome a été réalisé en Allemagne (puisque c’est un roman allemand) et sera doublé en français pour septembre prochain selon ce que j’ai entendu dire. Le second film est actuellement en cours de tournage.

Rédigé par Ruby Swan, le 21 juillet 2014.

La mafia du chocolat

mafia du chocolatAuteur : Gabrielle Zevin

Maison d’édition : Albin Michel

Année de parution : 2012


 

Résumé :

C’est le récit de la vie d’une jeune fille en 2083. Le chocolat et le café sont interdits, le papier est rare, voire inexistant (vous imaginez? Plus de livres!) et l’eau est payée au millilitre. Anya Balanchine a 16 ans, plus de parents, un grand frère limité psychologiquement, une grand-mère mourante et une petite sœur dont elle doit s’occuper. Sans oublier que son défunt père était le parrain de la mafia du chocolat. Comble de tout, l’ex petit-ami d’Anya a été empoisonné par du chocolat qu’elle lui avait offert! S’en suit pour Anya une recherche pour découvrir qui a empoisonné le chocolat, tout en protégeant sa famille et sa relation naissante avec le fils du procureur…

Critique :

Ce roman a tout pour plaire : une écriture fluide, une histoire d’amour, une famille unique et une dystopie (c’est-à-dire l’inverse d’une utopie, une société future qu’il ne faut pas imiter)! En plus, cette contre-utopie fait changement de celles qu’on voit apparaitre de plus en plus sur les tablettes, car il n’y a pas eu de grand cataclysme sur lequel se bâtît une société totalitaire, etc. La société est plutôt une évolution possible de notre présent, ce qui est un concept assez intéressant. Les personnages sont aussi assez attachants (essentiel pour un livre réussi!) en particulier le grand frère d’Anya qui est fragile et fort tout à la fois. Par contre les références constantes d’Anya à ce que son père lui a dit m’ont un peu agacée. Quelques fois ça va, mais sans arrêt ça devient un peu plus lourd. Le roman m’a beaucoup plus malgré cela, car c’est le seul point négatif qui m’a réellement frappée. La suite s’intitule La fille du parrain et poursuit cette bonne lancée!

Rédigé par Ruby Swan, le 21 juillet 2014.

Kaichou wa maid-sama

maid samaAuteur : Hiro Fudjiwara

Maison d’édition : Pika

Année de parution : 2006


 

Résumé :

Ayusawa Misaki est la présidente de son lycée, composé à 80 % de garçons. À force de travail et de beaucoup de force, elle se fait respecter de tous et « protège » les filles des garçons (elle les déteste tous). Celui qu’elle déteste par-dessus tout est Usui Takumi, garçon au flegme incroyable qui ne se laisse pas terroriser par Misaki. Celle-ci cache un secret : sa famille étant peu fortunée, elle travaille à un maid cafe… Si les élèves l’apprennent, c’en est fini de sa réputation! Alors lorsque Usui le découvre, Misaki s’inquiète. À sa grande surprise, Usui révèle un certain intérêt pour elle. Entre leur compétition constante (Usui est éternellement premier devant Misaki), ce secret les rapprochera au fil de péripéties hilarantes!

Critique :

Le classique des shojô (manga pour filles) très bien imagé et assez drôle. En fait Usui et Misaki sont tellement surhumains que ça devient presque surréaliste! J’ai dévoré tous les tomes d’une traite (bon ça m’a pris un certain temps il y en a beaucoup). En plus, il y a une variété de personnages assez intéressante, puisque l’histoire se passe majoritairement dans trois lieux : l’école, le cafe et la maison de Misaki. Il y a beaucoup de rebondissements et on peut voir les personnages évoluer, s’ouvrir à l’autre, etc. Un anime a aussi été fait sur une partie du manga et il est distribué par crunchyroll.

 

Rédigé par Ruby Swan, le 25 juillet 2014.

Girl parts

girl_partsAuteur : John M. Cusick

Maison d’édition : Candlewick

Année de parution : 2010


 

Résumé :

David et Charlie sont totalement opposés, sauf sur un point : ils sont socialement déconnectés. David est riche, beau, populaire, frimeur… mais il n’est réellement proche de personne. Charlie est complètement seul, sans aucun contact social sauf avec son père. Tous deux se font proposer un programme pour régler ce problème : un « compagnon » féminin répondant à l’idéal de chaque acheteur. Sous la pression de ses parents, David accepte. Par contre ses compagnons viennent avec une horloge d’intimité très stricte : si David tente un contact trop tôt, le compagnon lui envoie une décharge électrique… Dans la suite des événements, Rose (le compagnon) se tourne vers Charlie. Rose développe une volonté par elle-même, ce qui provoque la foudre de ses créateurs.

Critique :

Ce roman m’avait intriguée, je m’attendais un peu à une dystopie dans laquelle on verrait les personnages reprendre contact avec la réalité, découvrir la puissance des relations réelles, évoluer ensemble, etc. À la place, j’ai eu droit à un roman plus que troublant et franchement décevant. L’histoire ne mène à rien, car au final, Charlie et David reviennent à leur état initial avec quasiment aucun changement dans leurs habitudes. En plus, l’objectification de la femme (Rose) est vraiment dérangeante. J’avais des attentes pour ce roman, certaines ont été atteintes, comme la critique de notre société se tournant vers le virtuel, mais la majorité ont été déçues. En plus, la fin est très ambiguë, ce qui m’a laissée sans avoir l’impression d’une réelle conclusion.

Rédigé par Ruby Swan, le 21 juillet 2014.

L’été où je suis devenue jolie

ete ou je suis devenue jolieAuteur : Jenny Han

Maison d’édition : Albin Michel

Année de parution : 2010


 

Résumé :

C’est l’histoire d’Isabelle, en fait tout le monde l’appelle Belly, elle a 15 ans bientôt 16. Chaque été, elle se rend à Cousins Beach. Là où sa mère, elle et Steven (son frère) se rendent avec les deux garçons de Susannah, la meilleure amie de sa mère, pour profiter des vacances près de la mer. Belly a un faible pour Conrad, l’ainé des deux garçons, depuis qu’elle a 10 ans. Il a toujours été un garçon plutôt solitaire, mais cette année il semble l’être encore plus. Jeremiah lui est tout le contraire de son frère, drôle et toujours prêt à s’amuser. Cet été-là, elle a l’impression qu’il y a quelque chose qu’elle ne sait pas, quelque chose qu’on lui cache, mais elle fera tout pour que cet été soit mémorable, pour tout le monde.

Critique :

Cette histoire d’amour est de loin l’une des plus belles que j’ai lue. Il y a trois livres à cette série et je vous insiste fortement à le lire. Dans mon cas dès les premières lignes du texte j’étais déjà embarquée à fond dans l’histoire. Ce que j’aime de cette histoire c’est que l’on comprend complètement les sentiments de Belly et on les ressent aussi. Je n’ai aucun commentaire négatif à propos de ce livre. Ce n’est pas le genre d’histoire d’amour habituelle, dans celle-ci il y a des drames de l’action, de l’amour et de l’amitié. C’est vraiment l’histoire d’une adolescente pas comme les autres. Qui n’aime pas se maquiller ou s’habiller chic pour un garçon. Non elle, elle est complètement naturelle. Voilà pourquoi on s’attache à ce personnage. Il y a aussi quelques retours dans le temps pour nous permettre de mieux comprendre les décisions de Belly. Sincèrement, je vous recommande de lire ce livre. Il s’adresse surtout aux filles, adolescentes et adultes. Je vous garanties allez apprécier.

Rédigé par Laurie-Anne G. Simard, 15 décembre 2013

Marked

MarkedmarquéeAuteurs : P.C. Kast et Kristin Cast

Maison d’édition : St. Martin’s

Année de parution : 2007

Édition française : Marquée, éditions Pocket jeunesse, 2009


Résumé :

La maison de la nuit, un endroit effrayant habité par des vampires. Tout le monde en a peur, même Zoey Redbird, une adolescente de 16 ans vivant avec sa mère, sont affreux beau père, son demi-frère, acro aux jeux vidéo et sa sœur, une fille superficielle qui ne pense qu’à elle même. En plus des problèmes avec sa famille et avec son petit copain Heath, un traqueur vient lui rendre une petite visite à l’école et lui laisse comme cadeau une belle marque en plein milieu du front. Pour les vampires, ce cadeau est un don, mais pour les humains c’est un cauchemar!

Deux choix s’offrent à elle :

-abandonner ses amis et sa famille et se rendre à la maison de la nuit pour se préparer à devenir un vampire si elle survit à la transformation

-ou rester dans son lit et mourir petit à petit.

Il n’y a qu’un seul point positif à tout ça, elle n’aura pas à faire son test de géométrie.

Bien évidemment, pour Zoey, mourir n’est pas une option!

Suspense, surnaturel, amitié et amour sont au rendez-vous!

Critique :

J’ai adoré ce livre! L’auteur explique en détail les pensées de Zoey. Elle nous permet de nous mettre dans la peau des personnages et nous faire vivre l’histoire comme si l’on était dedans. Durant toute la lecture du roman, plusieurs intrigues apparaissent. Cela nous laisse donc un suspense jusqu’à la fin du livre qui fait en sorte qu’on ne peut plus s’arrêter de le lire! J’ai complètement dévoré le livre. En plus de toutes les intrigues du livre, un triangle amoureux se forme. Il met encore plus de vie et d’action dans l’histoire. Le fait que Zoey peut mourir d’un moment à l’autre dans l’histoire et une des raisons principales qui fait en sorte que je n’ai pas pu m’arrêter de lire le lire. Je voulais toujours savoir ce qu’il allait se passer et voir comment elle allait réagir à la transformation. Le livre est extrêmement bien écrit, les mots sont faciles à comprendre. Le livre peut paraître gros, mais une fois qu’on a commencé à le lire, on ne peut plus s’arrêter! C’est vraiment un roman qu’on doit lire. Lorsqu’on arrive à la fin, il nous donne envie de lire la suite immédiatement!

Par Laurence Robert