Maison d’édition : Albin Michel
Année de parution : 2012
Résumé :
C’est le récit de la vie d’une jeune fille en 2083. Le chocolat et le café sont interdits, le papier est rare, voire inexistant (vous imaginez? Plus de livres!) et l’eau est payée au millilitre. Anya Balanchine a 16 ans, plus de parents, un grand frère limité psychologiquement, une grand-mère mourante et une petite sœur dont elle doit s’occuper. Sans oublier que son défunt père était le parrain de la mafia du chocolat. Comble de tout, l’ex petit-ami d’Anya a été empoisonné par du chocolat qu’elle lui avait offert! S’en suit pour Anya une recherche pour découvrir qui a empoisonné le chocolat, tout en protégeant sa famille et sa relation naissante avec le fils du procureur…
Critique :
Ce roman a tout pour plaire : une écriture fluide, une histoire d’amour, une famille unique et une dystopie (c’est-à-dire l’inverse d’une utopie, une société future qu’il ne faut pas imiter)! En plus, cette contre-utopie fait changement de celles qu’on voit apparaitre de plus en plus sur les tablettes, car il n’y a pas eu de grand cataclysme sur lequel se bâtît une société totalitaire, etc. La société est plutôt une évolution possible de notre présent, ce qui est un concept assez intéressant. Les personnages sont aussi assez attachants (essentiel pour un livre réussi!) en particulier le grand frère d’Anya qui est fragile et fort tout à la fois. Par contre les références constantes d’Anya à ce que son père lui a dit m’ont un peu agacée. Quelques fois ça va, mais sans arrêt ça devient un peu plus lourd. Le roman m’a beaucoup plus malgré cela, car c’est le seul point négatif qui m’a réellement frappée. La suite s’intitule La fille du parrain et poursuit cette bonne lancée!
Rédigé par Ruby Swan, le 21 juillet 2014.