Archives par mot-clé : Ruby Swan

Unraveling Isobel

unraveling isobelAuteur : Eileen Cook

Maison d’édition : Simon Pulse

Année de parution : 2012


 

Résumé :

La vie d’Isobel est loin d’être enviable : elle n’a plus de contacts avec son père schizophrène depuis des années, sa mère se remarie avec un homme (Richard) qu’elle connaît à peine, elle doit déménager dans un manoir gothique sur une île perdue et son beau-frère (Nathaniel) est extrêmement séduisant et totalement hors d’atteinte. Alors quand des phénomènes étranges commencent à se produire, Isobel fait face à trois possibilités : soit elle est malade comme son père, soit son beau-père tente de la faire partir, car elle monopolise l’attention, soit le fantôme de la soeur de Nate, morte avec sa mère dans de mystérieuses conditions tente de lui passer un message…

Critique :

J’ai beaucoup aimé ce roman, comment il relie à la fois le surnaturel, l’enquête et les maladies mentales avec une touche de romance. Ce roman était juste assez sinistre avec une bonne dose d’humour, histoire de rétablir l’équilibre. Je me suis dépêché de le finir pour connaître le pourquoi et le comment de la fin et je n’ai pas été déçue! J’avais un peu vu venir une des surprises, mais en fait j’ai été contente de la voir dans ce roman, car ça ajoute un élément assez important dans l’intrigue. J’ai aussi aimé l’incertitude durant tout le roman, car comme Isobel je n’arrivais pas toujours à distinguer ce qui était fait par l’homme ou ce qui était fait par un élément surnaturel. J’ai aussi apprécié qu’il n’y ait pas trop de longueurs passées sur l’apitoiement de soi-même, ni pour Isobel, ni pour Nathaniel. Ce sont tout les deux des personnages qui tentent d’avancer plutôt que de se rouler en boule et de se morfondre. En somme, un bon roman bien divertissant!

Rédigé par Ruby Swan, le 7 août 2014.

The Tyrant’s daughter

tyrants daughterAuteur : J.C. Carleson

Maison d’édition : Knopf books for young readers

Année de parution : 2014


 

Résumé :

Le père de Laïla est tué dans un coup d’état, celle-ci et sa famille sont exilés aux États-Unis. Elle apprend alors que contrairement à ce qu’on lui a toujours raconté, son père n’était pas le roi, mais un dictateur et un tyran. Où Laïla est déterminée à reconstruire sa vie, sa mère ne rêve que du passé. Elle conspire avec un officier de la CIA ainsi que des rebelles opposés à la dictature maintenue par l’oncle de Laïla, l’homme ayant ordonné l’assassinat du père de celle-ci. Prise dans un filet aux mailles emmêlées, comment Laïla pourra-t-elle s’en sortir?

Critique :

Ce roman est terriblement touchant par son réalisme exceptionnel et le contexte de son histoire. Laïla attire la sympathie, tant par son désir de vivre que par son douloureux présent. L’intrigue est extrêmement bien menée, avec un déroulement imprédictible et fascinant. Pendant la lecture de ce roman, je me suis retrouvée au coeur d’un jeu de pouvoir déchirant et mortel à la place de Laïla qui découvre tout un nouveau monde auquel s’adapter. La fin m’a laissée sur ma faim. J’ai déposé le livre et je me suis dit que je devais en savoir plus. Je veux une suite, un dénouement, une explication… Je le suggère fortement, c’est un roman qui ouvre les yeux sur le monde et ses réalités dont on ne parle que très peu ou dont au contraire on parle trop.

Rédigé par Ruby Swan, le 4 août 2014.

Rouge rubis

rouge rubisAuteur : Kerstin Gier

Maison d’édition : Milan

Année de parution : 2011


 

Résumé :

Gwendolyn est une jeune londonienne de 16 ans tout à fait banale, exception faite de son étrange histoire familiale. Entre sa tante qui a d’énigmatiques visions du futur et le gène du voyage dans le passé que sa pimbêche de cousine est sensée avoir, elle a tout de même réussi à avoir une enfance normale. Sauf qu’un jour, elle a un vertige et se retrouve soudain dans le passé, elle et non pas sa cousine Charlotte… Elle réalise alors que les membres de sa famille semblent en savoir tous plus que ce qu’ils ne veulent bien l’avouer et qu’un lourd secret se cache sous la disparition de deux voyageurs dans le temps, Lucy et Paul, il y a de cela 16 ans.

Critique :

J’ai adoré ce roman, il mêle avec brio l’aventure, l’amour et le fantastique. C’est un roman très bien écrit et comme le lecteur voit l’histoire à travers les yeux de Gwendolyn, le récit est teinté d’humour, ce qui allège l’atmosphère. Je l’ai relu 3 fois (je ne relis presque jamais un roman, vous comprendrez, il y a tant de livres et si peu de temps!) et chaque fois je l’appréciais d’autant plus. J’aime moins l’aspect « ça-fait-deux-semaine-que-je-te-connaît-mais-tu-es-l’amour-de-ma-vie-pour-l’éternité ». Un peu trop court comme période de temps, mais une fois que je mets ce (minuscule) détail de côté dans ma tête tout va bien et je saute sur la suite, Vert Émeraude et Bleu Saphir. Autre détail : Un film sur le premier tome a été réalisé en Allemagne (puisque c’est un roman allemand) et sera doublé en français pour septembre prochain selon ce que j’ai entendu dire. Le second film est actuellement en cours de tournage.

Rédigé par Ruby Swan, le 21 juillet 2014.

La mafia du chocolat

mafia du chocolatAuteur : Gabrielle Zevin

Maison d’édition : Albin Michel

Année de parution : 2012


 

Résumé :

C’est le récit de la vie d’une jeune fille en 2083. Le chocolat et le café sont interdits, le papier est rare, voire inexistant (vous imaginez? Plus de livres!) et l’eau est payée au millilitre. Anya Balanchine a 16 ans, plus de parents, un grand frère limité psychologiquement, une grand-mère mourante et une petite sœur dont elle doit s’occuper. Sans oublier que son défunt père était le parrain de la mafia du chocolat. Comble de tout, l’ex petit-ami d’Anya a été empoisonné par du chocolat qu’elle lui avait offert! S’en suit pour Anya une recherche pour découvrir qui a empoisonné le chocolat, tout en protégeant sa famille et sa relation naissante avec le fils du procureur…

Critique :

Ce roman a tout pour plaire : une écriture fluide, une histoire d’amour, une famille unique et une dystopie (c’est-à-dire l’inverse d’une utopie, une société future qu’il ne faut pas imiter)! En plus, cette contre-utopie fait changement de celles qu’on voit apparaitre de plus en plus sur les tablettes, car il n’y a pas eu de grand cataclysme sur lequel se bâtît une société totalitaire, etc. La société est plutôt une évolution possible de notre présent, ce qui est un concept assez intéressant. Les personnages sont aussi assez attachants (essentiel pour un livre réussi!) en particulier le grand frère d’Anya qui est fragile et fort tout à la fois. Par contre les références constantes d’Anya à ce que son père lui a dit m’ont un peu agacée. Quelques fois ça va, mais sans arrêt ça devient un peu plus lourd. Le roman m’a beaucoup plus malgré cela, car c’est le seul point négatif qui m’a réellement frappée. La suite s’intitule La fille du parrain et poursuit cette bonne lancée!

Rédigé par Ruby Swan, le 21 juillet 2014.

Kaichou wa maid-sama

maid samaAuteur : Hiro Fudjiwara

Maison d’édition : Pika

Année de parution : 2006


 

Résumé :

Ayusawa Misaki est la présidente de son lycée, composé à 80 % de garçons. À force de travail et de beaucoup de force, elle se fait respecter de tous et « protège » les filles des garçons (elle les déteste tous). Celui qu’elle déteste par-dessus tout est Usui Takumi, garçon au flegme incroyable qui ne se laisse pas terroriser par Misaki. Celle-ci cache un secret : sa famille étant peu fortunée, elle travaille à un maid cafe… Si les élèves l’apprennent, c’en est fini de sa réputation! Alors lorsque Usui le découvre, Misaki s’inquiète. À sa grande surprise, Usui révèle un certain intérêt pour elle. Entre leur compétition constante (Usui est éternellement premier devant Misaki), ce secret les rapprochera au fil de péripéties hilarantes!

Critique :

Le classique des shojô (manga pour filles) très bien imagé et assez drôle. En fait Usui et Misaki sont tellement surhumains que ça devient presque surréaliste! J’ai dévoré tous les tomes d’une traite (bon ça m’a pris un certain temps il y en a beaucoup). En plus, il y a une variété de personnages assez intéressante, puisque l’histoire se passe majoritairement dans trois lieux : l’école, le cafe et la maison de Misaki. Il y a beaucoup de rebondissements et on peut voir les personnages évoluer, s’ouvrir à l’autre, etc. Un anime a aussi été fait sur une partie du manga et il est distribué par crunchyroll.

 

Rédigé par Ruby Swan, le 25 juillet 2014.

Girl parts

girl_partsAuteur : John M. Cusick

Maison d’édition : Candlewick

Année de parution : 2010


 

Résumé :

David et Charlie sont totalement opposés, sauf sur un point : ils sont socialement déconnectés. David est riche, beau, populaire, frimeur… mais il n’est réellement proche de personne. Charlie est complètement seul, sans aucun contact social sauf avec son père. Tous deux se font proposer un programme pour régler ce problème : un « compagnon » féminin répondant à l’idéal de chaque acheteur. Sous la pression de ses parents, David accepte. Par contre ses compagnons viennent avec une horloge d’intimité très stricte : si David tente un contact trop tôt, le compagnon lui envoie une décharge électrique… Dans la suite des événements, Rose (le compagnon) se tourne vers Charlie. Rose développe une volonté par elle-même, ce qui provoque la foudre de ses créateurs.

Critique :

Ce roman m’avait intriguée, je m’attendais un peu à une dystopie dans laquelle on verrait les personnages reprendre contact avec la réalité, découvrir la puissance des relations réelles, évoluer ensemble, etc. À la place, j’ai eu droit à un roman plus que troublant et franchement décevant. L’histoire ne mène à rien, car au final, Charlie et David reviennent à leur état initial avec quasiment aucun changement dans leurs habitudes. En plus, l’objectification de la femme (Rose) est vraiment dérangeante. J’avais des attentes pour ce roman, certaines ont été atteintes, comme la critique de notre société se tournant vers le virtuel, mais la majorité ont été déçues. En plus, la fin est très ambiguë, ce qui m’a laissée sans avoir l’impression d’une réelle conclusion.

Rédigé par Ruby Swan, le 21 juillet 2014.