Maison d’édition: Robert Laffont
Année de parution: 2014
Résumé:
Dans un village où la musique et les chants sont interdits, Abrielle est considérée comme une réminiscente et doit être mise à mort. Depuis la disparition de son père, rien ne va dans la vie de la jeune fille. Après que Braden, son ancien petit ami ait essayé de la tuer par obligation, elle doit fuir. Abrielle laisse alors derrière elle sa mère et cet endroit qui l’a vue grandir pour franchir les limites du village et aller en terrain inconnu. À présent, c’est une question de survie. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Sa et Ca.
Dans la Cité des Désex, tout contact physique et marques d’amour sont interdits. L’humiliation publique ainsi que la mise à mort sont les châtiments infligés à ceux qui désobéissent. Malgré tout, Sa et Ca, deux jeunes Neutres, ne peuvent s’empêcher d’éprouver des sentiments l’un pour l’autre. Un jour, on les surprend et les deux Neutres se retrouvent battus en public, puis emprisonnés en attendant leur mort. Jusqu’au moment où des alliés inattendus les libèrent et leur intiment de fuir. Après une course effrénée au-delà des limites de la Cité, les deux fugitifs finissent par rencontrer Abrielle. Avec elle, Sa et Ca vont établir un plan afin de fuir et chercher un monde sécuritaire où vivre librement.
Critique:
J’ai bien aimé ce roman, qui apporte un certain sentiment de révolte à ce que subissent les gens qui désobéissent. Pourquoi l’amour doit être interdit? Qu’est-ce que la musique a de mal? On sent que les gens, dociles et obéissants, sont ennuyés et que leur monde ne semble plus aussi parfait qu’ils le croyaient. Ce livre est divisé en deux parties, ce qui peut porter confusion au départ, mais on finit par comprendre qu’il s’agit de l’histoire d’Abrielle en premier lieu, puis de celle de Sa et Ca, qui explique ce qu’il se passait chez eux et les circonstances dans lesquelles ils ont rencontré Abrielle. À mon avis, certains passages peuvent s’avérer difficiles à comprendre, car il y a beaucoup de figures de style comme les métaphores. L’écriture est tout de même fluide et chaque chapitre m’a donné envie d’en lire un autre afin de connaître la suite, et ce, jusqu’à la fin du livre.
Rédigé par Mylène Nguyen, le 30 octobre 2016