Auteur : Mary Shelley
Maison d’édition : FOLIO SCIENCE FICTION
Année de parution : 5 novembre 2015

Résumé :

Le légendaire récit écrit par l’auteur Mary Shelley raconte l’histoire d’un savant fou nommé Victor Frankenstein passionné et dévoué à la science. Celui-ci voulant révolutionner le monde de la science toutefois sans oublier ayant de bonnes intentions. Celui-ci avait la conviction de créer la vie, pensant que cela pourrait sauver d’innombrables vies en danger. Il parvient à donner la vie à un cadavre d’hommes reconstitué de chairs mortes, mais n’a pas eu la réaction souhaitée. Ce qu’il avait créé était d’une laideur terrifiante et décide donc de l’abandonner. La créature livrée à lui-même fera face à la vraie nature humaine et ne peut mener une vie normale. Il décide donc de se venger.

Critique :

Je conseille se livre à tout auditoire. Ce roman écrit par Mary Shelley est la version abrégée de l’histoire de Frankenstein. Il s’agit d’un livre classique simple, ce qui permet au nouveau lecteur de ce thème de le découvrir. Parmi les thèmes que le roman aborde, on trouve le bien et le mal, l’ambition, l’amour, la science et encore plus rédigé et implanté de façon incroyable dans le livre. J’ai adoré le style de l’auteur. Sa façon d’écrire nous met les larmes au yeux en ce qui concerne l’aventure d’une infinie tristesse du monstre, décrivant la solitude poussée à son paroxysme. Ce qui est fascinant dans cette œuvre fantastique, c’est que, contrairement à beaucoup d’autres, le monstre, ici, est doté d’une incroyable humanité, presque trop réelle. Et au final, c’est la créature qui émeut, et le personnage principal qui dégoute. Au départ, on est désespéré pour le créateur qui voit sa créature pratiquer d’affreux crimes. Mais à mesure que le récit avance, une incontrôlable antipathie s’élève envers Victor Frankenstein, tandis qu’inversement, on ne peut que compatir avec le monstre. Ce roman est à lire sans faute. Frankenstein nous permet de réfléchir, sur un plan éthique et scientifique, à notre capacité à progresser et à assumer nos progrès.

Rédigé par Massile Brahimi, 5 mai 2024