LA FEMME QUI FUIT

Auteure : Anaïs Barbeau-Lavalette

Maison d’édition : Marchand de feuilles

Année de parution : 2015


Résumé :

C’est l’histoire de Suzanne Meloche, une jeune fille de l’Ontario. Au début, on découvre son enfance et adolescence : difficile à cause de la crise, mais vivant passionnément la vie. Puis, la découverte d’une nouvelle passion à ses dix-huit ans, l’art oratoire, grâce à un concours, la conduit au collège Marguerite-Bourgeoys, où elle fit de nouvelles rencontres. Alors, avec un petit groupe d’une quinzaine d’artistes, ils publièrent le Refus global, une manifestation artistique sur la société québécoise. Enfin, les conséquences qui s’en suivirent dans les années subséquentes font en sorte qu’un jour elle décida d’abandonner ses enfants – une jeune fille de 3 ans, Manon, et François, un bébé de 1 an – pour continuer sa voie.

Critique :

Je recommande la lecture de ce livre. En effet, j’ai été touchée par ce livre parce ce qu’il m’a fait réfléchir sur l’attitude qu’il faut avoir face à la pauvreté et sur le fait d’abandonner ses enfants. Oui, bien sûr, abandonner ses enfants est un acte horrible, cruel et inacceptable, mais lorsque l’on découvre que ce choix égoïste a été réalisé afin d’offrir un avenir meilleur à ses enfants, sa résignation face à ce dilemme déchirant, alors on en ressort extrêmement bouleversés. Après tout, elle doit choisir entre voir ses enfants souffrir à cause de la pauvreté qu’ils subissent ou les laisser partir pour avoir une chance à un avenir meilleur. Ceci implique donc qu’ils doivent quitter leurs parents et grandirent sans la présence de ceux-ci – un choix qui revient à être égoïste dans les deux sens. En somme, ce livre est une immense leçon de vie, et nous pousse à nous poser certaines questions comme la suivante : que ferais-je à la place de Suzanne ? La raison de cette recommandation est pour apprendre aux élèves de ne jamais juger les décisions des autres, même si celles-ci peuvent paraître égoïstes, car on ne connait jamais complètement les contextes.

Rédigé par Laurie-Ann Hébert, 18 mai 2019

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