Archives de catégorie : Romans

Comment disparaître

Auteur : Sharon Huss Roat

Maison d’édition : Hugo Roman New Way

Année de parution : 2017


Résumé: 

Entrons dans l’univers de Vicky, adolescente réservée et renfermée qui se cache derrière sa meilleure amie de toujours. À la suite du déménagement de cette dernière, elle se retrouve complètement seule et désemparée. Vicurieuse voit alors le jour. Ce compte Instagram qui prend part à une popularité fulgurante dans un temps record nous présente une jeune femme à la perruque bicolore et aux vêtements déjantés qui apparaît sur des tapis rouges, des films cultes, des groupes rock ou encore même ses abonnés grâce à Photoshop. En somme, tout l’inverse de Vicky Decker.

Critique: 

Comment disparaître est, selon moi, un livre pour adolescents avec un message fort et important à véhiculer. Dans cet œuvre, on aborde le sujet du mal être, de la peur du jugement, de la différence, de la solitude et de bien d’autres maux des adolescents d’aujourd’hui dans cette époque de médias sociaux à laquelle nous faisons face. Ce bouquin fait réfléchir sur nos actions et sur leurs répercussions sur les autres.

Tout le long de la lecture, on suit Vicky dans son cheminement. Sa meilleure amie qui part vivre loin puis le moment venu où elles se disputent et cessent les communications. On la suit dans comment elle vit tout ça et Vicurieuse est l’une de ces façons, à travers ce compte Instagram devenu viral qui lui permet de se sentir un peu mieux mais surtout d’aider ceux qui se sentent seuls et malheureux. C’est ce qui rend ce récit si vrai et touchant. Vicky devient vraie le temps d’une lecture et l’auteure lui donne une sensibilité et un humanisme rare. C’est un livre qui fait du bien.

En plus de nous faire réfléchir, ce livre nous fait vivre des moments beaux, touchants, marrants ou même tristes. Bref, un éventail d’émotions en 358 pages.

Rédigé par Marie-Pierre Michaud, 5 mai 2018

Mercy Thompson 1: L’Appel de la Lune

Auteur: Patricia Briggs

Maison d’édition: Milady

Année de parution: 2006 en anglais et 2008 en français


Résumé:

Mercedes Thompson, ou plutôt Mercy Thompson, est une mécanicienne spécialisée en Volkswagen. À première vue, elle semble tout à fait normale. Elle conduit une vieille Golf, a un diplôme en histoire, habite dans un vieux mobil-home avec sa chatte et travaille dur pour gagner sa vie. Son voisin est un homme colérique maniaque de contrôle qu’elle adore faire sortir de ses gonds. Rien de plus normal, n’est-ce pas? Et bien non. Cette femme a la capacité
de se changer en coyote, elle s’est fait élevée dans une meute de loups-garous, son ancien patron est un fae, un de ses amis est un vampire et, en plus, son cher voisin colérique est lui-même un loup-garou. Un Alpha, pour être plus précise. Comment la vie pourrait-elle être plus « normale » que cela?

Critique: Tout d’abord, j’adore le style d’écriture de l’auteure. Puisque c’est à travers les yeux de Mercy, le personnage principal, que nous suivons les intrigues, nous avons l’impression de les vivre personnellement. Dotée d’un humour parfois ironique et d’une force de caractère certaine, on s’attache facilement à elle. Les côtés psychologiques et émotionnels sont des aspects assez importants dans le livre qui nous permettent de mieux comprendre notre héroïne et les autres personnages secondaires. Aussi, nous n’avons pas l’impression, même si Mercy met parfois l’accent dessus, que certains personnages sont invincibles, ce qui ajoute du réalisme au côté surnaturel et une sensation de danger. Il arrive que des événements de la vie quotidienne (notamment travailler pour gagner de l’argent) soient mis en valeur pour nous rappeler que malgré tout ce qui se passe, la vie continue, un autre moyen d’inclure du réalisme. Le suspense est bien présenté, assez pour nous mettre dans l’ambiance. Tout est bien détaillé, ce qui nous donne une image claire d’une scène et de l’aspect général de différents éléments. C’est une lecture que je recommande fortement.

Rédigé par Chloé Leblond, 30 avril 2018.

L’Alchimiste

Auteur : Paulo Coelho

Maison d’édition : J’ai lu

Année de parution : 1988


Résumé :

À la suite d’un rêve prometteur, Santiago, un jeune berger, décida d’entreprendre un long voyage. Son rêve lui indiqua qu’il se trouvait un trésor caché autour des pyramides d’Égypte. Il entreprit donc son voyage qui consistait de partir de l’Andalousie pour aller jusqu’aux pyramides de Gizeh en Égypte. Tôt dans l’histoire, Santiago rencontre un vieil homme sage lui racontant qu’est-ce que la Légende Personnelle et comment aboutir à celle-ci. Tout au long de son voyage, le jeune berger fera d’autres rencontres toutes aussi significatives les unes des autres pour tenter d’aboutir à sa Légende Personnelle.

Critique :

L’Alchimiste est un conte philosophique qui m’a amené, et qui a aussi amené beaucoup d’autres personnes, à réfléchir sur ce que nous voulons réellement faire au cours de notre vie. L’écriture de Paulo Coelho dans cette œuvre nous absorbe dans le même magnifique voyage de Santiago à travers le désert. L’interaction entre Santiago et les autres personnes qu’il rencontre, la manière dont Santiago apprends d’eux et dont il enseigne à ces derniers et la façon dont le personnage de Santiago évolue sont tous les aspects magnifiques du livre. L’Alchimiste est un livre qui nous parle beaucoup plus du chemin pour atteindre un but que son résultat. Ce livre nous pousse à toujours voir plus loin et ne pas avoir peur d’hésiter à explorer le monde ou à réaliser nos rêves qui nous semblent impossibles à atteindre. C’est pour toutes ces raisons que j’ai adoré ce livre.

Rédigé par Bilal Tadjer, 15 avril 2018.

Le silence des agneaux

Auteur : Thomas Harris

Maison d’édition : Albin Michel

Année de parution : 1988


Résumé :

Clarice Starling, une jeune et nouvelle étudiante au FBI à Quantico, se met à investiguer sur le cas d’un psychopathe, tâche qui lui a été concédée par son supérieur, Jack Crawford. Le psychopathe est connu par le public sous le pseudonyme de Buffalo Bill. Celui-ci avait déjà cinq victimes à son effectif, victimes qui sont reconnaissable par la touche de Bill qui est d’écorcher leur peau. Pour arriver à retrouver Buffalo Bill, Clarice demande l’aide au Dr Hannibal Lecter, psychiatre emprisonné à vie pour avoir commis multiples meurtres cruels. En échange de l’aide fournie, il demandera à Clarice de lui raconter plusieurs moments de sa vie.

Critique :

Ce livre est sans aucun doute le meilleur roman policier que j’ai lu. J’ai été, tout au long du roman, agrippé par son suspense et son imprévisibilité. Hannibal Lecter, qui est mon personnage préféré de l’histoire, a su être extrêmement intriguant et utilise la psychologie d’une manière que je n’avais jamais vue auparavant et ce en étant emprisonné dans une cellule. La manière dont l’investigation se développe et voir l’intensité de la situation monter me donnait l’impression que je faisais moi-même parti de l’enquête. La fin du livre donne juste assez d’information pour être satisfaisante, mais tout en laissant aussi beaucoup d’espace à l’imagination. C’est donc finalement un livre que, selon moi, tous les mordus de romans policier doivent absolument lire au moins une fois dans leur vie pour l’histoire, le style d’écriture et, bien évidemment, le Dr Lecter.

Rédigé par Bilal Tadjer, 15 avril 2018.

Oublie la nuit

Auteur: Agnès Ruiz

Maison d’édition: À l’étage

Année de parution: 2016


Résumé : Le livre traite d’un couple qui a perdu leur fils Pacôme, âgé d’à peine 6 ans, aux mains de la rivière. Le pire est que Pacôme était en sortie avec un couple d’amis de ses parents lorsque leur embarcation a chaviré. Ses parents ont été impuissants face à cette situation. Bref, le couple se sépare à cause de chicane récurrente et Gabriel, le père, tombe dans l’alcool. Nous suivons en parallèle l’enquête de deux policiers pour un meurtre. Les enquêtes vont nous mener aux secrets les plus intimes des personnages. L’écrivaine nous tient en haleine jusqu’aux dernières lignes de ce palpitant roman.

Critique : Je commencerais par dire que j’ai adoré ce livre du début à la fin. Les personnages sont très bien développés et le livre très bien écrit. De plus, Agnès Ruiz parle d’un sujet actuel et très touchant, soit la mort d’un jeune enfant. L’auteure utilise très bien les mots au point où lorsqu’ il y avait une chicane entre Gabriel et Audrey, la mère, je ressentais l’émotion et je pouvais m’imaginer très bien la scène dans ma tête.

Je lui donnerais une note de 4.5/ 5 car c’est un excellent livre mais je n’étais pas totalement satisfait de la finale (dernière page). Elle laissait place à des questionnements qui n’auront pas de réponses car il n’y aura pas de suite.

Rédigé par Samuel Dumas, le 4 avril 2018

Les vacances d’Hercule Poirot

Auteur: Agatha Christie

Maison d’édition: Hachette Jeunesse

Année de parution: 2005 pour cette édition (mais le livre original en anglais a paru en 1941)


Résumé:

L’histoire se déroule au Jolly Roger, un hôtel situé près de la baie de Leathercombe en Angleterre. Très apprécié par les touristes, le Jolly Roger attire chaque année plusieurs touristes. Parmi ceux-ci, se retrouve Hercule Poirot, un enquêteur belge connu pour ses compétences exceptionnelles en tant que détective. Le séjour de tous les vacanciers s’annonçait agréable, jusqu’à  ce que Arlena Marshall, une actrice admirée par les hommes pour sa beauté et détestée par les femmes, soit retrouvée étranglée sur la plage. Hercule Poirot et les enquêteurs de la police locale feront équipe afin de trouver le coupable. Ensemble, ils recueilleront les témoignages des occupants et des employés de l’hôtel dans le but de trouver les détails qui leur permettront d’élucider le meurtre.

Critique:

Je suis une adepte des romans policiers d’Agatha Christie et comme tous ses autres livres que j’ai lus, j’ai vraiment aimé Les vacances d’Hercule Poirot. Je trouve qu’Agatha Christie a vraiment un style d’écriture unique qui me plaît beaucoup. L’histoire est remplie de détails, ce qui la rend très captivante. On n’a aucune idée du meurtrier jusqu’à la toute fin, grâce à l’intrigue que l’auteure a réussi à mettre dans son récit. Par contre, dans les premières pages, j’ai eu de la difficulté à «rentrer» dans l’histoire à cause des noms utilisés (noms anglais que je n’avais jamais entendus)  pour les personnages. En effet, au début, j’étais confuse et j’avais de la difficulté à assimiler l’information. De plus, puisque le livre a été écrit en 1940, il y a un vocabulaire un peu plus complexe et une façon d’écrire différente des romans actuels. C’est pourquoi je  vous suggérerais d’avoir déjà lu un roman écrit à cette époque avant de lire Les vacances d’Hercule Poirot. Sinon, je vous recommande sincèrement de lire ce roman jusqu’à la fin, car celui-ci mérite vraiment d’être lu.

Rédigé par Léa Grenier, 25 mars 2018

L’épreuve 3: Le remède mortel

Auteur: James Dashner

Maison d’édition: Pocket Jeunesse

Année de parution: 2014 (2011 aux États-Unis et 2014 en France)


Résumé:

Thomas et les autres blocards, du moins ceux qui restent, sont de nouveau entre les griffes du WICKED. S’ils ne collaborent pas avec le WICKED, ceux qui ne sont pas immunisés contre la Braise mourront. Ils décident néanmoins de s’échapper une fois pour toutes. Thomas, Jorge, Brenda, Newt et Minho, séparés des autres, se rendent à Denver. C’est alors qu’ils recroisent un blocard: Gally. Il prétend faire partie d’un groupe nommé « Bras Droit ». Plus tard, ce groupe se révélera être une grande aide, même si leurs intentions ne sont pas claires pour le moment. Finalement, ils réussissent à retrouver le groupe B. Ils se sont tous fait kidnappés par des gens prétendant travailler pour le Bras Droit. Afin de confirmer leurs propos, ils rencontrent leur chef, Vince, qui leur fait part de son plan concernant le WICKED.

Critique:

Pour moi, il existe un critère important concernant les bons livres: on ne doit pas pouvoir deviner la fin de l’histoire avant d’arriver à la fin. Et le dernier tome de cette trilogie envoûtante remplit parfaitement ce critère. L’auteur sait comment faire durer l’intrigue du début à la fin, ce qui nous permet de rester captivés malgré le grand nombre de pages. On ne sait jamais qui va mourir, qui va survivre, qui est un traître, qui est un allié… bref, impossible de deviner ce qui va se passer. De plus, il n’est pas difficile de suivre l’histoire, même s’il y a plusieurs éléments qui expliquent différentes facettes de celle-ci. J’apprécie particulièrement l’évolution des personnages, la manière dont certains passent du bon au méchant ou encore l’inverse. Ça donne un côté réaliste très intéressant. Peu de livres ont réussi à susciter autant d’émotions en moi que celui-ci, ce qui en fait un de mes coups de coeur. Je recommande le livre et de ne pas faire attention au nombre de pages: c’est si captivant que ça passe très vite!

Rédigé par Chloé Leblond, 9 mars 2018.

Ça

Auteur: Stephen King

Maison d’édition: Le livre de poche

Année de parution: 1986


Résumé:

Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du « Club des ratés », comme ils se désignaient, ont été confrontés à l’horreur absolue : ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans…

Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité.

Entre le passé et le présent, l’enfance et l’âge adulte, l’oubli des terreurs et leur insoutenable retour, l’auteur de Sac d’os nous convie à un fascinant voyage vers le Mal, avec une de ses œuvres les plus amples et les plus fortes.

Critique:

Stephen King possède son propre univers, ce qui lui a permis de se classer dans les meilleurs auteurs mondialement. Dans cette œuvre, il a su nous transporter dans ses mots, comme toujours. Certains diront que ses livres possèdent beaucoup trop de détails. Pour ma part, j’ai particulièrement apprécié son souci de précision. Je dirais donc que son écriture est jugée différemment selon le type de lecteur que vous êtes. J’adore la façon dont il mêle l’enfance à la période adulte. Ses personnages sont particulièrement attachants, et chacun possèdent leur propre personnalité. Je conseille ce livre à ceux et celles qui n’apprécient pas l’horreur. Celui-ci possède aussi plusieurs scènes obscènes, donc à vous de juger!

Rédigé par Syndy Jetté, lundi 5 mars 2018

 

La voleuse de livres

Auteur : Markus Zusak

Maison d’édition : Pocket jeunesse

Année de parution : 2005


Résumé :

Durant la Deuxième Guerre mondiale, Liesel Meminger vit une succession de malheurs : la mort de son frère, l’abandon de sa mère, puis de son père lorsqu’elle était plus jeune et se fait adopter par un accordéoniste et une femme… Plutôt susceptible avec un langage des plus irrespectueux. Entre des raids aériens, des jurons de sa mère adoptive et la cache d’un juif inspirant dans leur sous-sol, Liesel devra se faire à sa nouvelle vie en Allemagne nazie.

Critique :

Premièrement, j’ai bien aimé le fait que ce soit la Mort qui raconte l’histoire de Liesel. Ses anecdotes rajoutent une touche d’humour dans l’atmosphère plutôt sombre de la Seconde Guerre mondiale. De plus, la Mort incarne un élément très important lors de ces années de noirceur. Elle explique très bien la peur de Liesel et les événements tristes et douloureux qu’elle a pu vivre. Cela nous fait davantage réaliser les ravages qu’a pu causer cette guerre, ainsi que la manière dont ont pu vivre les personnes qui ont perdu des proches. Je crois que ce livre est à la fois un livre historique et merveilleusement bien écrit, mais aussi hommage à tous ceux qui ont vécu durant ces années de misère et à tous ceux qui ont combattu pour la paix. Ce livre est aussi très bien, car il démontre que l’écriture est un moyen d’expression très fort, qui nous permet de changer d’air et de décompresser. Je vous conseille sincèrement ce livre, pas seulement pour les amateurs de romans historiques, mais aussi pour tous ceux qui aiment les histoires inspirées de la réalité et qui sont remplis d’émotions diverses, que les personnages nous font vivre. 

Rédigé par Florence Hénault, le 11 décembre 2017

Uglies 1.

Auteur : Scott Westerfeld

Maison d’édition : Pocket jeunesse

Année de parution : 2005


Résumé :

Tally Youngblood aura bientôt seize ans, et qui dit seize ans dit chirurgie pour devenir Pretty. Tous les gamins de sa ville l’envient, car être Pretty signifie être beau, enfin! Du moins, c’est ce qu’elle pensait, comme tous les autres, avant une rencontre qui chamboulera entre autres sa vie d’adolescente. Et si sa ville lui cachait une partie de la vérité? Et si elle décidait de rester ainsi? C’est ce qu’elle découvrira à La Fumée, un village bien spécial où elle remettra en question toutes les décisions qu’elle a prises.

Critique :

Uglies est le premier livre de science-fiction que j’ai lu, et j’ai sincèrement apprécié! L’auteur nous transporte sur la Terre des années et années plus tard. Je ne m’attendais pas à ce type d’histoire et toutes ces nouvelles technologies qui entourent les personnages sont vraiment ingénieuses et bien pensées. De plus, Tally est un personnage auquel nous pourrions nous identifier, peu importe l’époque à laquelle le récit aurait pu se dérouler. Cette fille me fascine en son comportement; elle peut à la fois être fonceuse à un certain moment, puis à un autre se questionner sur ses agissements.  Ce roman, sans en avoir l’air, me démontre que quelqu’un peut changer de mentalité simplement par une rencontre. Aussi, j’ai bien aimé les parallèles que l’auteur créait avec ce que nous vivons aujourd’hui (des guerres de territoire, de race, de religion, la pollution qui détruit nos écosystèmes, la surconsommation, etc.), et nous explique comment tout a chamboulé un jour, et comment les sociétés se sont reconstruites à la suite de cet accident. Finalement, le fait que l’auteur exploite son imagination de cette manière est très inspirant pour moi. Je vous recommande absolument ce livre. C’est l’un des meilleurs que j’ai lus de ma vie.

Rédigé par Florence Hénault, le 11 décembre 2017