Amos Daragon. 1, Porteur de masques

Auteur : Bryan Perro

Maison d’édition : édition des intouchables

Année de parution : 2003


Résumé :

Amos Daragon est un jeune adolescent d’une famille pauvre. Il arrive toujours à faire sourire sa famille et les gens qui l’entourent grâce à son bon sens de l’humour. Il a la main sur le cœur, est toujours prêt à tout pour aider les autres et est pourvu d’une grande intelligence. Un jour, au bord de la plage, il rencontre une mystérieuse inconnue mi-humaine, mi-poisson. L’étrangère lui donne une Pierre en lui apprenant qu’il est maintenant un porteur de masque. Elle lui apprend aussi que, en tant que porteur du masque, son rôle sera très important, son périple sera long et malheureusement très difficile. Il devra également transmettre un message à sa sœur, mourante. De quoi cette jeune femme parlait-elle donc ? Il n’en a aucune idée, mais une chose est certaine, il doit retrouver cette sœur et lui remettre la Pierre tel que promis, en ne se doutant pas que sa vie allait dès lors prendre une toute autre tournure.

Critique :

Amos Daragon est une série de livre que je n’aurais voulu ne jamais finir tellement elle était bonne. Ce roman à la fois d’aventure, de fantaisie et d’humour m’a porté dans un tout autre univers où tout était possible. De tous les romans que j’ai lus, je pense que celui-ci est vraiment mon préféré. Il est très bien détaillé, ni trop ni trop peu. J’ai beaucoup apprécié ce livre, car je ne pouvais jamais m’attendre à ce qui allait arriver ou aux prochaines actions qu’allaient exécuter les personnages. Sincèrement, ce livre est aussi très humoristique! Comme la fois où Amos fait croire au roi qu’il a un bâton magique pouvant faire chauffer de la soupe, ou encore lorsqu’il remet un propriétaire d’auberge à sa place. Mais, bien entendu, je ne vous en dirai pas tout, sinon vous n’aurez plus envie de lire ce fabuleux roman. Je recommande donc cette histoire à toutes les personnes qui aiment l’humour et l’aventure, mais surtout aux personnes qui ont de la facilité à suivre le rythme, car oui, pour ce livre, vous allez en avoir de besoin !

Rédigé par Stayla Dora Roney,le 7 mai 2019

Le sortilège perdu

Auteur : Chris Colfer

Maison d’édition : Michel Lafon

Année de parution : 2013


Résumé :

Tout commence lorsque les jumeaux Alex et Conner reçoivent pour leur douzième anniversaire un livre intitulé Le pays des contes. Or, le vieux bouquin s’avère être un portail vers le pays des contes qu’Alex active par erreur. Son frère et elle doivent trouver un moyen de retourner dans leur monde. Rapidement, le duo découvre un moyen qui consiste à collecter des objets ayant appartenus à des personnages célèbres comme l’aiguille du rouet de la Belle aux bois dormant. Lors de leur quête, ils rencontreront les personnages des contes qu’ils ont idolâtrés durant leur enfance comme Cendrillon mais également leurs opposants comme le Grand Méchant Loup ou encore la Méchante Reine. D’ailleurs cette dernière désire acquérir les mêmes objets que convoitent les jumeaux…

Critique : 

Cette histoire enchanteresse m’a permis de replonger dans mon enfance. En effet, l’auteur parvient à rassembler tous les contes dans un même univers et même de les interrelier! Donc, l’action d’un personnage d’un conte explique un événement qui s’est produit dans un autre complètement différent. Aussi, ce roman se lit très bien car les dialogues sont écrits en langage courant et le reste ne contient pas trop de texte descriptif à n’en plus finir. Ensuite, les personnages sont très attachants et on peut facilement s’identifier à certains. Conner se révèle être un petit garçon très attachant qui n’est pas très bon à l’école mais qui possède un sens de l’humour à toute épreuve. L’histoire évolue quand même rapidement et les jumeaux se retrouvent dans certaines situations où je n’aimerais certainement pas à être à leur place! Ils affrontent le troll sous le pont ou encore la sorcière cannibale d’Hansel et Gretel. Bien que le thème principal se trouve à être les contes, on y trouve une part de réalisme car Alex et Conner proviennent de « notre monde ». Ce livre léger contient en plus quelques morales bien incorporés dans l’histoire sans que cette dernière devienne trop moralisatrice. Les révélations se retrouvent étonnamment surprenante et on en demande davantage! Ce premier roman de six tomes nous ensorcellent jusqu’à la fin. On voit les personnages principaux grandirent aux fil de leurs aventures et ils ne cessent de nous surprendre. Pour conclure, en 2017, l’auteur a annoncé que le premier roman de la série sera adapté au cinéma !

Rédigé par Shania-Li Thibeault, 28 avril 2019

 

 

 

La malédiction du tigre

Auteure : Coleen Houck

Maison d’édition : ADA

Année de parution : 2013


Résumé :

L’été routinier à enchaîner des boulots étudiants que pensait vivre Kelsey Hayes se transforme en une aventure rocambolesque le jour où elle rencontre au cirque un tigre blanc prénommé Ren. Ce n’est que le début d’une longue odyssée pour briser une malédiction de plus de trois siècles qui permettrait à des princes indiens d’enfin retrouver une vie normale. Elle ira jusqu’à séjourner dans la jungle et dans des univers fictifs en plus de côtoyer de la magie et combattre des créatures coriaces comme des spectres hallucinatoires ainsi que des kappas. Heureusement, elle pourra compter sur Ren, un serpent d’or du nom de Fanindra, une déesse indienne et plusieurs autres personnes. Kelsey développera une relation amoureuse tumultueuse, compliquée par la quête qu’elle doit accomplir.

Critique : 

Pour ma part, j’ai adoré ce roman! Effectivement, on découvre la culture indienne autour d’une histoire d’aventure et d’amour. J’ai énormément apprécié le voyage vers l’Inde et de découvrir leur tradition. Bien que l’histoire prenne un peu de temps à démarrer, cela nous permet de bien nous immerger dans le contexte et de comprendre certaines réactions des personnages. Par la suite, dès que l’aventure débute, les péripéties ainsi que les retournements de situation ne cessent aucunement de rythmer l’histoire. Également, on suit une histoire d’amour entre nos deux protagonistes, qui, contrairement à plusieurs autres romans, ne se situent pas au premier plan de ce livre de fiction, mais au second plan. J’ai particulièrement aimé le personnage principal, Kelsey, qui s’exprime avec sarcasme. Cela donne des joutes verbales qu’on écouterait pendant des heures. Par la suite, Kelsey est amatrice de poésie. L’auteur inclut donc quelques poèmes au travers de ce roman qui m’ont fait découvrir certaines perles et qui vont très bien avec le contexte. Aussi, je n’ai jamais autant ressenti les émotions des personnages tant ce livre est bien écrit! Je ressentais la peine, le désespoir, etc., une première pour moi lors d’une lecture de roman. Je recommande fortement le premier tome d’une série de quatre livres ainsi qu’un hors-série. L’histoire ne s’essoufflent pas du tout, même après quatre tomes, dont le dernier qui clôt parfaitement la série. Pour terminer, Paramount Pictures prévoit adapter ce fabuleux roman au grand écran !

Rédigé par Shania-Li Thibeault, 28 avril 2019

 

 

 

La cave

Auteur : Natasha Preston

Maison d’édition : Hachette

Année de parution : 2017


Résumé : 

Summer est une jeune fille comme toutes les autres, âgée de 16 ans et ayant une vie paisible. Cette demoiselle a une famille magnifique l’aimant très fort et qui la soutient plus que tout au monde, ainsi qu’un parfait petit ami. Quand une de ses amies chagrinée ne se montre plus, Summer et le reste part à sa recherche. Malheureusement, cette dernière se retrouve séquestrée dans une cave lorsque Trèfle, un homme ayant souffert d’une enfance traumatique et abusive, la kidnappe. À partir de ce jour maudit, elle ne cessera d’espérer un miracle contrairement aux autres jeunes filles subissant le même sort et qui longtemps ont abandonné. Pendant ce temps-là, la police ne perd pas de temps pour mener une recherche.

Critique : 

Je pense que si vous êtes comme moi, des amateurs de livres sinistres donnant la chair de poule, je pense qu’il sera l’idéal. Lorsque j’eus commencé la lecture, je fus tout de suite satisfaite de la structure narrative. L’auteure commençait par introduire le personnage principal ainsi que la situation de départ pour nous situer dans l’histoire. Il est facile de percevoir la normalité dans la vie de Summer qui comme plusieurs adolescentes ne constatait pas l’importance de la famille. De plus, il est possible de ressentir à travers le texte les sentiments ressentis par chacun des personnages. Sans compter qu’on a accès à leur point de vue. J’ai apprécié le fait que l’auteure raconte des faits se produisant dans le passé, tel qu’expliquer l’origine du comportement de Trèfle. En effet, on en apprend sur son trouble de la personnalité, soit la sociopathie. On peut, en plus, avoir un aperçu des événements qui eurent des impacts sur son mental et l’obligeant à agir ainsi. Finalement, j’admire le courage de Summer car malgré le refus des autres prisonnières, elle refuse de lui rester soumise. Elle tente aussi par plusieurs moyens de convaincre ses amies de se rebeller. Summer, qui autrefois admirait peu la vie, est maintenant désespérée de retrouver sa vie d’avant. On a donc la chance d’être témoin de son évolution psychologique.

Rédigé par Basma Atine le 2 mai 2019

Les misérables

Auteur : Victor Hugo

Maison d’édition : Albert Lacroix et Cie

Année de parution : 1862 (parution de l’oeuvre originale)


Résumé :

Jean Valjean n’a seulement que 27 ans lorsqu’il est arrêté et condamné à 5 ans de prison pour le vol de pain qu’il avait l’intention de ramener à sa famille une soirée d’hiver. Sa peine fut prolongée de 19 ans à cause des nombreuses tentatives de fuites qu’il essaya de faire. À sa sortie de prison, il est ostracisé par la société tout entière pour être un ancien prisonnier et fini très bientôt à ressentir du mépris pour une société qu’il trouvait trop injuste. Il erra dans les rues jusqu’à ce qu’un évêque l’accueille une nuit dans sa maison. Touché par cette bonté non mérité, Jean Valjean va entreprendre un très long périple vers la repentance où il fera la connaissance d’autres misérables qui demandent de l’aide sans pousser de cris.

Critique :

Pour moi, il n’y a aucun doute : « Les misérables » est le plus grand chef d’œuvre de Victor Hugo et les nombreux films, séries et bandes dessinées ne pourront jamais remplacer les belles lettres que cet écrivain a mises sur papier. L’une des choses que j’ai le plus appréciée est le fait que l’histoire n’arrête jamais de se développer et d’évoluer sans que les revirements de situations paraissent redondants ou indiquent une paresse de l’auteur. Lorsque Jean Valjean, le héros de l’histoire, décide de prendre un nouveau chemin, il continue de le suivre jusqu’à la fin, mais l’auteur n’hésite pas à éprouver et faire chavirer la détermination du personnage principal, ce que j’ai aimé. Le livre nous immerge dans un contexte historique intéressant et réussit à décrire la vie en France au début du 19e siècle de façon brillante. Outre Jean Valjean, les autres personnages de l’histoire, Fantine et Marius, réussissent à diversifier l’intrigue et la rendre encore plus captivante. Les aventures qui y sont racontées sont intemporelles et gardent toujours une dose d’humanité et d’humilité. Le style d’écriture est loin de ce qu’on peut s’imaginer en tant que jeune. Il est simple et soutenu. Aucun mot n’est de trop et toutes les phrases se complètent. Victor Hugo a réussi à faire, dans cet ouvrage, ce que peu d’écrivains ont pu accomplir : écrire un livre immuable capable d’expliquer et démasquer la misère d’un peuple sans la rabaisser, le tout avec un vrai récit de qualité. Je recommande donc fortement ce livre à tous les passionnés de la lecture.

Rédigé par Divine Lutete-Khonde, le 14 avril 2019.

Le meilleur des mondes

Auteur : Aldous Huxley

Maison d’édition : Chatto & Windus

Année de parution : 1932


Résumé : 

Bernard Marx est un psychologue travaillant pour l’institut le plus prestigieux de Londres, le Centre d’incubation et de conditionnement de Londres-Central. Son titre et sa position sont réputés et admirés cependant, Bernard souffre d’un manque important, il n’est pas parfait et en tant que membre de la caste Alpha, ceci n’est pas acceptable. En effet, dans cette société où le concept de parents et de familles n’existe plus et où la population est fabriquée et modéliser aux désirs des plus hauts dirigeants, Bernard devient opprimé non seulement par ses collègues mais aussi par lui-même. Mais lorsque que la belle Lénina l’invite à un voyage dans une réserve, Bernard fait la rencontre de John, un sauvage en qui il retrouvera une chance de se venger de la société.

Critique : 

Le seul mot qui pourrait selon moi décrire le livre : poignant ! Le meilleur des mondes est, pour moi, l’archétype même de la dystopie en littérature. Pour ceux qui arrivent à compléter les deux premiers pénibles chapitres d’explication, ils sont récompensés avec une intrigue qui marque l’esprit et donne lieu à une vraie réflexion sur notre façon de penser et de vivre en société. Chaque personnage avait un rôle et des caractéristiques bien identifiables et facile à reconnaître même dans notre société d’aujourd’hui. Je pense là au désir de liberté de John contre le réalisme de Mustapha. Des dilemmes très important sont aussi apportés dans le roman, notamment celui de la liberté et la conscience individuelle contre la stabilité et l’unité de la vie en société. Bien que j’aie trouvé le livre un peu long à certains moments (je suis une lectrice très impatiente), il m’a semblé, vers la fin, qu’il était trop court. Le message était beaucoup plus important que je pensais qu’il allait être et il arrive à être délivré en tellement de formes différentes que c’en est choquant. C’est aussi l’un de ces livres qui engage à la discussion et aux débats, ce qui peut être un briseur de glace avec d’autres jeunes qui l’ont lu… ou peut-être pas ! Dans tous les cas, je recommande fortement ce livre aux jeunes de mon âge et j’espère vraiment qu’il deviendra l’un de vos coups de cœurs.

Rédigé par Divine Lutete-Khonde, le 1er avril 2019.

Le malade imaginaire

Auteur : Molière

Maison d’édition : Bordas

Année de parution : 1673 (parution de l’oeuvre originale)


Résumé : 

Argan, un vieil homme souffrant d’hypocondrie, la peur constante de tomber malade, est obsédé par les traitements et les remèdes. Il ne manque aucun de ses traitements et n’écoute plus les conseils de son médecin que ceux de sa fille, Angélique, qui recherche un moyen de marier son amant, Cléante. Avec l’aide de Toinette, la servante de la famille et Béralde, son oncle, Angélique essaie d’annuler son futur mariage avec Thomas Diafoirus, fils de médecin et gendre choisi personnellement pas Argan. Pendant ce temps, la seconde femme d’Argan cherche à s’emparer des possessions de son mari.

Critique : 

C’est dans cette situation aussi compliquée et bordélique qu’intrigante que va naître l’une des meilleures comédies de l’histoire de la littérature française. Bien que les pièces de théâtre et les ouvrages qu’on pourrait maintenant considérer comme anciens ne sont pas les plus attirants pour les jeunes, si nous prenons le temps de le lire, on comprend vite pourquoi il est aussi célèbre. Cette comédie est vraiment hilarante ! L’histoire en elle-même d’un hypocondriaque qui est obsédé par sa santé donne plusieurs occasions à des scènes absurdes. Comme la scène VI de l’acte I où un jeu du chat et de la souris se produit imprévisiblement. Le fait que ce soit une pièce de théâtre laisse aux lecteurs beaucoup de visualisations mentales de la pièce, ce qui représente pour moi un avantage. Le style d’écriture est beaucoup moins lourd qu’on pourrait l’anticiper a priori. Je recommande donc ce livre à tous ceux qui sont intéressés à avoir une belle introduction aux pièces comiques et aux drames d’antan.

Rédigé par Divine Lutete-Khonde, le 12 avril 2019

La Sélection

Auteur : Kiera Cass

Maison d’édition : HarperCollins

Année de parution : 2012


Résumé :

La Sélection. Le procédé par lequel le prince héritier du royaume d’Illéa, Maxon Schreave, choisit et épouse l’une des 35 jeunes filles pigées au hasard dans la population. Elle représente, pour la majorité de la gente féminine, la seule chance de s’élever au-dessus de la caste que cette monarchie leur a imposée dès leur naissance. Pour certaines, la chance de vivre dans le palais et devenir la reine est le seul désir de leur vie. Mais pour America Singer, venant d’une famille pauvre et brimée par les castes plus élevées, cette opportunité est de loin un de ses pires cauchemars. Non seulement la Sélection la projettera au-devant des projecteurs et du regard des aristocrates, mais aussi la séparera de sa famille et de son amour interdit, Aspen Leger. Mais, lors de sa rencontre avec le prince, sa perception de la couronne va très vite changer…

Critique:  

La Sélection est un roman alliant science-fiction et dystopie, considérant son contexte futuriste, son système de castes ainsi que la romance avec les différentes histoires d’amours des personnages principaux. Ce sont deux genres qui sont très différents et distants l’un de l’autre et pourtant, Kiera Cass a sublimement réussi à les agencer et à créer une fantaisie qui m’a enchanté dès les premiers chapitres ! Il est très facile pour chaque lecteur de tomber sous le charme d’America, la personnage principale. Malgré son courage et sa détermination vers son but, elle reste aussi vulnérable et sensiblement consciente tout au long de la lecture, même si son comportement peut se faire très cliché à certains moments. Je pense que La Sélection va faire naître en chaque lecteur un sentiment d’attachement aux personnages et à l’histoire, sentiment qui continuera de grandir avec les deux autres livres de la série. Je pense aussi que bien que nous voyions le système des castes à travers les sélectionnés, il aurait été intéressant de le voir à travers la population aussi. Mais ceci ne représente que de petits bémols comparés au reste de l’histoire. À chaque moment et à chaque revers, l’intrigue s’intensifie et crée un dénouement qui surprend. Donc, je peux affirmer que La Sélection de Kiera Cass est un livre que je recommande aux jeunes ados.

Rédigé par Divine Lutete-Khonde, le 10 avril 2019.

Auteur : Mary Higgins Clark

Maison d’édition : ALBIN MICHEL

Année de parution : 1992


Résumé :

C’est l’histoire d’une jeune adulte, Laurie Kenyon, qui se fait arrêter car on la soupçonne d’avoir tué son enseignant. Toutes les preuves trouvées sur la scène de crime affirment que c’est bel et bien elle alors qu’elle ne se souvient d’absolument rien. La sœur de la présumée coupable, Sarah, n’en croit pas un seul mot car pour elle c’est impossible que sa sœur ait pu faire un tel crime. Avec l’aide d’un psychiatre, elle fera revivre à sa sœur tous les souvenirs, autant les pires que les meilleurs, pour qu’éventuellement elle puisse affirmer ou non le crime dont on croit qu’elle est coupable.

Critique :

Voici un autre roman de Mary Higgins Clark que j’ai adoré. Ce livre est parfaitement bien écrit. L’intrigue est prenante, la lecture est toujours fluide, les personnages attachants, le style est court et concis, des petits paragraphes et des retours en arrière qui ne nous mélangent pas pendant la lecture. Les recherches faites par Mary Higgins Clark pour le côté psychologique sont approfondies et donnent le côté réel au livre. De plus, les chapitres courts nous entraînent dans la lecture, et on ne veut plus fermer ce livre tant le rythme est entraînant. Le mystère et le suspense sont présents tout au long du roman, un livre où les troubles psychologiques sont au cœur de l’action. Pour bien comprendre ce que certaines personnes avec un trouble mental peuvent vivre, cet ouvrage est conseillé. Les actes de kidnapping sont évidemment une chose horrible, insensés mais cela fait malheureusement de très bonnes histoires dont on raffole. Je le conseille vivement, il s’agit d’un de mes romans favoris.

Rédigé par Asma Hamadache, le 23 avril 2019.

 

Comme si c’était toi

Auteur : Mhairi McFarlane

Maison d’édition : MILADY

Année de parution : 2016


Résumé :

Lorsqu’elle était jeune, Anna se faisait beaucoup intimidée par un prénommé James. Alors qu’auparavant elle n’avait pas un physique à couper le souffle, à 30 ans elle est devenue une magnifique femme qui a tout pour plaire. Elle avait complètement oublié l’existence de son intimidateur jusqu’à ce qu’il réapparaisse dans sa vie. Celle-ci hésite à lui accorder une certaine confiance car elle n’a pas totalement oublié ce qu’il lui a fait subir durant son enfance. Son but : ne pas retomber en amour avec celui qui lui a brisé le cœur jadis.

Critique :

J’ai beaucoup aimé cette comédie romantique qui mêle agréablement une bonne dose d’humour et une pointe d’émotion. Anna et James, les deux personnages principaux, m’ont beaucoup plu avec leurs failles et leur sens de l’humour très affuté. J’ai aussi apprécié la manière dont leur relation évolue peu à peu malgré un passé difficile, qui pourrait même sembler insurmontable. Si le roman évoque des thèmes plus sombres, comme le harcèlement scolaire, le ton reste toujours léger. Malgré le fait que le début était long, le style de Mhairi McFarlane était tellement fluide et agréable que j’ai eu du mal à me séparer du roman lorsque j’ai fini de le lire. Ce livre représente la vie que certains jeunes peuvent vivre lors de leurs parcours et peut aller chercher de profonds sentiments et d’impression de déjà-vu pour les personnes qui, hélas, ont déjà subi de l’intimidation.

Rédigé par Asma Hamadache, le 18 avril 2019.