Archives de catégorie : Romans

Pays sans chapeau

Auteur : Dany Laferrière

Maison d’édition : Boréal

Année de parution : 1996

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Résumé :

Dany Laferrière, auteur du bien connu roman Pays Sans Chapeau, est le protagoniste principal de son histoire qui relie superstition d’Haïti et la vie de l’auteur à la fois intrigante et étrange par moment. Pays Sans Chapeau fait l’histoire du retour de l’auteur dans son pays natal qui est Haïti après vingt longues années passées à l’étranger, loin de sa famille et de ses amis. Il se rend compte assez rapidement que rien n’a vraiment changé dans son pays d’origine en apparence. La pauvreté règne à son arrivée comme elle régnait à son départ. Par contre, les proches de Dany Laferrière sont toujours restés les mêmes après vingt ans et attendaient son retour avec impatience.

Critique :

Dany Laferrière est un auteur que j’ai personnellement eu la chance de découvrir cette année dans le cadre d’un projet scolaire avec son œuvre qui se nomme Pays Sans Chapeau. Cette œuvre est fort probablement une de mes favorites que j’ai pu lire dans ma vie. J’ai adoré ce livre car l’histoire prend part à Haïti, qui est aussi mon pays natal, tout comme celui de l’auteur. C’est donc un pays que j’affectionne particulièrement. Sans parler de l’écriture utilisée par l’auteur dans ce roman qui est tout simplement magnifique, la plupart des thèmes abordés dans le livre décrivent parfaitement l’ambiance et les émotions que nous pouvons retrouver dans ce pays. L’auteur nous a fait part de ses retrouvailles avec son pays par certains événements qui lui sont arrivés durant sa jeunesse, mais également à son retour. Par exemple, l’odeur du café que sa grand-mère se servait chaque matin, le soleil frappant aussi fort sur les paysans depuis son jeune âge et les nombreuses superstitions que nous pouvions retrouver dans le pays. De plus, j’ai affectionné ce roman, entre autres, à cause du côté science-fiction qui entoure les superstitions dans ce pays, comme les morts-vivants, le vaudou et les fantômes… Dany Laferrière est confronté à plusieurs personnes dans le livre, mais sa mère le prévient de faire attention, car la plupart seraient en effet morts-vivants. En conclusion, Pays sans chapeau est une oeuvre que je recommande énormément entre autres à cause que c’est très bien écrit, mais, aussi, car les thèmes abordés reflètent parfaitement l’image du pays, ce qui apporte plein de connaissances sur la culture haïtienne pour un nouveau lecteur.

Rédigée par Emrick Jean-Paul, 24 Février 2021.

Jane Eyre

Auteur: Charlotte Brontë

Maison d’édition: Éditions Gallimard

Année de parution: 1847


Résumé:

Jane Eyre est une jeune orpheline recueillie, à contrecœur, par la femme de son oncle décédé. Cette dernière ainsi que ses enfants, les cousins de Jane, la traitent avec dégoût, injustice et mépris. Un jour, sa tante décide d’envoyer sa nièce dans un pensionnat où elle y séjourne jusqu’à ses dix-huit ans. Par la suite, Jane se fait engager par le noble Mr. Rochester afin de s’occuper de sa fille, Adèle. Malgré elle, Jane tombe rapidement amoureuse de son supérieur, mais Mr. Rochester cache un secret qui pourrait tout gâcher.

Critique:

Jane Eyre est un récit autobiographique rédigé par Charlotte Brontë sous le pseudonyme de Currer Bell. Jane Eyre était le genre de roman dont j’entendais parler, mais que je n’ai jamais pris le temps de lire pour maintes raisons, jusqu’à que je me décide à m’y mettre et je ne le regrette pas. Il peut d’abord sembler être l’un de ces romans romantiques prévisibles, mais il est bien plus que cela. Dès son plus jeune âge, la jeune Jane était perçue comme une enfant rebelle et indocile alors qu’en fait, celle-ci était déjà très cultivée et forte. Jane est brillante et sort de l’ordinaire. Elle est le type de personnage qui inspire les jeunes filles par son indépendance et non parce qu’elle refuse l’amour dans sa vie, mais parce qu’elle est toujours restée fidèle à ses valeurs et forte malgré les difficultés qu’elle a subies dans sa vie. Tous les personnages ont quelque chose de mystérieux et ont toute une histoire derrière eux, ce qui permet de garder un certain intérêt. Les intrigues prennent tranquillement leur place dans le récit avec beaucoup de fluidité et le mélange de la noirceur des mystères de chacun et de la douceur et de la beauté du décor parfaitement décrit par l’auteure est également très bien exécuté. Jane Eyre m’a fait réfléchir sur certaines choses et j’en ai beaucoup appris : je vous le conseille fortement!

Rédigée par Ashley Maureen Simo Metietze, le 21 mars 2021

Oniria

Auteur : Patrick Senécal

Maison d’édition : Alire

Année de parution : 2004


Résumé :

Oniria fait l’histoire de quatre prisonniers meurtriers: Éric, Loner, Jef et Dave, en pleine évasion du pénitencier situé à Donnacona dans le coin de Québec. Nos quatre protagonistes vont se loger, la nuit de leur évasion, dans une villa nommée Oniria. Cette villa appartient à Vivianne Léveillé qui est aussi la psychiatre du pénitencier de Donnacona. Les criminels vont alors faire la rencontre du mari de la psychiatre, nommé Angus Zorn, mais également la secrétaire/bonne de l’endroit, qui, elle, s’appelle Éva. Le quatuor va rapidement se rendre compte que quelque chose est louche dans cette villa…

Critique : 

Ce Patrick Senécal, nous savons déjà à quoi nous attendre en termes d’écriture, d’histoire et d’intrigue. N’est-ce pas fou comment une personne peut devenir une si grande figure dans la littérature québécoise ? Ce Patrick Senécal ne peut pas décevoir, c’est tout simplement impossible! Encore une fois, cet écrivain a fait un chef d’œuvre. Oniria est de loin un des meilleurs romans d’horreur que j‘ai eu la chance de lire dans ma vie. Premièrement, tout au long de l’histoire, l’intrigue est incroyable et écrite de façon exceptionnelle, c’est-à-dire que le lecteur aura toujours l’envie de tourner la page pour connaître la suite de l’histoire. Par exemple, quand Jef descend dans le sous-sol de la villa tout seul et découvre des choses étranges et effroyables se cachant dans celui-ci. J’ai trouvé personnellement que l’histoire était très bien réfléchie et élaborée. Ce n’est pas tous les jours que nous trouvons un roman d’horreur avec des  cobayes endormis et branchés sur des machines pouvant simuler leurs rêves et les transformer en réalité. Honnêtement, j’ai adoré ce roman et je le recommanderais à n’importe qui voulant lire un bon roman d’horreur, intéressant, facile à lire, effrayant pour les plus sensibles. De plus, Patrick Senécal est un écrivain québécois et selon moi, nous devons promouvoir les œuvres venant du Québec, car elles sont trop sous estimées à mon avis. Au final, une très belle œuvre que j’ai personnellement aimé: je lui donnerai presque la note parfaite!

Rédigée par Emrick Jean-Paul, le 1er mars 2021.

Le portrait de Dorian Gray

Auteur: Oscar Wilde

Maison d’édition: GEO littérAdo

Année de parution: 1890


Résumé :

Lord Henry fait la connaissance du jeune Dorian Gray alors qu’il rend visite à son ami artiste Basil Hallward, chargé de peindre le portrait du jeune homme. Émerveillé et fasciné par sa beauté rare, Lord Henry développe une amitié perverse avec le jeune, beau, mais naïf Dorian Gray. Alors qu’ils discutent, Lord Henry dit, en plaisantant, qu’alors que le tableau gardera sa beauté et restera jeune éternellement, Dorian vieillira au fil du temps. L’œuvre peinte par Basil finalement achevée, Dorian contemple le chef-d’œuvre et grandit alors en lui une jalousie dominante à l’égard de son propre portrait. Le jeune homme déclare alors qu’il serait prêt à donner son âme pour que le portrait vieillisse sa place. C’est à ces mots qui parurent, sur le coup, anodins, que la vie de Dorian prit un tout autre cours…

Critique : 

Ce roman est un réel chef d’œuvre et ce n’est pas pour rien! Tout commence avec le peintre Basil Hallward embauché afin de peindre le portrait de son jeune ami Dorian Gray. Alors que Lord Henry, un ami du peintre, vient lui rendre visite, celui-ci fait la rencontre de Dorian et c’est à partir de ce jour que la vie du jeune homme changea. Dorian Gray est un adolescent d’une beauté rare, âgé de seulement 17 ans lorsqu’il rencontre Lord Henry pour la première fois. À cet âge, il est encore jeune et naïf et commence à se forger une personnalité et l’ami du peintre profite de son innocence pour lui imposer sa conception de la vie ainsi que de ses idéologies hédonistes considérées immorales par la société du XIXème siècle. Lord Henry comme Basil possèdent tous les deux une relation intéressante avec le personnage principal. Pourtant, celles-ci divergent complètement. Oscar Wilde nous démontre une grande nuance entre les liens entre chacun de ces derniers et le jeune Dorian, qui nous fait beaucoup réfléchir sur les réelles intentions de chacun et les différents types de relation que nous pouvons entretenir avec les gens. L’histoire commence réellement lorsque Dorian Gray fit sans le savoir un pacte avec le Diable après avoir souhaité que son portrait subisse à sa place les conséquences du temps et de sa perversité. Ce roman nous fait nous demander jusqu’où serions-nous prêts à aller si quelqu’un ou quelque chose pouvait subir les conséquences de nos mauvais actes à notre place. Au fil du roman, nous avançons avec Dorian qui finit par grandir et vivre sa vie de dandy égoïste et amoureux de la beauté. L’écriture de ce texte est détaillée, minutieuse, belle et très philosophique. Oscar Wilde arrive même à nous faire questionner quelques instants nos propres valeurs grâce à son ton assuré et confiant. Chaque personnage est écrit avec une grande complexité et je peux affirmer n’avoir jamais lu un roman que j’ai autant adoré tout en ayant autant détesté les personnages.

Rédigée par Ashley Maureen Simo Metietze, le 24 janvier 2021

Anne… la maison aux pignons verts

Auteur : Lucy Maud Montgomery

Maison d’édition : Québec Amérique

Année de parution : 1908


Résumé :

Marilla et Matthew Cuthbert désirent avoir un orphelin pour les aider à la ferme. Ceci étant dit, quelle fut la surprise lorsqu’ils virent la jeune rouquine faire son apparition sur le quai. La lourde tâche d’aider à la ferme n’était pas pour des jeunes filles, ils avaient bien précisé vouloir un garçon… Malgré tout, l’orpheline qui répond au nom de Anne finit par les mettre sous son charme. Celle-ci possédant un amour profond pour la vie et les mots, il est
impossible de ne pas tomber sous son charme. Un roman qu’on ne peut pas oublier!

Critique : 

Ah, notre très chère Anne! Tout le monde connaît ce grand classique avant même d’avoir lu le livre. Il existe plusieurs adaptations cinématographiques de cette histoire et ce n’est pas
pour rien. Le roman est tout simplement formidable. Que dire de ses personnages si attachants, le tout dans un paysage historique de l’Île-du-Prince-Édouard… Je suis tombée en amour avec l’entièreté du personnage principal. Anne est une passionnée de tout ce qui
l’entoure. Lorsqu’elle parle, elle nous fait découvrir une toute nouvelle philosophie de vie qui nous incite à notre tour à voir ce qui nous entoure sous un autre angle. Malgré son lourd passé, la rousse demeure on ne peut plus optimiste sur la vie et c’est rare de voir un
personnage aussi complexe. Une chose est sûre, c’est qu’une telle histoire demeure marquée sur notre coeur. C’est une lecture qui peut s’avérer parfois compliquée à comprendre, vu le langage particulier de l’époque et surtout les monologues intéressants du
personnage principal, mais je recommande tout de même ce livre à tout le monde! Je crois que celui-ci permet à nous tous d’apprendre. Anne… La maison aux pignons verts est le genre de roman que nous réalisons plus d’une fois dans notre vie et qui nous marque à
chaque fois d’une manière différente. Bref, ce fut un grand coup de coeur!

Rédigé par Syndy Jetté, 14 janvier 2020.

Harry Potter à l’école des sorciers

Auteur: J.K Rowling

Maison d’édition: Bloombury

Anné de parution: 1997


Résumé :

Harry Potter se croyait comme un garçon comme tous les autres. Puis, une chouette lui apporta une lettre lui indiquant qu’il était accepté à Poudlard, une école de sorcelleries, suivie d’une vague de chouettes additionnelles apportant toutes la même lettre. Il fit alors la rencontre d’un demi géant barbu, qui lui expliqua qu’un tout nouveau monde incroyable l’attend. Apprendre à jeter des sorts, transfigurer des objets, concocter des potions et jouer le sport le plus populaire dans le monde des sorciers, le Quidditch, ainsi sera composée l’éducation d’Harry Potter, le célèbre apprenti sorcier!

Critique :

Juste en lisant le premier tome de cette série, nous nous sentons déjà bien investis dans le monde imaginé par J.K Rowling.

On découvre le personnage principal Harry Potter et le fabuleux monde qui l’attend. Le livre se passe dans les années 1990 en Angleterre. On y mélange la vie réelle, l’imaginaire et le fantastique, le tout pour un résultat merveilleux. Nous parvenons à nous attacher à certains personnages et à détester d’autres, allant des étudiants de cette fameuse école aux professeurs. La façon dont on détaille presque chaque caractéristique de l’histoire allant du château à ses portraits fantastiques, en passant par ses fantômes et le fameux Quidditch, nous oublions que le tout appartient à un conte irréel, permettant à notre imaginaire de se libérer. Dès la lecture du premier tome de cette série, nous comprenons pourquoi celle-ci fut adaptée en films, jeux-vidéos et autres produits dérivés tant son potentiel est impressionnant.

Rédigée par Guinaëlle Destiné, 31 Décembre 2019.

 

Mansfield Park

Auteur: Jane Austen

Maison d’édition: Pocket Edition

Année de parution: 1814


Résumé: 

À l’âge de dix ans, Fanny Price quitte son foyer pour aller habiter au Mansfield Park, lieu appartenant à d’autres membres de sa famille étant plus fortunés. La soeur de sa mère, Mrs Norris, a décidé de la prendre sous son aile afin de lui offrir un meilleur avenir. Fanny est
donc élevée avec ses cousins, tous plus âgés qu’elle. Sa tante lui rappelle constamment qu’elle est inférieure et elle apprend à vivre en étant constamment aux services des autres. Seul Edmund, son cousin, semble la considérer comme une personne à part entière, ce qui ne la laisse pas indifférente… Fanny vieillit et elle doit faire face à de nombreuses situation qui la mettront à l’épreuve. À vous de lire pour découvrir!

Critique:

Mansfield Park est si bien raconté que nous nous sentons dans l’histoire. Les personnages ont chacun leur propre couleur et leur propre importance. Le déroulement se passe sur de nombreuses années, ce qui forme une toile d’événements complexes. Venant de Jane Austen, cela n’a rien d’étonnant! Elle a su écrire avec perfection la vie de plusieurs personnes fictives et on ne peut que l’admirer pour son talent. Toutefois, ce roman peut être assez complexe à comprendre pour des lecteurs novices. C’est pourquoi je le conseille pour des personnes qui adorent lire et qui ont une certaine base en ce domaine. J’ai moi-même eu parfois du mal à comprendre tous les concepts abordés dans l’histoire mais mon désir d’en savoir plus sur l’époque m’a amené à faire mes propres recherches. J’ai été touchée tout au long du roman en raison de la fragilité du personnage principal. Je dois souligner que Fanny Price n’est représentée en aucun cas comme étant une héroïne, ce qui est certainement un grand point à souligner dans ce livre féministe. J’ai adoré le fait que cette cause qui tenait tant à coeur à l’auteure a été apportée sous un côté différent. Bref, c’est une lecture qui nous fait assurément réfléchir et je vous la conseille fortement!

Rédigée par Syndy Jetté, 12 novembre 2019

La chambre du haut

Auteur : Mildred Davis

Maison d’édition : Série Blême

Année de parution : 1983


Résumé :

Un nouveau chauffeur arrive à New-York. Swendsen demande le poste de chauffeur. Lorsqu’il arrive sur place, à la maison où il restera pendant quelque temps, il remarque que la maison est plutôt sombre et inquiétante. L’homme fait la rencontre de plusieurs personnes dès son arrivé. Mais, la chambre non occupée qui était au bout du corridor l’intrigue. Il voudrait vraiment savoir à qui appartenait cette chambre et pourquoi personne n’y était entrée auparavant. Swendsen apprend finalement que cette chambre avait un nom, la chambre H. Aussi, que cette chambre cache quelqu’un… Swendsen devra découvrir son identité et comprendre pourquoi cette personne s’y trouve.

Critique :

J’ai aimé ce roman car il y avait beaucoup d’action. Les personnages étaient intrigants. Je pouvais très bien m’imaginer tous les personnages avec leurs traits de caractères. Par contre, parfois durant ma lecture, je me demandais quel personnage prenait la parole et j’avais de la difficulté à différencier les personnages. Les personnages attiraient mon attention, en tant que lectrice, car leurs attitudes étaient très révélatrices sur leurs traits de caractère. Malgré ce petit point négatif, j’ai apprécié lire ce livre rempli de suspense et d’action. D’ailleurs, ce suspense nous accompagne tout le long de la lecture. J’ai apprécié que l’auteur sache nous maintenir en haleine ainsi durant toute l’intrigue. Cela permet au lecteur, en tout temps, d’être attente du prochain événement qui nous guette à chaque page!

Rédigé par Alexia Lafortune, 29 mai 2019.

LE MARCHAND DE SABLE VA PASSER

Auteur : Andrew Pyper

Maison d’édition : L’Archipel

Année de parution : 2008


Résumé :

C’est l’histoire de Patrick Rush, un père veuf qui vit à Toronto. Au début, on découvre qu’il vient de s’inscrire à un atelier d’écriture, où il fait des rencontres qui vont changer le cours de l’histoire, plus principalement la rencontre d’Angela. Lorsque cette dernière décède quelques semaines après l’arrêt de l’atelier – à la suite d’un accident de voiture – , il s’approprie son histoire, «Le Marchand de Sable va passer », dont cela va s’avérer à devenir un best-seller. Il devient le principal suspect de la police lorsque ses anciens partenaires d’activité littéraire meurent tous les uns après les autres, étant le seul qui possédait un lien reliant toutes les victimes. Enfin, il décide qu’enquêter lui-même sur le véritable coupable qui revendique les meurtres grâce aux lettres qu’il lui a envoyées : le Marchand de sable.

Critique :

Je recommande la lecture de ce livre. En effet, j’ai été assez touchée par l’histoire qui parle d’un sujet assez sensible, le plagiat, tout en abordant des thèmes à la fois mystérieux et captivant tout au long de l’histoire. Le suspense était présent du début à la fin avec une tension assez bien maîtrisée par l’auteur. La structure du livre est assez unique. Le fait de lire deux histoires en une était vraiment une caractéristique indispensable au récit qui rajoute beaucoup d’action et de nouveauté. Également, un aspect du livre que j’ai adoré est le fait que l’auteur nous amène à nous poser certaines réflexions sur notre société actuelle par les thèmes abordés. L’exemple le plus flagrant est la solitude que nous pouvons observer comme étant un phénomène qui touche beaucoup notre société. Par exemple, étant un père veuf, le protagoniste vit seul avec son fils. De plus, il ne fait pas beaucoup de rencontres, ayant un seul ami à son travail et des connaissances grâce à son inscription à l’atelier de lecture. Aussi, j’ai pu observer que tous les personnages souffrent de solitude, même si cela est évidemment reconnaissable sur divers degrés. Bref, la raison de cette recommandation est pour sensibiliser les élèves sur notre société, dont principalement le plagiat tout tant dévorant un récit rempli de dilemmes, de suspense et d’action : le mélange parfait.

Rédigé par Laurie-Ann Hébert, 18 mai 2019

La femme qui a tué

Auteur : Rufus King

Maison d’édition : Librairie des Champs-Élysées

Année de parution : 1947


Résumé :

C’est l’histoire de Clara, une femme mariée à un homme très riche et celle de Solda Carmadine, sans emploi et qui peine à subvenir à ses besoins. Carmadine est l’exacte sosie de Clara et celle-ci a l’intention d’en profiter. Pendant une soirée, Clara décide de tuer son sosie afin de pouvoir s’échapper de sa vie, de son mari et de sa fille, en usurpant l’identité de Carmadine. De fait, Carmadine est devenue Clara et inversement. Après quelques jours, des doutes s’installent auprès de la fille de Clara, Edna. Après une longue enquête menée par Harold, le mari riche de la vraie Clara, et sa fille, Edna, accompagnés des services de police, arriverons-t-ils à retrouver Clara ?

Critique :

« La femme qui a tué », un roman policier écrit par Rufus King, un auteur Américain. Après la lecture de ce roman, j’ai pu apprécier plusieurs aspects du style de l’écrivain. Premièrement, je tiens à souligner la richesse et la finesse du vocabulaire ainsi que des figures de style utilisées. Les amateurs d’intrigue et de mystère seront enchantés par la lecture de cette œuvre. Il faut également remarquer que le personnage menant l’enquête dans cette histoire est Edna, une jeune fille suspicieuse voulant retrouver sa mère, Clara. Le fait que cela soit une enfant qui mène les ficelles au niveau des découverte de l’intrigue est très intéressant. Malgré sa petitesse, ainsi que son jeune âge, Edna fait preuve d’un grand sens de la justice et arrive à faire le lien entre plusieurs éléments connectés de l’histoire. Par contre, ce roman détient également certains points négatifs comme la complexité des textes comprenant une intrigue sur l’usurpation de l’identité de Solda Carmadine ainsi que les recherches des officiers de polices, du mari de Clara et de sa fille, Edna.

Rédigé par Fatima Boutouis 14 mai 2019