Archives de catégorie : Romans

La chambre du haut

Auteur : Mildred Davis

Maison d’édition : Série Blême

Année de parution : 1983


Résumé :

Un nouveau chauffeur arrive à New-York. Swendsen demande le poste de chauffeur. Lorsqu’il arrive sur place, à la maison où il restera pendant quelque temps, il remarque que la maison est plutôt sombre et inquiétante. L’homme fait la rencontre de plusieurs personnes dès son arrivé. Mais, la chambre non occupée qui était au bout du corridor l’intrigue. Il voudrait vraiment savoir à qui appartenait cette chambre et pourquoi personne n’y était entrée auparavant. Swendsen apprend finalement que cette chambre avait un nom, la chambre H. Aussi, que cette chambre cache quelqu’un… Swendsen devra découvrir son identité et comprendre pourquoi cette personne s’y trouve.

Critique :

J’ai aimé ce roman car il y avait beaucoup d’action. Les personnages étaient intrigants. Je pouvais très bien m’imaginer tous les personnages avec leurs traits de caractères. Par contre, parfois durant ma lecture, je me demandais quel personnage prenait la parole et j’avais de la difficulté à différencier les personnages. Les personnages attiraient mon attention, en tant que lectrice, car leurs attitudes étaient très révélatrices sur leurs traits de caractère. Malgré ce petit point négatif, j’ai apprécié lire ce livre rempli de suspense et d’action. D’ailleurs, ce suspense nous accompagne tout le long de la lecture. J’ai apprécié que l’auteur sache nous maintenir en haleine ainsi durant toute l’intrigue. Cela permet au lecteur, en tout temps, d’être attente du prochain événement qui nous guette à chaque page!

Rédigé par Alexia Lafortune, 29 mai 2019.

LE MARCHAND DE SABLE VA PASSER

Auteur : Andrew Pyper

Maison d’édition : L’Archipel

Année de parution : 2008


Résumé :

C’est l’histoire de Patrick Rush, un père veuf qui vit à Toronto. Au début, on découvre qu’il vient de s’inscrire à un atelier d’écriture, où il fait des rencontres qui vont changer le cours de l’histoire, plus principalement la rencontre d’Angela. Lorsque cette dernière décède quelques semaines après l’arrêt de l’atelier – à la suite d’un accident de voiture – , il s’approprie son histoire, «Le Marchand de Sable va passer », dont cela va s’avérer à devenir un best-seller. Il devient le principal suspect de la police lorsque ses anciens partenaires d’activité littéraire meurent tous les uns après les autres, étant le seul qui possédait un lien reliant toutes les victimes. Enfin, il décide qu’enquêter lui-même sur le véritable coupable qui revendique les meurtres grâce aux lettres qu’il lui a envoyées : le Marchand de sable.

Critique :

Je recommande la lecture de ce livre. En effet, j’ai été assez touchée par l’histoire qui parle d’un sujet assez sensible, le plagiat, tout en abordant des thèmes à la fois mystérieux et captivant tout au long de l’histoire. Le suspense était présent du début à la fin avec une tension assez bien maîtrisée par l’auteur. La structure du livre est assez unique. Le fait de lire deux histoires en une était vraiment une caractéristique indispensable au récit qui rajoute beaucoup d’action et de nouveauté. Également, un aspect du livre que j’ai adoré est le fait que l’auteur nous amène à nous poser certaines réflexions sur notre société actuelle par les thèmes abordés. L’exemple le plus flagrant est la solitude que nous pouvons observer comme étant un phénomène qui touche beaucoup notre société. Par exemple, étant un père veuf, le protagoniste vit seul avec son fils. De plus, il ne fait pas beaucoup de rencontres, ayant un seul ami à son travail et des connaissances grâce à son inscription à l’atelier de lecture. Aussi, j’ai pu observer que tous les personnages souffrent de solitude, même si cela est évidemment reconnaissable sur divers degrés. Bref, la raison de cette recommandation est pour sensibiliser les élèves sur notre société, dont principalement le plagiat tout tant dévorant un récit rempli de dilemmes, de suspense et d’action : le mélange parfait.

Rédigé par Laurie-Ann Hébert, 18 mai 2019

La femme qui a tué

Auteur : Rufus King

Maison d’édition : Librairie des Champs-Élysées

Année de parution : 1947


Résumé :

C’est l’histoire de Clara, une femme mariée à un homme très riche et celle de Solda Carmadine, sans emploi et qui peine à subvenir à ses besoins. Carmadine est l’exacte sosie de Clara et celle-ci a l’intention d’en profiter. Pendant une soirée, Clara décide de tuer son sosie afin de pouvoir s’échapper de sa vie, de son mari et de sa fille, en usurpant l’identité de Carmadine. De fait, Carmadine est devenue Clara et inversement. Après quelques jours, des doutes s’installent auprès de la fille de Clara, Edna. Après une longue enquête menée par Harold, le mari riche de la vraie Clara, et sa fille, Edna, accompagnés des services de police, arriverons-t-ils à retrouver Clara ?

Critique :

« La femme qui a tué », un roman policier écrit par Rufus King, un auteur Américain. Après la lecture de ce roman, j’ai pu apprécier plusieurs aspects du style de l’écrivain. Premièrement, je tiens à souligner la richesse et la finesse du vocabulaire ainsi que des figures de style utilisées. Les amateurs d’intrigue et de mystère seront enchantés par la lecture de cette œuvre. Il faut également remarquer que le personnage menant l’enquête dans cette histoire est Edna, une jeune fille suspicieuse voulant retrouver sa mère, Clara. Le fait que cela soit une enfant qui mène les ficelles au niveau des découverte de l’intrigue est très intéressant. Malgré sa petitesse, ainsi que son jeune âge, Edna fait preuve d’un grand sens de la justice et arrive à faire le lien entre plusieurs éléments connectés de l’histoire. Par contre, ce roman détient également certains points négatifs comme la complexité des textes comprenant une intrigue sur l’usurpation de l’identité de Solda Carmadine ainsi que les recherches des officiers de polices, du mari de Clara et de sa fille, Edna.

Rédigé par Fatima Boutouis 14 mai 2019

Un océan nous sépare : Chin-Mei Ling, fille d’immigrants chinois

Auteure : Gillian Chan

Maison d’édition : Scholastic Canada Ltd

Année de parution : 2005 (Canada)


Résumé : C’est l’histoire de Chin Mei-Ling, une immigrante chinoise venant s’installer à Vancouver, en Colombie-Britannique, au Canada. En 1922, accompagnée de son père, Chin travaille le plus possible pour gagner de l’argent afin de payer les taxes d’entrée au Canada pour sa mère et son frère, eux, toujours en Chine. Après plusieurs mois de travail, balançant famille et scolarité, Chin rencontre Mlle McDonald qui lui donne l’opportunité de venir étudier après ses cours du jour à son école privée, une église chrétienne, afin de pouvoir entrer au secondaire, quelque chose de rare. Après plusieurs épreuves rencontrées dans son milieu de travail, familiale et scolaire, Chin parviendra-t-elle à obtenir ce qu’elle veut : la venue de sa mère de son frère auprès d’elle et de son père ?

Critique : « Un océan nous sépare : Chin-Mei Ling, fille d’immigrant », un roman historique plein de rebondissements ! Après une lecture attentive de ce livre, j’ai pu en tirer plusieurs conclusions. Premièrement, j’ai pu apprécier les vérités historiques contenues dans cette œuvre. Passant par la ségrégation entre les individus de plusieurs origines nettement présente au Canada dans les années 1920, le niveau de scolarisation des jeunes ou même certains détails au niveau technologique de l’époque. Ce roman a pour première raison d’avoir été écrit de nous sensibiliser à la discrimination « raciale » présente encore aujourd’hui. De plus, le fait que le narrateur de cette histoire soit la petite Chin est très intéressant. Cela aide le lecteur à comprendre d’un autre point de vue ce que vit le personnage principal à travers sa vie au Canada. Que ce soit du côté de ses relations avec ses camarades de classe, son père, ses enseignants ou même de simples individus dans les rues de Vancouver, la manière qu’a Gillian Chan (auteure) de nous raconter cette histoire amène un certain côté enfantin au livre. Le dernier point important que j’ai noté à propos de ce roman est que cette histoire nous montre bien l’influence des adultes sur les enfants à avoir un comportement discriminatoire envers d’autres personnes. Par exemple, nous pouvons très bien voir que la relation entre certains élèves de la classe de Chin est elle-même est très influencée par les idéaux racistes de certains parents ou adultes en général.

Rédigé par Fatima Boutouis 14 mai 2019

 

Les dix petits nègres

Auteur : Agatha Christie

Maison d’édition : Le livre de poche jeunesse

Année de parution : 1939


Résumé : 

« Les dix petits nègres » est un roman d’Agatha Christie, écrit en 1939, relatant les péripéties de dix personnages; Vera Claythorne, Emily Brent, Dr. Armstrong, Anthony Marston, le juge Wargrave, Philip Lombard, le général Macarthur et un majordome et sa femme : Mr. et Mrs Roger. L’histoire débute avec le juge Wargrave qui, en train, est en route vers la fameuse île du Nègre. Il y va pour rencontrer sa vieille amie, Constance Culmington. Dans ce train, nous y trouvons aussi les autres personnages mentionnés précédemment, tous là pour la même destination, mais pour de différentes raisons. Arrivés à destination, ils se réunissent au débarquement. Ils y font connaissance et y rencontrent Mr. et Mrs Roger, qui ont tous deux des airs très suspicieux. Lorsqu’ils entrent dans leurs chambres, ils y trouvent une petite comptine un peu macabre. Puis, plus tard dans la soirée, un message préenregistré retentit dans toute la maison. La voix accuse chaque invité, incluant les majordomes, d’un meurtre. Ce n’est que le début de leur calvaire puisque la série de meurtres n’a pas terminé de s’étendre. À vous de découvrir la suite de l’intrigue!

Critique : 

J’ai beaucoup apprécié le roman, parce que l’intrigue était différente et originale. Surtout lorsque nous considérons que le livre a été écrit en 1939. Le fait que tous les personnages étaient différents, au niveau de leur profession, leur attitude et leur façon d’approcher les meurtres et accusations, j’ai aussi beaucoup aimé. Se reconnaître dans au moins un des personnages nous fait se plonger encore plus dans l’histoire et avoir de l’empathie pour tout ce qui arrive aux personnages. J’aime aussi qu’on ne sait pas qui est le vrai meurtrier jusqu’au prologue, un chapitre souvent oublié par les lecteurs.

Rédigé par Bryanna Belzy, le 13 mai 2019

After 1.

Auteur : Anna Todd

Maison d’édition : les édition  de l’Homme

Année de parution : 2015


Résumé :

Tessa Young, une première année à l’université sur le Campus de WSU à Washington, est sur le point de vivre les mois les plus perturbants de sa vie. La jeune universitaire, ayant une vie planifiée au jour près par sa mère, voit ses plans s’effacer devant elle à cause d’un jeune homme, Hardin Scott. Lui aussi, étudiant à l’université, va entamer sa deuxième année au campus de WSU. Tessa est du type de fille parfaite toujours bien habillée tandis que Hardin, lui, est un jeune rebelle avec le corps couvert de tatouages et vivant de fraternité avec des amis. Les choses se compliquent lorsque Tessa apprend qu’elle était part d’un gage.

Critique :

Ce roman rempli de drame et de romance écrit par Anna Todd est destiné à un public adolescent. Le style d’écriture est très familier, ce qui permet au roman d’être facile à lire et à comprendre. Les propos utilisés par l’auteure peuvent être parfois très explicites à certains moments mais elle les introduit d’une manière qui n’est pas trop choquante. Le gage dont Tessa faisait partie et l’histoire d’amour entre elle et Hardin forme une année remplie de drame et de romance. L’auteure, Anna Todd, écrivait d’une manière très détaillée et claire, ce qui nous permet d’imaginer exactement où les personnages se trouvent, ce qu’il se passe et comment les personnages se sentent dans chacune des situations qu’ils vivent. Malgré le fait que tout soit bien détaillé, il est très difficile de deviner la suite des événements. L’intrigue est toujours présente. Les situations et répliques inattendues nous laissent encré dans l’histoire.

Rédigé par Marie Hunter, 12 mai 2019.

Amos Daragon. 1, Porteur de masques

Auteur : Bryan Perro

Maison d’édition : édition des intouchables

Année de parution : 2003


Résumé :

Amos Daragon est un jeune adolescent d’une famille pauvre. Il arrive toujours à faire sourire sa famille et les gens qui l’entourent grâce à son bon sens de l’humour. Il a la main sur le cœur, est toujours prêt à tout pour aider les autres et est pourvu d’une grande intelligence. Un jour, au bord de la plage, il rencontre une mystérieuse inconnue mi-humaine, mi-poisson. L’étrangère lui donne une Pierre en lui apprenant qu’il est maintenant un porteur de masque. Elle lui apprend aussi que, en tant que porteur du masque, son rôle sera très important, son périple sera long et malheureusement très difficile. Il devra également transmettre un message à sa sœur, mourante. De quoi cette jeune femme parlait-elle donc ? Il n’en a aucune idée, mais une chose est certaine, il doit retrouver cette sœur et lui remettre la Pierre tel que promis, en ne se doutant pas que sa vie allait dès lors prendre une toute autre tournure.

Critique :

Amos Daragon est une série de livre que je n’aurais voulu ne jamais finir tellement elle était bonne. Ce roman à la fois d’aventure, de fantaisie et d’humour m’a porté dans un tout autre univers où tout était possible. De tous les romans que j’ai lus, je pense que celui-ci est vraiment mon préféré. Il est très bien détaillé, ni trop ni trop peu. J’ai beaucoup apprécié ce livre, car je ne pouvais jamais m’attendre à ce qui allait arriver ou aux prochaines actions qu’allaient exécuter les personnages. Sincèrement, ce livre est aussi très humoristique! Comme la fois où Amos fait croire au roi qu’il a un bâton magique pouvant faire chauffer de la soupe, ou encore lorsqu’il remet un propriétaire d’auberge à sa place. Mais, bien entendu, je ne vous en dirai pas tout, sinon vous n’aurez plus envie de lire ce fabuleux roman. Je recommande donc cette histoire à toutes les personnes qui aiment l’humour et l’aventure, mais surtout aux personnes qui ont de la facilité à suivre le rythme, car oui, pour ce livre, vous allez en avoir de besoin !

Rédigé par Stayla Dora Roney,le 7 mai 2019

Le sortilège perdu

Auteur : Chris Colfer

Maison d’édition : Michel Lafon

Année de parution : 2013


Résumé :

Tout commence lorsque les jumeaux Alex et Conner reçoivent pour leur douzième anniversaire un livre intitulé Le pays des contes. Or, le vieux bouquin s’avère être un portail vers le pays des contes qu’Alex active par erreur. Son frère et elle doivent trouver un moyen de retourner dans leur monde. Rapidement, le duo découvre un moyen qui consiste à collecter des objets ayant appartenus à des personnages célèbres comme l’aiguille du rouet de la Belle aux bois dormant. Lors de leur quête, ils rencontreront les personnages des contes qu’ils ont idolâtrés durant leur enfance comme Cendrillon mais également leurs opposants comme le Grand Méchant Loup ou encore la Méchante Reine. D’ailleurs cette dernière désire acquérir les mêmes objets que convoitent les jumeaux…

Critique : 

Cette histoire enchanteresse m’a permis de replonger dans mon enfance. En effet, l’auteur parvient à rassembler tous les contes dans un même univers et même de les interrelier! Donc, l’action d’un personnage d’un conte explique un événement qui s’est produit dans un autre complètement différent. Aussi, ce roman se lit très bien car les dialogues sont écrits en langage courant et le reste ne contient pas trop de texte descriptif à n’en plus finir. Ensuite, les personnages sont très attachants et on peut facilement s’identifier à certains. Conner se révèle être un petit garçon très attachant qui n’est pas très bon à l’école mais qui possède un sens de l’humour à toute épreuve. L’histoire évolue quand même rapidement et les jumeaux se retrouvent dans certaines situations où je n’aimerais certainement pas à être à leur place! Ils affrontent le troll sous le pont ou encore la sorcière cannibale d’Hansel et Gretel. Bien que le thème principal se trouve à être les contes, on y trouve une part de réalisme car Alex et Conner proviennent de « notre monde ». Ce livre léger contient en plus quelques morales bien incorporés dans l’histoire sans que cette dernière devienne trop moralisatrice. Les révélations se retrouvent étonnamment surprenante et on en demande davantage! Ce premier roman de six tomes nous ensorcellent jusqu’à la fin. On voit les personnages principaux grandirent aux fil de leurs aventures et ils ne cessent de nous surprendre. Pour conclure, en 2017, l’auteur a annoncé que le premier roman de la série sera adapté au cinéma !

Rédigé par Shania-Li Thibeault, 28 avril 2019

 

 

 

La malédiction du tigre

Auteure : Coleen Houck

Maison d’édition : ADA

Année de parution : 2013


Résumé :

L’été routinier à enchaîner des boulots étudiants que pensait vivre Kelsey Hayes se transforme en une aventure rocambolesque le jour où elle rencontre au cirque un tigre blanc prénommé Ren. Ce n’est que le début d’une longue odyssée pour briser une malédiction de plus de trois siècles qui permettrait à des princes indiens d’enfin retrouver une vie normale. Elle ira jusqu’à séjourner dans la jungle et dans des univers fictifs en plus de côtoyer de la magie et combattre des créatures coriaces comme des spectres hallucinatoires ainsi que des kappas. Heureusement, elle pourra compter sur Ren, un serpent d’or du nom de Fanindra, une déesse indienne et plusieurs autres personnes. Kelsey développera une relation amoureuse tumultueuse, compliquée par la quête qu’elle doit accomplir.

Critique : 

Pour ma part, j’ai adoré ce roman! Effectivement, on découvre la culture indienne autour d’une histoire d’aventure et d’amour. J’ai énormément apprécié le voyage vers l’Inde et de découvrir leur tradition. Bien que l’histoire prenne un peu de temps à démarrer, cela nous permet de bien nous immerger dans le contexte et de comprendre certaines réactions des personnages. Par la suite, dès que l’aventure débute, les péripéties ainsi que les retournements de situation ne cessent aucunement de rythmer l’histoire. Également, on suit une histoire d’amour entre nos deux protagonistes, qui, contrairement à plusieurs autres romans, ne se situent pas au premier plan de ce livre de fiction, mais au second plan. J’ai particulièrement aimé le personnage principal, Kelsey, qui s’exprime avec sarcasme. Cela donne des joutes verbales qu’on écouterait pendant des heures. Par la suite, Kelsey est amatrice de poésie. L’auteur inclut donc quelques poèmes au travers de ce roman qui m’ont fait découvrir certaines perles et qui vont très bien avec le contexte. Aussi, je n’ai jamais autant ressenti les émotions des personnages tant ce livre est bien écrit! Je ressentais la peine, le désespoir, etc., une première pour moi lors d’une lecture de roman. Je recommande fortement le premier tome d’une série de quatre livres ainsi qu’un hors-série. L’histoire ne s’essoufflent pas du tout, même après quatre tomes, dont le dernier qui clôt parfaitement la série. Pour terminer, Paramount Pictures prévoit adapter ce fabuleux roman au grand écran !

Rédigé par Shania-Li Thibeault, 28 avril 2019

 

 

 

Les misérables

Auteur : Victor Hugo

Maison d’édition : Albert Lacroix et Cie

Année de parution : 1862 (parution de l’oeuvre originale)


Résumé :

Jean Valjean n’a seulement que 27 ans lorsqu’il est arrêté et condamné à 5 ans de prison pour le vol de pain qu’il avait l’intention de ramener à sa famille une soirée d’hiver. Sa peine fut prolongée de 19 ans à cause des nombreuses tentatives de fuites qu’il essaya de faire. À sa sortie de prison, il est ostracisé par la société tout entière pour être un ancien prisonnier et fini très bientôt à ressentir du mépris pour une société qu’il trouvait trop injuste. Il erra dans les rues jusqu’à ce qu’un évêque l’accueille une nuit dans sa maison. Touché par cette bonté non mérité, Jean Valjean va entreprendre un très long périple vers la repentance où il fera la connaissance d’autres misérables qui demandent de l’aide sans pousser de cris.

Critique :

Pour moi, il n’y a aucun doute : « Les misérables » est le plus grand chef d’œuvre de Victor Hugo et les nombreux films, séries et bandes dessinées ne pourront jamais remplacer les belles lettres que cet écrivain a mises sur papier. L’une des choses que j’ai le plus appréciée est le fait que l’histoire n’arrête jamais de se développer et d’évoluer sans que les revirements de situations paraissent redondants ou indiquent une paresse de l’auteur. Lorsque Jean Valjean, le héros de l’histoire, décide de prendre un nouveau chemin, il continue de le suivre jusqu’à la fin, mais l’auteur n’hésite pas à éprouver et faire chavirer la détermination du personnage principal, ce que j’ai aimé. Le livre nous immerge dans un contexte historique intéressant et réussit à décrire la vie en France au début du 19e siècle de façon brillante. Outre Jean Valjean, les autres personnages de l’histoire, Fantine et Marius, réussissent à diversifier l’intrigue et la rendre encore plus captivante. Les aventures qui y sont racontées sont intemporelles et gardent toujours une dose d’humanité et d’humilité. Le style d’écriture est loin de ce qu’on peut s’imaginer en tant que jeune. Il est simple et soutenu. Aucun mot n’est de trop et toutes les phrases se complètent. Victor Hugo a réussi à faire, dans cet ouvrage, ce que peu d’écrivains ont pu accomplir : écrire un livre immuable capable d’expliquer et démasquer la misère d’un peuple sans la rabaisser, le tout avec un vrai récit de qualité. Je recommande donc fortement ce livre à tous les passionnés de la lecture.

Rédigé par Divine Lutete-Khonde, le 14 avril 2019.