Archives de catégorie : Littérature classique

After 1.

Auteur : Anna Todd

Maison d’édition : les édition  de l’Homme

Année de parution : 2015


Résumé :

Tessa Young, une première année à l’université sur le Campus de WSU à Washington, est sur le point de vivre les mois les plus perturbants de sa vie. La jeune universitaire, ayant une vie planifiée au jour près par sa mère, voit ses plans s’effacer devant elle à cause d’un jeune homme, Hardin Scott. Lui aussi, étudiant à l’université, va entamer sa deuxième année au campus de WSU. Tessa est du type de fille parfaite toujours bien habillée tandis que Hardin, lui, est un jeune rebelle avec le corps couvert de tatouages et vivant de fraternité avec des amis. Les choses se compliquent lorsque Tessa apprend qu’elle était part d’un gage.

Critique :

Ce roman rempli de drame et de romance écrit par Anna Todd est destiné à un public adolescent. Le style d’écriture est très familier, ce qui permet au roman d’être facile à lire et à comprendre. Les propos utilisés par l’auteure peuvent être parfois très explicites à certains moments mais elle les introduit d’une manière qui n’est pas trop choquante. Le gage dont Tessa faisait partie et l’histoire d’amour entre elle et Hardin forme une année remplie de drame et de romance. L’auteure, Anna Todd, écrivait d’une manière très détaillée et claire, ce qui nous permet d’imaginer exactement où les personnages se trouvent, ce qu’il se passe et comment les personnages se sentent dans chacune des situations qu’ils vivent. Malgré le fait que tout soit bien détaillé, il est très difficile de deviner la suite des événements. L’intrigue est toujours présente. Les situations et répliques inattendues nous laissent encré dans l’histoire.

Rédigé par Marie Hunter, 12 mai 2019.

Les misérables

Auteur : Victor Hugo

Maison d’édition : Albert Lacroix et Cie

Année de parution : 1862 (parution de l’oeuvre originale)


Résumé :

Jean Valjean n’a seulement que 27 ans lorsqu’il est arrêté et condamné à 5 ans de prison pour le vol de pain qu’il avait l’intention de ramener à sa famille une soirée d’hiver. Sa peine fut prolongée de 19 ans à cause des nombreuses tentatives de fuites qu’il essaya de faire. À sa sortie de prison, il est ostracisé par la société tout entière pour être un ancien prisonnier et fini très bientôt à ressentir du mépris pour une société qu’il trouvait trop injuste. Il erra dans les rues jusqu’à ce qu’un évêque l’accueille une nuit dans sa maison. Touché par cette bonté non mérité, Jean Valjean va entreprendre un très long périple vers la repentance où il fera la connaissance d’autres misérables qui demandent de l’aide sans pousser de cris.

Critique :

Pour moi, il n’y a aucun doute : « Les misérables » est le plus grand chef d’œuvre de Victor Hugo et les nombreux films, séries et bandes dessinées ne pourront jamais remplacer les belles lettres que cet écrivain a mises sur papier. L’une des choses que j’ai le plus appréciée est le fait que l’histoire n’arrête jamais de se développer et d’évoluer sans que les revirements de situations paraissent redondants ou indiquent une paresse de l’auteur. Lorsque Jean Valjean, le héros de l’histoire, décide de prendre un nouveau chemin, il continue de le suivre jusqu’à la fin, mais l’auteur n’hésite pas à éprouver et faire chavirer la détermination du personnage principal, ce que j’ai aimé. Le livre nous immerge dans un contexte historique intéressant et réussit à décrire la vie en France au début du 19e siècle de façon brillante. Outre Jean Valjean, les autres personnages de l’histoire, Fantine et Marius, réussissent à diversifier l’intrigue et la rendre encore plus captivante. Les aventures qui y sont racontées sont intemporelles et gardent toujours une dose d’humanité et d’humilité. Le style d’écriture est loin de ce qu’on peut s’imaginer en tant que jeune. Il est simple et soutenu. Aucun mot n’est de trop et toutes les phrases se complètent. Victor Hugo a réussi à faire, dans cet ouvrage, ce que peu d’écrivains ont pu accomplir : écrire un livre immuable capable d’expliquer et démasquer la misère d’un peuple sans la rabaisser, le tout avec un vrai récit de qualité. Je recommande donc fortement ce livre à tous les passionnés de la lecture.

Rédigé par Divine Lutete-Khonde, le 14 avril 2019.

Le malade imaginaire

Auteur : Molière

Maison d’édition : Bordas

Année de parution : 1673 (parution de l’oeuvre originale)


Résumé : 

Argan, un vieil homme souffrant d’hypocondrie, la peur constante de tomber malade, est obsédé par les traitements et les remèdes. Il ne manque aucun de ses traitements et n’écoute plus les conseils de son médecin que ceux de sa fille, Angélique, qui recherche un moyen de marier son amant, Cléante. Avec l’aide de Toinette, la servante de la famille et Béralde, son oncle, Angélique essaie d’annuler son futur mariage avec Thomas Diafoirus, fils de médecin et gendre choisi personnellement pas Argan. Pendant ce temps, la seconde femme d’Argan cherche à s’emparer des possessions de son mari.

Critique : 

C’est dans cette situation aussi compliquée et bordélique qu’intrigante que va naître l’une des meilleures comédies de l’histoire de la littérature française. Bien que les pièces de théâtre et les ouvrages qu’on pourrait maintenant considérer comme anciens ne sont pas les plus attirants pour les jeunes, si nous prenons le temps de le lire, on comprend vite pourquoi il est aussi célèbre. Cette comédie est vraiment hilarante ! L’histoire en elle-même d’un hypocondriaque qui est obsédé par sa santé donne plusieurs occasions à des scènes absurdes. Comme la scène VI de l’acte I où un jeu du chat et de la souris se produit imprévisiblement. Le fait que ce soit une pièce de théâtre laisse aux lecteurs beaucoup de visualisations mentales de la pièce, ce qui représente pour moi un avantage. Le style d’écriture est beaucoup moins lourd qu’on pourrait l’anticiper a priori. Je recommande donc ce livre à tous ceux qui sont intéressés à avoir une belle introduction aux pièces comiques et aux drames d’antan.

Rédigé par Divine Lutete-Khonde, le 12 avril 2019

Auteur : Mary Higgins Clark

Maison d’édition : ALBIN MICHEL

Année de parution : 1992


Résumé :

C’est l’histoire d’une jeune adulte, Laurie Kenyon, qui se fait arrêter car on la soupçonne d’avoir tué son enseignant. Toutes les preuves trouvées sur la scène de crime affirment que c’est bel et bien elle alors qu’elle ne se souvient d’absolument rien. La sœur de la présumée coupable, Sarah, n’en croit pas un seul mot car pour elle c’est impossible que sa sœur ait pu faire un tel crime. Avec l’aide d’un psychiatre, elle fera revivre à sa sœur tous les souvenirs, autant les pires que les meilleurs, pour qu’éventuellement elle puisse affirmer ou non le crime dont on croit qu’elle est coupable.

Critique :

Voici un autre roman de Mary Higgins Clark que j’ai adoré. Ce livre est parfaitement bien écrit. L’intrigue est prenante, la lecture est toujours fluide, les personnages attachants, le style est court et concis, des petits paragraphes et des retours en arrière qui ne nous mélangent pas pendant la lecture. Les recherches faites par Mary Higgins Clark pour le côté psychologique sont approfondies et donnent le côté réel au livre. De plus, les chapitres courts nous entraînent dans la lecture, et on ne veut plus fermer ce livre tant le rythme est entraînant. Le mystère et le suspense sont présents tout au long du roman, un livre où les troubles psychologiques sont au cœur de l’action. Pour bien comprendre ce que certaines personnes avec un trouble mental peuvent vivre, cet ouvrage est conseillé. Les actes de kidnapping sont évidemment une chose horrible, insensés mais cela fait malheureusement de très bonnes histoires dont on raffole. Je le conseille vivement, il s’agit d’un de mes romans favoris.

Rédigé par Asma Hamadache, le 23 avril 2019.

 

Comme si c’était toi

Auteur : Mhairi McFarlane

Maison d’édition : MILADY

Année de parution : 2016


Résumé :

Lorsqu’elle était jeune, Anna se faisait beaucoup intimidée par un prénommé James. Alors qu’auparavant elle n’avait pas un physique à couper le souffle, à 30 ans elle est devenue une magnifique femme qui a tout pour plaire. Elle avait complètement oublié l’existence de son intimidateur jusqu’à ce qu’il réapparaisse dans sa vie. Celle-ci hésite à lui accorder une certaine confiance car elle n’a pas totalement oublié ce qu’il lui a fait subir durant son enfance. Son but : ne pas retomber en amour avec celui qui lui a brisé le cœur jadis.

Critique :

J’ai beaucoup aimé cette comédie romantique qui mêle agréablement une bonne dose d’humour et une pointe d’émotion. Anna et James, les deux personnages principaux, m’ont beaucoup plu avec leurs failles et leur sens de l’humour très affuté. J’ai aussi apprécié la manière dont leur relation évolue peu à peu malgré un passé difficile, qui pourrait même sembler insurmontable. Si le roman évoque des thèmes plus sombres, comme le harcèlement scolaire, le ton reste toujours léger. Malgré le fait que le début était long, le style de Mhairi McFarlane était tellement fluide et agréable que j’ai eu du mal à me séparer du roman lorsque j’ai fini de le lire. Ce livre représente la vie que certains jeunes peuvent vivre lors de leurs parcours et peut aller chercher de profonds sentiments et d’impression de déjà-vu pour les personnes qui, hélas, ont déjà subi de l’intimidation.

Rédigé par Asma Hamadache, le 18 avril 2019.

Anne…La Maison aux pignons verts

Auteur : Lucy Maud Montgomery

Maison d’édition : Québec Amérique

Année de parution : 1908


Résumé :

Une jeune rouquine arrive à la gare de Charlottetown. Seule, avec une valise et une imagination pétillante, elle attend impatiemment de rencontrer ses nouveaux parents adoptifs. Marilla et Matthew Cuthbert pensaient recevoir un orphelin et non la brillante Anne Shirley. Ils découvrent cependant une petite fille charmante, attachante, ingénieuse et…maladroite. Dans le village d’Avonlea, Anne se fascine de la beauté de l’Île-du-Prince-Édouard, rencontre plusieurs âmes-sœurs et dit tout ce qui lui passe par l’esprit. Suivez les aventures, et mésaventures, de la merveilleuse Anne.

Critique :

Je pense bien que ce roman est mon coup-de-cœur de l’année! C’est tout de même le plus grand classique canadien-anglais de tous les temps! La jeune Anne m’a complètement charmé. Elle s’exprime d’une façon incroyable et son imagination est sans fin. La petite rousse sait plaire à tous. Marilla, la mère adoptive, est un personnage intriguant. Elle semble ne pas apprécier la présence d’Anne dans sa vie, pourtant, au fond de son cœur, elle l’aime comme sa propre fille. Du côté de Matthew, on s’y attache tout aussi vite qu’Anne. Il ne dit pas un mot, pourtant je l’adore. Tout au long du livre, de nouveaux personnages arrivent et partent, ce qui fait varier l’histoire. De plus, notre chère Anne a le don de se mettre dans le trouble. On ne sait jamais quelle idée va lui passer par la tête. L’histoire se déroule au début du 20e siècle, j’ai appris sur le mode de vie des paysans canadiens de l’époque. Anne…La Maison aux pignons verts m’a donné envie de visiter l’Île-du-Prince-Édouard et d’y imaginer toutes les choses fantastiques qu’Anne aurait imaginées.

Rédigée par Danika Belzile, le 23 novembre 2018

Le tour du monde en 80 jours

Auteur : Ernest Cline

Maison d’édition : Toulouse

Année de parution : 2014


Résumé :

Phileas Fogg était un gentleman riche mais ne savait pas pourquoi il était si riche que ça. Il avait toujours une routine journalière. Un jour, il alla au reform club pour jouer au whist. Après avoir rencontré son majordome, un français du nom de Passepartout, il fit un pari avec les membres du club. S’il réussissait à faire le tour du monde en 80 jours, il serait encore plus riche. Il décida donc de partir pour cette aventure avec son compagnon Passepartout. Mais, il ne savait pas que Fix faisait partie de la police de Londres et soupçonne Fogg d’être le voleur d’une banque d’Angleterre.

Critique :

Je trouve que ce livre est excellent à cause de son histoire. Il y a des personnages intéressant à connaître. Chaque personnage a son propre but. Fogg doit gagner son pari, Passepartout veut soutenir Fogg jusqu’au bout et Fix veut réussir à trouver le coupable du vol de la banque. Cette histoire nous dit de ne jamais abandonner même si c’est peine perdue. Il faut continuer et persévérer jusqu’au bout. Je vous conseille ce livre pour vivre le tour du monde. Le vocabulaire est plus difficile mais vous allez surement comprendre avec le temps. L’argent s’y compte en livres et les distances s’y comptent en miles. Comme je vous l’avais dit, il ne faut jamais abandonner. Maintenant, lisez ce livre et appréciez-le!

Rédigé par Aymane Laghrieb, le 10 mai 2018

L’Alchimiste

Auteur : Paulo Coelho

Maison d’édition : J’ai lu

Année de parution : 1988


Résumé :

À la suite d’un rêve prometteur, Santiago, un jeune berger, décida d’entreprendre un long voyage. Son rêve lui indiqua qu’il se trouvait un trésor caché autour des pyramides d’Égypte. Il entreprit donc son voyage qui consistait de partir de l’Andalousie pour aller jusqu’aux pyramides de Gizeh en Égypte. Tôt dans l’histoire, Santiago rencontre un vieil homme sage lui racontant qu’est-ce que la Légende Personnelle et comment aboutir à celle-ci. Tout au long de son voyage, le jeune berger fera d’autres rencontres toutes aussi significatives les unes des autres pour tenter d’aboutir à sa Légende Personnelle.

Critique :

L’Alchimiste est un conte philosophique qui m’a amené, et qui a aussi amené beaucoup d’autres personnes, à réfléchir sur ce que nous voulons réellement faire au cours de notre vie. L’écriture de Paulo Coelho dans cette œuvre nous absorbe dans le même magnifique voyage de Santiago à travers le désert. L’interaction entre Santiago et les autres personnes qu’il rencontre, la manière dont Santiago apprends d’eux et dont il enseigne à ces derniers et la façon dont le personnage de Santiago évolue sont tous les aspects magnifiques du livre. L’Alchimiste est un livre qui nous parle beaucoup plus du chemin pour atteindre un but que son résultat. Ce livre nous pousse à toujours voir plus loin et ne pas avoir peur d’hésiter à explorer le monde ou à réaliser nos rêves qui nous semblent impossibles à atteindre. C’est pour toutes ces raisons que j’ai adoré ce livre.

Rédigé par Bilal Tadjer, 15 avril 2018.

Le crime de l’Orient-Express

Auteur : Agatha Christie

Maison d’édition : Le livre de poche

Année de parution : 2009


Résumé :

Hercule Poirot monte à bord de l’Orient-Express pour revenir à Londres, où on a besoin de ses services. Tout se passa bien dans le train jusqu’au jour où un crime ait lieu. Hercule inspecté le lieu du crime pour trouver des indices pour trouver le meurtrier. Il trouve la vraie identité de la victime. La victime est en fait le meurtrier de la petite Daisy Armstrong et de plein d’autres enfants. C’est alors que Hercule commence son enquête. Il questionne alors tous les passagers sur l’affaire Armstrong et leur habitude. Par la suite, il vérifie les bagages pour peut-être avoir plus d’indices sur le meurtrier. Il prit quelque temps pour réfléchir et essayer d’élucider ce meurtre. Pourra-t-il trouver le meurtrier?

Critique :

Ce livre permet au lecteur d’élucider le meurtre avec Hercule. C’est fantastique puisque, comme lecteur, on peut essayer de trouver qui est le meurtrier dans cette histoire et porter des soupçons envers une personne suspecte. Les romans policiers embarquent le lecteur dans un meurtre qui a été commis suivi de l’enquête sur le fameux meurtrier. Ce que j’ai aimé de ce livre est comment Hercule Poirot mène l’enquête sur le meurtrier avec seulement quelque indice et deux bons amis pour l’aider. Ce qui est le plus intéressant dans les romans policiers c’est lorsque l’enquête commence parce qu’on peut essayer de trouver le meurtrier et parce que c’est intéressant de voir comment le détective résoudre l’enquête et trouve le meurtrier.

Rédigé par Laurie Bastien, le 14 mars 2017

Mort sur le Nil

Auteur : Agatha Christie

Maison d’édition : Grands Écrivains

Date de parution : 1984


Résumé :

Alors que le célèbre détective, Hercule Poirot, savourait des vacances bien méritées sur le Nil, celles-ci tombèrent bien vite à l’eau. En effet, un jeune couple, Simon et Linnet Doyle, récemment mariés, étaient du même voyage que lui. Or, l’ex-fiancée de Doyle, prise d’une terrible jalousie, décida, pour se venger, de les suivre afin de ruiner leur voyage. Il s’en suit une terrible tragédie… Lors d’une nuit mouvementée, un cadavre fut découvert. Qui est le meurtrier ? Le collier de perles volé à Mrs Doyle est-il relié au meurtre ? L’ex-fiancée, Mrs de Bellefort, en est-elle pour quelque chose ? Et s’il s’agissait de bien plus qu’un simple meurtre passionnel ? Tant de questions sans réponses auxquelles le génie de Poirot devra faire face… et vite !

Critique :

J’ai absolument adoré ce roman, et ce, jusqu’à la toute dernière page. Selon moi, il s’agit de l’une des meilleures aventures du très illustre détective belge. En effet, de la victime à son meurtrier, tout n’était que surprise ! L’auteur a su tellement bien ficeler son histoire en jouant avec les mots que, pour le lecteur, tous les personnages étaient à la fois suspects et innocents et, selon mon humble avis, cela fit toute la féerie de cette histoire. Ainsi, la plume acérée d’Agatha Christie, ayant déjà fait de nombreuses fois ses preuves, me subjugua, une fois de plus. En outre, sans être trop lourd et incompréhensible, le registre de langue était tout de même très soutenu. Amour, argent et trahison sont les thèmes les plus communs d’un roman policier. Or, rajoutez à cela un décor enchanteur, un meurtre ingénieusement exécuté, un vol de bijoux et une conclusion funeste et vous obtiendrez ce chef-d’œuvre de la romancière britannique. Que demander de plus ?

Rédigé par Taha-Chahine Hamitouche, 25 mars 2017